Pas à Nothing Hill

Pour une fois, le titre VF a de la classe, le jeu de mots est sympathique. Ca m’a d’ailleurs bien embêté parce que c’était le titre que je voulais mettre à ma review avant de me rendre compte avec consternation que je n’étais pas le seul à y avoir pensé. Imaginez-vous le choc ! Allez hop, c’est parti pour ce qui va devenir une de mes grandes spécialités : une X-Review.

Il était une fois dans une petite ville tranquille des Etats Unis d’Amérique un jeune garçon sans histoires nommé Simplet qui aimait bien passer du temps sur les jeux vidéos de sa salle d’arcade préférée. Un jour, un méchant garçon vint et lui prit sa machine alors qu’il était en train de soulager des besoins naturels. Quelle ne fut pas la surprise de Simplet lorsqu’il revint et qu’il se rendit compte de l’atroce crime qui venait d’être commis par Evilman (mais non, pas celui du FLT ! Celui de l’épisode !) ! Mécontent, il lui demanda gentiment de s’en aller, mais le vilain refusa. Alors Simplet dévoila l’étendue de tous ses pouvoirs surnaturels pour rendre justice et tua le méchant bonhomme en lui assénant un coup de foudre bien placé. Quel plaisir jouissif il ressentit à ce moment-là ! Sa vocation était alors toute trouvée : il défendrait la veuve et l’orphelin.

Malheureusement, je vous mens honteusement dans cette petite histoire car Simplet ne va pas vraiment devenir un super-héros. Bon, en tout cas, le teaser se termine sur la mort du mec-qui-se-la-pète sur une musique abominablement trop forte qui perce les tympans. Du même coup, vu qu’on connaît le coupable plus le phénomène paranormal qui va avec, l’intérêt de l’épisode s’est complètement désagrégé (comme quoi la foudre a des effets secondaires). De plus, comme dans tout bon... excusez moi, mauvais épisode de X-Files, un élément vient donner encore plus... pardon, moins d’intérêt ; ce qui n’était pas forcément nécessaire. Décryptage : ce n’était pas la peine de lancer l’opération commando visant à sauver l’épisode. Oui car cet élément du scénario, c’est que Simplet est amoureux de la femme de son patron (remarquez on lui voudra pas parce que c’est une très belle femme au demeurant. Le scénariste n’a pas compris que pour remonter l’intérêt il fallait qu’elle apparaisse dans plus de scènes. ^^) qui est son ancienne maîtresse (mais non ! Pas sa partenaire sexuelle, son P-R-O-F-E-S-S-E-U-R ! C’est pas possible d’avoir l’esprit mal tourné comme ça !) et pour qui il a eu le... coup de foudre ! Vous voyez pourquoi je suis jaloux du titre VF ? Ne manque plus au tableau que le shérif qui connaît apparemment le phénomène de la foudre sur le bout des doigts au détriment de ses talents d’enquêteur et tout est parfait.

Vous m’excuserez, mais malheureusement c’est un épisode tellement chiant (oui oui, n’ayant pas peur des mots) et qui traite les relations élèves/professeurs de manière tellement peu subtile que ça ne donne pas envie de développer. Mais une chose est certaine : c’est vachement cool d’avoir des super-pouvoirs ! Surtout quand on est capable de contrôler la foudre ! Lui, il ne lance pas des éclairs qu’avec les yeux comme certains paumés losers que je ne citerais pas, et en plus c’est un mec électrique (bah quoi ?). Nous allons donc nous intéresser à toutes les situations palpitantes que cela engendre.

Je joue avec le feu

Mettez Simplet dans un carrefour et ça déménage ! Ses super-pouvoirs lui permettent de contrôler à distance les feux de circulation et ainsi de pouvoir créer des accidents de la route ! Trop top, je veux pouvoir faire la même chose ! Comment c’est trop marrant ! Comme ça je ferais en plus d’une pierre deux coups parce que je pourrais me débarasser des gens que je peux pas supporter. Ah merde, on me dit que ça ne se fait pas et que provoquer des carambolages c’est pas si bien que ça. Dommaaaage !

Attention à ne pas vous faire griller

Nous en avons déjà parlé, mais c’est mieux de pas contrarier Simplet en faisant quelque chose qui ne lui plaît pas beaucoup. Parce que, s’il vous grille, vous vous faites... griller ! Et dans les deux sens du terme en plus, alors soyez prudents. Retenez bien la leçon, je ne le répéterais jamais assez : ne pas contrarier Simplet ! Ce qui nous amène directement à :

Faut pas lui chauffer les oreilles

Vi, c’est exactement pareil que ce que je disais juste au-dessus mais c’était surtout pour faire remplissage et pour faire un jeu de mots foireux de plus. M’enfin c’est vrai que c’est mieux de pas trop l’énerver, sinon s’il commence à bouillir il peut cramer vos portables rien que par la pensée. Effrayant, j’en ai froid dans le dos et les cheveux qui se hérissent sur la tête rien que d’y songer. Tiens d’ailleurs, les cheveux qui se hérissent, ça marche aussi pour ceux qui ont des pics ?

La flamme de la vie

Ca paraît pas, mais c’est super important hein, la flamme qui nous anime. Et quand elle s’éteint, on essaye en général de la rallumer. C’est là qu’intervient Supersimplet avec ses dons de défibrillateur vivant pour redonner vie au mari de la femme dont il est raide dingue. Comme quoi il est vraiment pas fût-fût parce que s’il l’avait laissé dans l’état où il était il avait un rival de moins...




Bon bah à part ça, désolé du peu d’intérêt de la review mais c’est une métaphore de ce que je pense de l’épisode. Si vous vous êtes emmerdés à lire ce texte, alors j’ai réussi mon coup ; si ce n’est pas le cas c’est plus problématique. C’est tout pour cette fois ! Mais c’est bien suffisant...