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4.20 - Small Potatoes
Il y a des caméléons parmi nous
La Queue du Diable
vendredi 20 février 2004, par
Après avoir été un homme douve, le scénariste d’épisodes mémorables, Darin Morgan revient pour notre plus grand plaisir, cette fois ci dans la peau d’un caméléon.
L’épisode
Dans un hôpital une femme enceinte est transportée vers la salle d’accouchement, les infirmières lui posent toutes sortes de questions, à celle concernant l’identité du père du bébé elle répond qu’il vient d’une autre planète, déjà c’est étrange, mais ce n’est pas fini, ce qui tombe bien. L’accouchement se passe normalement mais quand le bébé apparaît le personnel médical à un mouvement de recul, découvrant que la petite fille à une queue le médecin accoucheur lâche un “Not another one”. Pas de doute c’est un épisode parodique.
Mulder après avoir eu vent de l’affaire des “enfants singes” dans un de ses journaux favoris, entraîne Scully pour enquêter sur le phénomène. Lors de l’interrogatoire de la nouvelle maman celle ci précise que la père de sa petite fille s’il vient d’une autre planète n’est pas pour autant un alien puisqu’il s’agit de Luke Skywalker. Les tests effectué sur les 5 bébés nés avec un appendice caudal (ce qui est plus handicapant que des oreilles décollées) révèlent qu’ils ont tous le même père. De plus à l’exeption de la dernière maman tout les autres parents ont fait appel au même gynécologue pour une insémination artificielle. Se rendant au cabinet de ce dernier Mulder et Scully tombent en pleine crise, tous les parents des “enfants singes” prennent à parti le médecin. Profitant de la confusion Mulder visite les locaux et tombe sur un homme d’entretien qui possède un étrange cicatrice au bas du dos. Après avoir tenté de fuir il est arrété par Mulder et conduit au poste de police.
Les test de paternité démontrent que Eddie Van Blundht (ne pas oublier le h silencieux) est le père de tout les enfants possédant un appendice caudal. La théorie de Scully est que ce personnage qui n’a rien d’un Apollon à utilisé du Rohypnol, la drogue du viol, pour engrosser les 5 femmes.
Cependant alorsqu’un policier enregistre son dossier Eddie prend son apparence, l’assome et s’enfuit.
Mulder expose alors sa théorie, Van Blundht est capable de prendre l’apparence de n’importe qui, ce qui lui a permis de prendre la place des maris. Pour autant il n’est pas un extraterrestredu genre de Jeremiah Smith (il faut pas deconner).
Peu après les deux agents se rendent au domicile de Blundht et sont reçu par le père d’Eddie. Il fut une attraction de cirque son le nom de “Monkey Man” à cause de sa queue. Malheureusement pour lui au détour d’une phrase Eddie, puisqu’il s’agit de lui se trahit. Il arrive pourtant une nouvelle fois à s’enfuir.
Il se réfugie chez un des couples dont il est le père de l’enfant, en prenant les traits du mari. Quand le mari, le vrai, rentre Eddie adopte alors les traits de Mulder.
Chez Eddie, Mulder et Scully fouillent la maison et trouvent un corps conservé dans de la chaux vive. Corps possédant une queue. Scully découvre au cours de l’autopsie qu’il possède une couche musculaire épidermique sur l’ensemble du corps. Mulder émet l’hypothèse que c’est cette couche musculaire permet de changer d’apparence, et qu’Eddie doit lui aussi en être pourvu.
A l’hôpital l’heureuse mère de la fille de Luke Skywalker reçoit la visite de Mulder. Il lui demande si elle connaissait Eddie. Elle reconnaît avoir été quelques temps sa petite amie. Après avoir quitté la chambre, un autre Mulder fait son entrée. Mulder, le vrai, comprend qu’Eddie à pris son apparence, il se lance à sa poursuite ce qui le conduit dans les vestiaires où il arrête un agent de la sécurité et un type qui sort juste de la douche vêtu d’une simple serviette, avant qu’Eddie ne lui tombe littéralement dessus.
Scully arrive alors à l’hôpital. Mulder lui dit qu’Eddie s’est encore une fois enfuit, mais qu’il préfère abandonner l’affaire aux forces de police locales. Ils partent ensemble laissant le vrai Mulder enfermé dans la chaufferie.
De retour dans les locaux du FBI Skinner lit le rapport de Eddie/Mulder en lui faisant remarquer qu’il a commis deux fois une faute en écrivant Federal Bureau of Investigation.
Eddie/Mulder visite ensuite “son” bureau et “son” appartement avant de rejoindre Scully dans son appartement. Après avoir bu quelques verre de vin Scully raconte sa vie à Eddie/Mulder qui tente alors de l’embrasser. Manque de pot c’est pile le moment que choisi Mulder pour débarquer.
Eddie finit en prison avec une jolie casquette.
Mon humble avis :
Dès le prégénérique nous savons que nous nous trouvons devant un épisode parodique. Placé sous le (haut) patronage de Darrin Morgan nous en attendons beaucoup tant lorsqu’il fut scénariste il nous à habitué à des épisodes exceptionnel. Si Vince Gilligan nous offre un très bon épisode il est loin d’atteindre le niveau de Morgan.
L’essentiel de la parodie dans cet épisode tourne autour du personnage de Mulder dont l’image de beau gosse cool est mise à mal tant de son propre fait que part l’intermédiaire d’Eddie.
Mulder se prête très bien à la parodie tant il est déjà très caricatural. Obsédé par les OVNIs, bloque au stade anal vu sa consommation quasi compulsive de graines de tournesol, érotomane voire pornophile, vivant dans un appartement dépourvu de chambre et doté d’un aquarium sans poissons, traînant avec des loosers cherchant des conspirations partout. Bref sous des dehors lisses c’est un vrai foutoir dans sa vie.
Chaque aspect évoqués plus haut sera mis à mal lorsque Eddie prendra les traits de notre agent du FBI préféré, et qu’il jettera un regard critique sur les petits travers de son “hôte”, allant même à la fin de l’épisode jusqu’à déclarer que si lui Eddie est un looser de naissance, Mulder lui a choisi d’en être un. Ce qui est pire.
Mulder lui même se placera dans des situations le ridiculisant, comme lors de l’autopsie de Eddie Sr, quand il cassera la queue du cadavre et tentera vainement de réparer sa bourde sans que Scully ne le remarque. Ou encore lors de sa poursuite d’Eddie jusque dans les vestiaires de l’hôpital quand il se retrouvera face à un homme nu sortant de la douche et que son regard s’attardera un peu trop longtemps sur l’anatomie intime de celui ci.
Vince Gilligan, s’il est loin d’égaler Darin Morgan dans l’exercise périlleux de l’épisode parodique qui peut sombrer très facilement dans le ridicule complet, s’en sort très bien cependant, nous réservant des scènes particulièrement drôles, et réussi également à faire plaisir au shippers en nous offrant ce qui à l’époque se rapproche le plus d’un baiser entre Mulder et Scully. De plus Darrin Morgan est parfait dans son interprétation d’Eddie Van Blundht, en faisant un pauvre type pathétique mais touchant cherchant juste l’amour.
Bilan :
Vince Gilligan marche sur les traces de Darin Morgan, sans toutefois l’égaler, en signant un épisode parodique réussi, marqué par des scènes hilarantes, et la présence d’un Darin Morgan parfait encore une fois.
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