I Heard it was a lone gunman

Nous sommes en 1989. A Baltimore. Les forces de polices cernent un entrepôt d’où a été entendu des coups de feu. Une équipe du Swatt investi les lieux. Elle trouve des traces de sang, mais pas de corps. Sous des cartons un homme nu psalmodie “Ils sont là”, il s’agit de Mulder. Peu après elle tombe sur trois zigottos, Byers, Frohike et Langly.
Arrêté ils sont conduit à la brigade criminelle, où Munch, oui le Munch de Homicide, va interroger John Fitzgerald Byers.

Tout a commencé quelques jours plus tôt. Byers qui travaille pour le gouvernement, plus précisément pour la commission de contrôle des communication, il tient un stand dans un salon, et tombe sous le charme d’une femme mystérieuse. Après l’avoir suivi dans les allées du salon, elle fini par lui raconter une histoire concernant sa fille, enlevée par son petit ami, et la seule piste qu’elle possède est une adresse Arpanet. Byers qui est un bon gars accepte de l’aider et utilise son ordinateur pour accéder à cette adresse qui le conduit dans le réseau du ministère de la défense. Malgré ses réticences il finit par le pirater, poussé par le charme de Holly, la femme mystérieuse. Il tombe sur un fichier crypté, ce qui l’étonne tout de même puisque il est censé chercher la fille de Holly. C’est alors que Holly voit arriver son petit ami psychotique et drogué, il s’agit en fait de Mulder.
Byers le fichier sous le bras décide d’aller demander de l’aide à Melvin Frohike, petit inventeur minable de dispositif pirate pour le câble. Plus porté sur l’action ce dernier décide de suivre Mulder. Mal leur en prend puisque l’agent du FBI les coince dans un couloirs et leur révèle sa véritable identité. Cette histoire devient de plus en plus étrange pour nos amis. Surtout quand le collègue de Byers se fait arrêter par l’armée pour avoir pirater le réseau du ministère de la défense, alors que le pauvre n’avait jusqu’alors fait que jouer à Digger.
Notre duo décide de demander de l’aide à Richard Langly qui contrairement aux apparences ne joue pas au poker mais bien à Donjon & Dragons avec des potes.
Grâce à un appareillage sophistique ils réussissent à pirater les ordinateurs du FBI, découvrant que Mulder est bien ce qu’il prétend être, mais que Holly leur a menti. Elle s’appelle en fait Susan Modesky, travaillait pour un laboratoire de recherche du ministère de la défense, est est accusé de meurtre. Pourquoi tout ne peut pas être simple dans la vie ?
Sur ce Susan retrouve nos trois compères dans leur chambre d’hôtel, et leur raconte toute son histoire. Elle a participé à la mise au point d’un gaz provoquant des crises de paranoïa pour le compte de l’armée. Mais quand elle a découvert que le dit gaz doit être testé à grande échelle sur la population, elle à décidé de démissionner, ce qui est loin d’être facile, et qui lui a valu d’être embarqué dans cette histoire. Embarquant au passage notre trio.
Réussissant à décrypter le fichier il découvre l’adresse de l’entrepôt où est stocké le gaz. Se rendant sur les lieux, ils trouvent le gaz. Mulder arrive alors, suivi de peu par des hommes en noir qui n’hésitent pas à tirer dans le tas. Les capsules contenant le gaz explosent et Mulder se trouve exposé à une forte dose de celui ci. Cela aurait être pire puisque les hommes en noir étaient sur le point de le descendre, si Susan ne les avaient pas tué avant.
Pour couronner le tout une équipe de nettoyeur arrive, commandée par M. X. Sous les effets du gaz la vision troublé de Mulder lui fait voir l’équipe de décontamination sous la forme d’alien. Il commence alors à répéter sans cesse “Ils sont là”. Devant son état M ; X. décide de lui laisser la vie sauve. Et avant de partir il met en garde nos trois amis.
Munch bien qu’il est eu du mal à croire aux propos de Byers est contraint de libérer les trois illuminés quand Mulder, ayant enfin retrouvé ses esprits confirme leur version des faits.
Nos amis retrouvent Susan Modesky après qu’elle a tenté de vendre son histoire à un journal, qui bien entendu ne l’a pas crue. Elle enjoint les trois homme de combattre les mensonges du gouvernement, et de faire savoir au plus grand nombre ce qui se passe dans son dos. Elle est capturée peu après par Mr. X. sous les yeux de Byer, Frohike et Langly.

Premier épisode de la 5°saison (dans l’ordre de production, puisqu’il est en fait diffusé en troisième position) cet épisode s’offre le double luxe de mettre les Lone Gunmen au centre de l’histoire, ne laissant à Mulder qu’un second rôle, et Scully sur la touche.
Bourré de bonnes idées, enlevé, et drôle, l’épisode nous conte donc la première rencontre des Bandits Solitaires, dont nous apprenons enfin les prénoms (qui ne sont pas Curly, Larry et Moe). Première rencontre provoquée il va de soit par une femme.
Chaque membre du futur trio s’il possède déjà ses talents dans les domaines du piratage n’est qu’un loser, végétant dans un petit vie minable, à mille lieux de se passionner pour les complots, les techniques de manipulation et les secrets du gouvernement. Ce qui rend leur première aventure d’autant plus drôle quand ils découvrent au fur et à mesure les tenants et les aboutissant de ce qui pour eux n’était qu’une vulgaire histoire de famille (voir leur tête ahurie quand Susan leur parle de l’assassinat de Dallas).
Leur entreprise de dénonciation nous est présenté sous un nouveau jour, ces trois types ne sont pas seulement de doux dingues illuminés, mais des hommes juste, oeuvrant pour le bien de tous. Presque des héros.
Loin d’être un épisode gadget tourné en attendant que Duchovny et Anderson soient libéré par le tournage du film, cet épisode en plus de nous offrir le cross over le plus improbable de l’histoire de la télévision (Homicide rencontrant The X Files) s’inscrit parfaitement dans la ligne narrative des épisodes qui l’entoure visant à déplacer la mythologie de la série des extraterrestres vers un complot gouvernemental cachant des projet militaires inavouables. Le fait d’exposer Mulder à une forte dose du gaz le rendant paranoïaque et lui faisant voir des “petits hommes vert” là où il n’y a rien d’autre à voir que des militaires contribue d’ailleurs, au delà du simple gag, à participer à cette orientation.