2.05 - Sensitivity

Notre champion toute catégorie a retrouvé sa fille aînée. Il est heureux ! Mais pas en tant que père, en tant qu’ex mari bafoué, qui, maintenant a l’ascendant sur son ex femme ! Une autre grande championne, qui n’a prévenu personne - ni Tommy, ni la police - que Colleen avait fuguée depuis presque une semaine… Il n’a cependant même pas l’intelligence d’utiliser cet avantage correctement, en passant par les démarches légales. Non, maintenant qu’il se sent puissant, il s’est mis en tête de kidnapper à son tour ses autres enfants !

La solution sûrement la plus facile, qui lui permettrait de replonger dans l’alcool sans trop de risques. Pas besoin de prouver au juge des enfants/affaires familiales qu’il est sobre, et il a déjà récupère son boulot. Enfin, Chef Paroli est pour l’instant toujours sur son dos, donc gare… Surtout qu’il semble avoir des yeux et des oreilles jusque dans les réunions des A.A. N’est-ce pas Fred ?

En tout cas, on voit que la connerie est héréditaire…

Gavin Père, toujours jaloux de la nouvelle carrière de Teddy, son frère ( ?), son pote ( ?) - j’ai jamais bien su en fait son lien avec la famille Gavin : Tommy l’appelle Oncle Teddy, mais il est possible que ce ne soit qu’un ami de la famille non ? Bon, de toute façon, je n’ai jamais été très fort en version latine, j’étais le roi du faux sens et du contre sens, y’a pas de raison que ça change parce que la langue change… - est forcé de révéler à ses fils qu’ils ont un demi-frère (prêtre) et une demi-sœur (une ex employée de fast food…), des dommages collatéraux de la liaison qu’il a entretenu pendant 35 ans avec sa maîtresse !

Vicodine-Franco se comporte toujours comme un goujat avec son infirmière/dealeuse, trop ravi de se taper un pompier pour tenter d’analyser la situation avec un minimum de recul. Enfin, il faut bien avouer que Franco est un maître es manipulation des femmes : il fait une démonstration de son pouvoir avec Laura, en retournant à son avantage une situation qui aurait pu mettre fin à leur relation.

Quant à Chief, c’est vrai que sa situation conjugale n’est pas des plus simples - il se fait tromper par sa femme, qui n’arrive pas à percevoir qu’il est son mari et non son frère. Il faut cependant qu’il soit à ce point désespéré pour qu’il se rappelle qu’il a un fils, et qu’un fils, ça peut s’occuper de sa mère…

Lou, lui, parvient à régulariser sa situation avec Laura, pas en s’excusant bien sûr, non, c’est beaucoup trop difficile, mais en lui expliquant qu’il est sur la corde raide depuis que sa femme l’a quitté, que ça a été trop de changement dans sa vie, et que ce qu’elle lui demande, c’est un nouveau changement dont il ne pourrait se remettre !

De bons trous du cul, je n’invente rien…

Alors qu’est-ce qui fait que je ne peux m’empêcher de les suivre passionnément dans leurs histoires plus navrantes les unes que les autres ?

Et bien déjà, le réalisme de la peinture de ce milieu. Je ne veux pas généraliser, mais qui a déjà rencontré un pompier, n’a pu qu’arriver à l’équation suivante : pompier = corps magnifique + QI d’une huître ! Et ça fait du bien de voir que les gros cons peuvent être des personnages centraux ! En tant que membre de ce club, je suis content que notre majorité encore silencieuse soit enfin représentée, avec toutes ses valeurs qui font que la vraie humanité, c’est nous ! L’égoïsme, la manipulation, le mensonge, l’apitoiement sur soi même, ce sont des qualités de héros !

Et puis ces gros cons ne sont pas rattrapés avec les fausses bonnes valeurs morales habituelles, qui les auraient tous rendus plus méprisables les uns que les autres… Ce ne sont pas des bigots hypocrites (merci Tommy de te taper Marie Madeleine dans le dos de ton pote Jesus !), ils n’utilisent les valeurs familiales que pour arriver à leurs fins personnelles…

Ils sont la quintessence du politiquement incorrect !

Ils n’ont aucun tabous, ni l’alcoolisme (le speech de Tommy est exemplaire sur le sujet !), ni le racisme (la scène de « sensivity training » pour toute la brigade est réjouissante au plus haut degré…), ni le sexe (l’explication de Gavin Père sur sa liaison est excellente ! « I needed sex ! ». Tommy et Sheila et les petites pilules bleues sont grandioses.)

Ils aiment la baise, ils aiment l’alcool, ils aiment faire partie d’un troupeau, ils aiment leur confort et que le monde tourne autour d’eux ! Comment ne pas se sentir proche d’eux ?

Un petit reproche à cet épisode, le même que pour le précédent… Les aventures de Gavin Père et de Tommy ne m’amusent pas du tout ! Qu’ils aient leur propre sitcom tous les deux sur CBS et qu’ils dégagent de ma série !

A part eux, rien à jeter. Comme d’habitude, rien ne se passe et tout avance… Surtout en ce qui concerne Sheila… Ca sent le roussi pour elle, bien que Tommy n’ait pas vraiment du tout bien suivre pendant ses cours de biologie !

Et enfin, Jésus conduit une Lamborghini…

Allez, trois petites citations, ça a été trop dur de se retenir jusqu’ici, je ne tiens plus.

Mike : « It nice not to have to be the man all the time. »
Franco : « Only you could turn a relationship with a woman in a gay experience. »

Garitty : « I’d rather to be called a chink than a gook. »

Sheila : « Frictions. Have you ever heard of it ? »