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Veronica Mars
2.07 - Nobody Puts Baby in a Corner
I heard my father give the exact same speech one day
dimanche 4 décembre 2005, par
Mes reviews prédisent l’avenir ! Ou alors Rob Thomas les lit ! Vous savez, un peu comme dans ces bouquins d’horreur pour enfants (je lisais des Chair de poule quand j’étais ne primaire, je l’avoue) o๠un mystérieux appareil photo montrait leur mort aux gens, et o๠ne peut pas s’empêcher de se demander si l’appareil photo les avait montrés décapités parce qu’ils allaient mourir, o๠s’ils sont mort décapités parce que l’appareil photo l’avait montré.
Bon, j’avoue, j’aurais pu prendre un exemple un peu plus culturé. Reprenons....
Mes reviews prédisent l’avenir ! Ou alors Rob Thomas les lit ! Vous savez, un peu comme dans la mythologie grecque (je lisais Homère quand j’étais en primaire, je l’avoue) où un mystérieux oracle prédisait leur futur aux gens, et où on ne peut pas s’empêcher de se demander si l’oracle avait prédit l’inceste parce qu’il allait être commis, où si l’inceste allait être commis parce que l’oracle l’avait montré.
Voilà, tout de suite, je me sens plus intelligent. C’est un peu comme quand je rajoute « mais j’ai aussi adoré Mulholland Drive » dans la conversation après avoir avoué que j’avais vu au moins 3 fois chaque épisode de Buffy et que en plus j’écoute Madonna.
Donc, toujours est il que mes reviews prédisent l’avenir. Ou alors que Rob Thomas les lit. (On m’a appris cette semaine que pour bien faire comprendre quelque chose à son audience, il fallait INSISTER). C’est la seule explication que j’ai trouvé. Et non, ça n’a rien à voir avec le fait que j’écris parfois mes reviews après avoir vu les épisodes suivants !
Donc, plutôt que de vous laisser éplucher toutes mes reviews à la recherche d’un indice sur l’identité de l’auteur de l’accident de bus que moi et « My own personal deepthroat » aurions décelé dans l’épisode précédent, je vais en venir au fait : j’ai clamé au et fort il y a quelques reviews que ce que j’appréciais le plus dans la série, c’était le portrait nuancé qu’elle faisait de tous ses personnages. Tous sauf... le shérif Lamb ! Et voilà que quelques épisodes plus tard à peine, Rob Thomas me prouve qu’il est vraiment smarter than me en approfondissant en une seule, simple, parfaite petite phrase ce personnage d’habitude si antipathique. Et ça, mes amis, même l’autre Rob qui vit en Amazonie il ne sait pas faire !!!
Mais comment donc en est on arrivé là ? Est-ce qu’il avoue enfin à Keith qu’il est follement amoureux de lui ? Est-ce qu’il résout l’affaire de l’accident de bus à lui tout seul ? Est-ce qu’on nous révèle par flashback interposé qu’il a tenté de devenir un danseur étoile dans sa jeunesse avant d’abandonner parce que personne ne lui faisait assez confiance pour payer ses études, et qu’il a ensuite perdu son bébé pendant le service après avoir tué l’homme qu’il aimait à cause d’un avion en plastique ?
Non, pas du tout. En fait, tout repose une fois de plus sur les épaules de Veronica. Et Duncan. Parce que, une fois n’est pas coutume, Duncan aide Vero à enquêter cette semaine. Il faut dire que c’est un peu son enquête à lui : en farfouillant dans les vieux e-mails de Meg, il a découvert que celle-ci avait contacté les services sociaux juste avant l’accident pour leur parler d’un enfant qu’elle baby-sittait et qui était, selon elle, torturé psychologiquement par ses parents.
Veronica enquête donc sur le sujet en baby-sittant les enfants que surveillait autrefois Meg. L’enquête est comme d’hab très maîtrisée et nous permet, en bonus, de découvrir en coulisses de la famille du candidat à l’élection municipale de Neptune. Bon, évidemment, on est pas très surpris de découvrir qu’ils ne sont pas impliqués dans cette sombre histoire de maltraitance d’enfant. Pour autant, la mère semble avoir de sérieux problèmes de dépression, il suffit de voir à quel point le reste de la famille panique quand le gamin fait tomber une éponge sur le tapis pour s’en rendre compte. On en saura plus d’ici la fin de la saison, je n’ai aucun doute sur la question !
Cette enquête se finit d’une manière surprenante (enfin, disons que je l’ai vu venir 10 secondes trop tôt, parce que j’ai pris l’habitude de chercher l’alternative la plus surprenante possible à chaque fois pour contrer les méthodes déloyales de Rob) puisque Duncan et Veronica découvre que la victime des abus dont parle Meg n’est autre que... sa propre petite sœur !
Voilà qui a le mérite d’approfondir le personnage de Meg, et d’apporter un début d’explication à son inexplicable survie. Je ne pense pas que cette intrigue soit anodine, à mon avis, les parents de Meg et la rigidité (euphémisme) de l’éducation qu’ils apportent à leurs filles auront une influence sur la suite de cette intrigue. Bon, j’avoue que j’en veux toujours un peu à Rob de ne pas avoir osé aller jusqu’au bout et la tuer, mais plus le temps passe et plus sa survie semble justifiée au niveau de la suite de l’intrigue... On verra bien si ça continue comme ça !
Toujours est-il que pour découvrir tout ça, Veronica et Duncan ont du s’introduire par effraction chez les parents de Meg et que, évidemment, ils se font piquer. Le père les fait arrêter par le shérif Lamb, à qui cette petite écervelée de Veronica essaye d’expliquer la vérité. Expliquer la vérité... à Lamb... tu es bien blonde Veronica ! Sauf que le retournement de situation de l’épisode (Rob a du instaurer un quota je pense), c’est que ça marche ! Lamb retourne seul dans la chambre de la gamine et découvre le coin de placard où ses parents l’enferment pendant des heures et, alors que le père se justifie en expliquant qu’il est la victime ici et qu’il est dans ses droits, le shérif lui répond froidement « C’est drôle, j’ai entendu mon père faire exactement le même discours une fois ». Voilà. La petite phrase qui tue et qui donne en moins de 3 secondes une nouvelle ampleur au personnage et à l’épisode. Prends en de la graine JJ !
Voilà pour l’intrigue principale de l’épisode. A part ça, comme la série se passe quand même toujours au lycée, on voit se mettre en place un sympathique carré amoureux, alors que Veronica rencontre en secret Logan dans les toilettes des mecs pour l’aider à enquêter sur ce mystérieux témoin qui l’accuse de meurtre, et qu’une Kendall (j’avais peur qu’on ne revoit plus Charisma Carpenter, me voilà rassuré) ruinée tente de séduire le riche Duncan dans une scène à l’issue assez incertaine. A propos de couple, je tiens à dire que j’aime de plus en plus celui que forment Duncan et Veronica, leurs soirées télé étant de plus en plus rigolotes à mesure que les épisode avancent. Et puis, pour une fois qu’un couple ne passe pas son temps à faire des trucs romantiques mais ruineux à l’écran, je suis content ! Voilà, c’est dit, je sais qu’ils ne finiront pas la saison ensemble mais en tous cas j’en profite bien pour le moment !
Voilà, je crois que j’ai tout dit sur cet épisode.
Avant de vous quitter, un dernier détail que m’a signalé « My own personal Deepthroat ». Lisez à vos risques et périls !
Rappelez vous de cette scène où Veronica garde un gamin parfait dans une famille BCBG. La mère, qui la prend pour une amie de Meg, lui demande explicitement de ne pas faire venir son petit copain, n’ayant visiblement pas trop apprécié la fois où Meg avait ramené le sien. Sauf que voilà, quand Veronica mentionne au téléphone à Duncan tous les baby sitting qu’il a fait avec Perfect Meg, celui-ci semble sincèrement surpris au bout du fil... et dans la mesure où la conversation est interrompue de façon très pratique pile à ce moment là par l’arrivée de Logan, on n’en saura pas plus. Alors, Megan voyait elle un autre homme après sa rupture avec Duncan ? Si oui, pourquoi l’avoir caché alors que Duncan ne se gênait pas pour se montrer avec Veronica ? Etait-ce un homme marié ? Un acteur célèbre amateur de filles de 17 ans ? Un candidat à l’élection municipale ? Et, surtout, cette relation était elle assez compromettante pour le pousser au meurtre ?
La réponse nous attendra sûrement dans un prochain épisode !