12.11 - If Not Now

Bon, cette fois je vais tacher de ne pas perdre deux semaines à repousser l’écriture de cette review, même si mon enthousiasme pour cet épisode est proche du néant. Je ne sais pas si c’est un réveil brutal mais je n’avais encore jamais trouvé la série aussi niaise et nulle que depuis deux épisodes, ça commence à me faire peur.

Il s’agit pourtant de David Zabel au scénario, on ne peut pas dire que ce soit un newbie qui ne connaît pas la série.

Pour faire suite à l’épisode précédent, tout tourne autour du choix à faire pour garder ou non un enfant.
On met donc en parallèle Abby et ses problèmes existentiels : Je suis vieille... Je ne sais pas où j’en suis avec Luka... Ce n’est pas le bon moment.
Et Amanda, une patiente adolescente de 15 ans qui se retrouve enceinte après un viol, et dont les convictions religieuses de sa famille viennent perturber toute réflexion logique sur ce sujet.

Le problème ainsi posé, on sait malheureusement qu’une des deux femmes avortera et que l’autre gardera son enfant. Il ne s’agit en rien de prescience mais bien d’une lecture habituelle du système d’écriture de la télé. Je peux vraiment dire que j’aurais été complètement surpris si un autre cas de figure c’était produit.
Pire, en montrant dans les trois premiers actes de l’épisode par des flashback, tous les doutes d’Abby lorsqu’elle se trouve au contact de patient en rapport avec l’enfance, et en montrant Amanda acceptant avec résignation de garder son enfant sous la pression de sa religion, on sait déjà qui finira par garder l’enfant.

L’écriture est donc ici complètement cliché. Cliché dans le sens : sans aucune originalité et non pas comme gimmick récurant d’un caractère du style : blonde écervelée, sportif frimeur et tête à claque, etc.
On suit donc sans surprises ces deux histoires jusqu’au moment où Abby se décide à garder son bébé et Amanda à se faire avorter. Bref on se retrouve dans le cas 1 de ma précédente revue... Et ce n’est pas pour rien que je l’avais mis en premier.

Ce n’est pas l’affrontement entre Luka le catholique et Neela la cartésienne à propos d’Amanda qui y changera grand chose, même si Zabel aura le bon goût de ne pas faire de Luka plus boulet qu’il ne l’est.

Pour contrebalancer tout ce pathos on a droit à deux storylines qui sortent du cadre de l’hôpital.
La première.
Ray profite de l’occasion où Kerry est admise comme patiente aux urgences pour demander des congés exceptionnels, lui permettant de partir en tournée avec son groupe. Kerry refuse bien évidemment et au détour de la conversation Ray se fait piéger et se retrouve à démissionner. Sauf que pas de chance (sacré Zabel il en maque pas une) le groupe a décidé de faire quelque petit changement. Serait-ce la fin de Shane West aux urgences ?
La seconde.
Le passé de Clemente arrive au plus mauvais moment. Jodie (le très sexuel personnage de Callie Thorne) est considérée comme personne disparue, vu qu’elle a quitté son flic de mari sans rien dire. Et les flics de Chicago, commencent à en faire voir de toutes les couleurs à Vic. L’instinct grégaire corporatiste se retrouve partout. En tout cas la grande gueule de Vic Clemente ne risque pas de rester très longtemps au Cook County puisque Jodie semble vouloir rester avec lui, pas sur que les flics acceptent ça. Aller on reprend un titre des Rita Mitsouko... Les histoires d’Amour finissent mal en général...

Oh et tien, Neela voudrait bien aller en chir. Ca, c’est le genre de truc qui pourrait être sympa à suivre, même si ça prouve encore que Neela est la copie conforme de Carter.