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Urgences
12.15 - Darfur
I’m back baby !
dimanche 5 mars 2006, par
Rien de tel pour relancer une franchise que de faire appel aux anciens, et c’est bien pour ça que je suis de retour aux manettes des reviews de la série après l’intermède, pas terrible, de Gepetto. Et oui à l’heure o๠j’écris ces lignes je ne sais toujours pas quel fourbe rédacteur se cache sous ce pseudo.
Mais je ne suis pas le seul à revenir dans Urgences, notre bon docteur Carter vient nous faire un petit coucou africain. Et ça pose un problème.
J’aime les épisodes hors des urgences, c’est généralement l’occasion de se pencher sur un problème important dont nous n’avons pas toujours conscience. Mieux, j’aime les épisodes africains de la série car ils permettent aux scénaristes de réellement s’exprimer.
Malheureusement cet épisode est le plus faible de ce que je pourrais appeler l’arc africain.
Une des raisons principales tient au fait de la double narration, alternant les scènes en Afrique et les scènes à chicago. Ce va et vient permanent donne l’impression d’une hésitation sur le véritable sujet de l’épisode et affaiblit chacune des storylines. Surtout que l’intrigue africaine est plutôt assez cliché.
L’autre raison concerne Carter, quelque soit l’attachement au personnage, cela fait 14 épisodes qu’il a disparu de la série, difficile donc de s’intéresser à ce qui peut lui arriver, surtout que cela n’a rien à voir avec tout ce qui se passe à chicago. N’ayant aucune interaction avec le Coock County on a l’impression de regarder une autre série lors des scènes africaines. Il aurait mieux valu transporter un membre du staff du County en Afrique pour que cela puisse avoir un minimum d’impact sur cet épisode... Même si...
Prenons un exemple imaginaire, c’est comme si les membres de la rédac actuelle d’EDUSA décidaient d’arrêter, et qu’ensuite la nouvelle rédac les invite pour critiquer des épisodes mais qui n’ont rien à voir avec la ligne éditoriale mûrement réfléchit de ce nouveau EDUSA... Ca ne marcherait pas, ben là c’est pareil.
En tout cas, pointer du doigt la situation critique qui se développe au Darfour, où les milices Janjaweed poursuivent un véritable nettoyage ethnique envers les populations non arabe (il s’agit ici bien d’ethnies et pas seulement de couleur de peau) sans doute soutenus en sous-main par le gouvernement de Khartoum, a au moins le mérite d’en parler vu le peu de couverture médiatique que cela suscite dans les médias occidentaux depuis deux ans.
Dommage que le discours ait été aussi mal présenté.
Pourtant, la production avait mis le paquet.
Si en 2003 la forêt Hawaiienne avait plutôt bien servi comme cadre au Congo, cette fois Eric Zabel et les autres producteurs ont carrément déplacé une équipe dans le désert du Kalahari, en Afrique du sud, pour recréer le Soudan. Cela renforce encore plus le côté authentique de ce qui s’y passe.
Au niveau du cast, Mary McCormack, en vacances de the west wing, a repris son rôle de Debbie aperçue dans les épisodes "the lost" et "Makemba", en plus, la production s’est permis de prendre Eamonn Walker, ancien pensionnaire de Oz, pour jouer un des docteurs sur place. Bref du beau monde selon mon opinion.
Pour ce qui se passe à Chicago :
Luka et Abby recherche les noms pour leur jumelles.
Pratt et Neela, qui fait sa rotation en chir, s’affrontent sur un patient heurté par un mini van. Neela n’a pas écouté Pratt et le gamin a failli y passer. En même temps je la comprends, vu le nombre de connerie que dit ou fait Pratt, c’est dur de croire que parfois il peut avoir raison.
Le gamin a été heurté par le père alcoolo de KJ, celui-là même que Pratt avait sauvé des flics la dernière fois. (vous voyez bien qu’il ne fait que des conneries le boulet !)
Jodie se réveille enfin et Clemente respire un peu mieux. Faut dire que quand vos collègues vous soupçonnent d’avoir tirée sur votre maîtresse, ce n’est pas évident à gérer.
Malheureusement pour lui cette affaire n’est pas terminée, le mari de Jodie semble décider à lui faire la peau, et pour couronner le tout Luka n’est pas chaud pour le garder aux ER, mais Kerry a plus de souplesse envers ce pauvre Victor. Dr. Clemente is an excellent physician with some personal issues. That’s certainly nothing new around here. Go Kerry go !
Ah oui ! Morris a fait rire deux minutes, c’est vraiment le nouveau Pratt.
Bon le Darfour ce n’est pas fini, j’espère quand même que le mode de narration va changer et éviter de rester le cul entre deux chaises.