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Urgences
12.17 - Lost in america
Fast-forward
mercredi 19 avril 2006, par
Le syndrome de la page blanche est quelque chose de terrible, surtout quand je dois écrire un texte d’intro sur une série sans en donner le moindre indice. Néanmoins, je pense que je peux dire que l’épisode mélange assez bien le drame comme les moments d’humour. Et hop ! Une intro d’écrite sans trop de difficulté.
Et pourtant je suis d’accord avec Jéjé, pourquoi il n’y a pas de système de fast-forward pour les reviews, faudra vraiment y penser pour une éventuelle nouvelle charte, ça permettrait de passer cette critique de manière élégante.
Oui je sais ça peut surprendre alors que j’ai dit que l’épisode mélange assez bien le drame comme les moments d’humour, ce qui en ce moment pour la série signifie presque de la qualité.
Alors oui, l’épisode n’est pas mauvais. Oui, l’intrigue avec Shohreh Aghdashloo (le sexe symbole de Phil depuis ses performances dans 24) est intéressante. Oui, Morris est utilisé comme d’habitude en tant que bouffon de services, mais pour une fois ça marche. Oui, Neela est encore une fois très bien et amène, elle aussi, ses moments d’humour.
Et pourtant je ne sais quoi dire sur cet épisode que je n’ai pas déjà dit depuis que je critique la série. Enfin critiquer c’est un peu exagéré, d’après certain spécialiste des séries télé qui en parle à la radio, tout est à faire sur le net, donc ce que l’on fait sur edusa depuis quelques années ne sert à rien, puisque de toute façon la critique de série ne peut passer que par la forme journal sur papier.
Pour en revenir à la série et à cet épisode, il est meilleur que le dernier en étant déjà en prise avec l’actualité. L’histoire de Morris est la suivante : Une bande d’enfants de différent âge tient à le rencontrer car il est leur père. En effet ce bon Archie avait généreusement donné son sperme à une banque et la bande des petits rouquins voulait connaître leur père.
Cela fait écho à une histoire qui a eu lieu en Virginie où un certain nombre de femmes ayant le même donneur comme père de leur enfant, le donneur 401, cherchaient à se connaître puisqu’elles partageaient une même connexion.
Comme si pour ces femmes (dans la réalité) ou ces enfants (dans la série), il fallait absolument tenter de recréer l’idée d’une famille normale. Pour les uns en recherchant leur père et pour les autres en se réunissant parce qu’elles ont le même père pour leurs enfants.
L’autre histoire principale concerne une jeune femme d’origine turque qui arrive aux urgences après avoir été poignardé. Malgré tous les efforts de Luka et de Clémente, celle-ci ne pourra pas survivre à ses blessures à l’immense peine de sa mère, jouée par Shohreh Aghdashloo.
Mais le pire est la raison de son attaque, il s’agit d’un crime d’honneur. Réfugiée politique, la famille Kardatay c’est plutôt bien intégré, surtout Nimet, la fille. Mais sortir avec un américain blanc de peau et sans doute chrétien ne devait pas plaire aux potes fondamentalistes de son frère.
Même si les crimes d’honneur ne doivent plus être aussi inusités dans le monde arabe, bien que dernièrement en Turquie un fait divers de ce genre à secouer le pays, ça au moins le mérite de donner une bonne storyline, qui pour une fois se concentre sur le patient plus que sur les médecins.
Bien qu’encore une fois on stigmatise la différence entre les musulmans et l’occident chrétien en les montrant, il me semble, sous un jour rétrograde.
Neela a aussi une bonne intrigue. Sa première conférence publique ne va pas se passer comme elle le souhaite, un petit moment de détente entre-coupant le drame de la famille Kardatay. Et puis Neela à une épiphanie avec l’aide de Dubenko sur son étrange relation ave Ray. Elle décide donc de mettre fin à la colocation.
Quant à Sam elle est presque prête à lâcher les urgences pour travailler comme aide soignante d’un particulier.
Vais-je-me re-motivé pour la fin de saison ?