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House
2.14 - Sex kills
We’re going to cure death ?
jeudi 6 avril 2006, par
Gà¢chons le suspense tout de suite : très bon épisode. Et si vous voulez savoir pourquoi, lisez la suite. Sinon, vous pouvez entamer une grille de mots croisés. Hum... redacteur d’EDUSA qui prend peur devant la tà¢che...en 5 lettres....Houlà ...pas facile, ça...
Non mais c’est vrai, quoi, autant parfois il est facile de résumer des intrigues médicales, autant parfois c’est un vrai parcours du combattant.
Et pour parachever le tout, ce n’est pas une ni deux mais bien trois énigmes médicales qui m’attendent.
Pfff...
Mais vous aurez bien compris que si je hurle contre l’esclavage et contre le CPE (Carrément Pas Evident), c’est d’abord parce que le contenu de l’épisode est particulièrement intéressant.
Avant de demander le retrait du Carrément Pas Evident dans les scenarii de House, il faut que je termine mon contrat d’employé précaire au sein d’EDUSA. Ben oui, vous l’aurez tous remarqué, je suis en retard, et mon boss à moi il est pas content. Ca va encore se finir aux prudhommes, c’t affaire.
Story 1
Aujourd’hui c’est Warren qui rend visite à House. Enfin il s’appelle Tony dans la série, mais pour le buffymaniaque qui sommeille en moi il s’appelera à jamais Warren. Warren, donc, pratique la zoophilie, en ayant une tendresse particulière pour les vaches. Ceci l’ennuie beaucoup, et il voudrait être castré chimiquement pour résister à la tentation.
Seulement voilà, notre doc’ détective va s’apercevoir que Warren n’est pas vraiment attiré par les vaches, mais qu’il a simplement peur de "craquer" avec sa belle-mère qui se balade en bikini et lui fait des massages.
Oui, c’est gros, c’est énorme, mais avec un personnage comme Warren, ça marche.
Tonton House accepte donc de lui délivrer les médocs pour 3 mois jusqu’à ce qu’il termine ses études et puisse s’éloigner de la tentatrice.
Story 2
Vous l’aurez compris, le thème de l’épisode, c’est le sexe. Pas étonnant donc que le cas du jour soit une personne de 65 ans qui a une maladie sexuellement transmissible. Tout ça parce qu’il a recouché avec son ex (qui la trompait régulièrement quand ils étaient mariés).
Enfin, ça c’est que croyait l’équipe. En fait suite à l’ingestion de fromage, ce monsieur a développé des bacteries dans son estomac qui n’a pas joué son rôle (à cause des anti-acides qu’il prenait régulièrement). Mais ouf, les fromagers français ne sont pas en cause, il s’agit de low-fat american cheese.
Malheureusement le diagnostic arrive trop tard, et suite à un arrêt, le coeur est sérieusement endommagé. Il faut transplanter.
House aura beau essayer de défendre son patient, les comités d’éthique préfèrent donner la priorité à des jeunes qu’à des personnes de plus de 65 ans. D’ailleurs House lui-même acceptera cette décision. A moins que...
Story 3
C’est là que House entend parler d’une personne qui est morte aux urgences. Vu son état (elle est grosse et elle a une hépatite C), ses organes ne peuvent pas être récupérés (même si elle a une carte de donneur.
House devra batailler avec son mari (Greg Grunberg venu faire un petit coucou sur la FOX). Les scènes sont d’ailleurs cruelles, et évidemment avec le doigté habituel de House, il finira par se prendre une bonne correction.
House, pas Greg. Greg Grunberg, pas Gregory House. Faut suivre. Pfff...
Greg convaincu, il reste à soigner le coeur. C’est là le génie de l’épisode, puisqu’il s’agit de soigner un organe d’une personne défunte, et le plus rapidement possible car le receveur potentiel est mourant. Personnellement je n’ai pas le souvenir d’avoir vu ça dans une série médicale. Mais bon, vu que j’ai un Alzheimer débutant, tout est possible.
Le coeur est trop gras, mais il est suffisant pour une personne âgée, par contre on ne peut pas transmettre l’hépatite C au receveur.
Mais heureusement ce n’est pas une hépatite. Une infection ? On met une dose d’aintibios 20 fois supérieure à la normale (car on peut se permettre une toxicité vu qu’elle est morte), mais rien n’y fait. On doit arrêter le traitement sinon le coeur sera endommagé.
S’agit-il de toxine ? Greg accompagnera House pour fouiller la maison et découvrira quelques secrets sur sa femme (elle se colore les cheveux, prend ds pilules pour maigrir, etc...).
Dans le même temps, Cameron apprend que sa femme avait une liaison avec un adolescent. House cachera la vérité à Greg pour ne pas retarder le traitement (car après plusieurs hypothèses, c’est confirmé, c’est une gonorrhée).
Il est malheureusement très urgent d’effectuer l’opération, et le coeur infecté est finalement transplanté. Ce qui sauve le receveur. A son réveil, il apprendra qu’il a une gonorrhée en phase de traitement, mais ce n’est pas grave, puisque son ex est revenue auprès de lui.
Et toujours dans le rayon "sexe, infidélité et rebondissements", Greg avoue à Cameron qu’il a trompé sa femme une fois et qu’il lui a refilé sa gonorrhée. Ouch ! Les apparences ne sont pas toujours celles que l’on croit, c’est ce qui nous attend également avec l’histoire de Wilson.
Wilson
En cerise sur le gâteau, Wilson s’apprête à avouer/se faire pardonner quelques infidélités (pas bien méchantes vu que le cadeau est une boîte de chocolat). A la fin de l’épisode, Wilson, malheureux, emménage chez House : non, sa femme ne l’a pas mal pris, sa femme ... le trompait.
Riche idée d’exploiter Wilson, un personnage que j ’aime beaucoup. On l’avait déjà vu flirter dans un épisode précédent, et je me demandais quand est ce qu’on verrait une histoire se développer autour de ce thème.
Quotes
Et enfin, pour parachever le petit chef d’oeuvre (allez, osons sortir les mots qui fâchent Jéjé), l’épisode est rempli de citations assassines.
Celle-ci passe quasiment inaperçue :
"Norwegian chocolate. Frankly, you buy that stuff, the terrorists wins."
Quant à celle-là, elle est génialement interprétée par Hugh Laurie :
"-we’re going to cure death ?"
"-(rire terrifiant de House) : I doubt it"
Excellentes storylines, tant du point de vue médical (très dense, mais aussi très passionnant), que du point de vue drama (Wilson), des guests ou de l’humour (House est en pleine forme).
Un parfait condensé de ce qui fait la réussite de la série.