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9.03 - Insurrection

Les Révoltés du County

Insurrection

dimanche 14 septembre 2003, par feyrtys

Où le téléspectateur découvre ébahi que la nièce de Keith dans Six Feet Under se drogue et se prostitue !

Le poltergeist du bon docteur Green doit rôder dans les défibrillateurs des urgences parce que le docteur Carter se transforme peu à peu en Marc Green ! Attention Carter, bientôt tu vas perdre tes cheveux !
Quand le docteur Chen se fait menacer par un revolver et qu’Abby se retrouve elle aussi en danger, le sang de Carter ne fait qu’un tour et il décide de se la jouer à la Spartacus (dixit Romano) et d’organiser un piquet de grève. Notez bien qu ?en 9 saisons, c’est seulement la troisième grève aux urgences, après le personnel d’entretien et les infirmières qui se mettent en arrêt maladie organisé. M ?est avis que ça manque de syndicalistes français au Cook County !

Bon, Carter obtient ce qu ?il veut, à savoir des détecteurs de métaux, mais doit pour compenser les coûts licencier froidement trois infirmières parmi les plus anciennes et en recruter trois autres tout juste sorties de leur école. Mais cela, ce n ?est pas montré, alors que faut-il en penser ? Que les infirmières que nous connaissons vont être kelleyrisées à leur tour ? Qu ?elles seront remplacées par de nouvelles recrues peut-être pas toujours compétentes ? Ca pourrait être un ressort scénaristique mais également un risque, car le téléspectateur compte sur ses fidèles infirmières (et infirmiers) pour garder ses répères dans une série ou les protagonistes se sont succédés au fil des saisons. Attendons de voir quelques épisodes pour savoir comment ces licenciements vont être traités.


Un épisode dont Carter se sort avec une aura de leader et de bon samaritain, il lui manque toujours du poil au menton pour être tout à fait convaincant mais c’est un début ! Suzan soigne un patient souffrant de la maladie de Huntington, dont la mère, épuisée, a déjà vu mourir son mari de la même maladie. Le dévouement et la profonde détresse de cette femme sont particulièrement bien montrés, sans violon ni larmes de désespoir. Quand les scénaristes s’y mettent, ils arrivent à émouvoir et à faire réfléchir sans forcer sur le pathos.