LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires

Accueil > Critiques > Critiques en Pause-pipi > Urgences > Saison 9 > Syphilis quand tu nous tiens ?

9.12 - A Saint in the City

Syphilis quand tu nous tiens ?

Un Saint dans la Ville

dimanche 12 octobre 2003, par feyrtys

Où Kerry Weaver décide de couvrir un homme politique en dissimulant les résultats de ses analyses, où le Père-Carter se déguise en Père-Noël, et où Suzan nous fait une belle boulette avec Kerry...

Previously on « Urgences » : Le Père Carter avait soigné un vieux médecin récalcitrant et franchement désagréable. Mais le petit vieux était parti avant d ?avoir ses résultats. Evidemment, Carter découvre qu ?il souffre de diabète et qu ?il faut qu ?il change son traitement très rapidement. Seulement le vieux médecin, lui, ne veut pas revenir aux Urgences, alors qu ?il a de nombreux patients à s ?occuper. Son assistante essaiera de convaincre le Père Carter de se déplacer jusqu ?au cabinet du vieux médecin. Oh, bien sûr, il ne suffira pas d ?insister bien longtemps pour que le bon docteur Carter soit convaincu de la nécessité vitale de rendre une petite visite à ce patient ? Mais avant ça, il doit se rendre à une petite sauterie mondaine pour remettre un chèque de 10 ? millions de dollars (et non pas 10 000 comme le pensait naïvement la très désintéressée Abby) à une association caritative. Lors de cette petite fête, on rencontrera la si délicieuse grand-mère du Père Carter (qui est par ailleurs l ?ex belle-mère de Charlotte York de Sex And The City), chaleureuse et enjouée à souhait. Après avoir gentimment cassé Abby (« Il y a eu tant de personnes dans la vie de John ? »), elle demande à Saint John s ?il souhaite reprendre la place de son père et devenir trésorier de la Fondation Carter. Ce qu ?il refuse. Et oui, notre Saint John, il est peut-être pas loin d ?être canonisé, mais en attendant, les responsabilités, il les fuit ! Sous prétexte que la fortune de sa famille a des origines déplorables (comme la majorité des grosses fortunes d ?ailleurs), il ne veut pas s ?investir dans la Fondation. Mais, objecte notre décidemment très désintéressée Abby, « tu pourrais utiliser cet argent pour des causes justes ! ». Après Saint John, Chevalier Carter ? Bientôt il donnera de l ?argent à Shirley pour qu ?elle s ?achète à manger. C ?est bien en plus c ?est déductible des impôts.
Je vous passe la morale à deux sous qui conclue l’entretien entre le vieux docteur et Carter, mais franchement, AU SECOURS !

Kerry, elle, s’en fiche de la morale, et s ?occupe particulièrement bien du Conseiller Bright, un homme politique visiblement très influent si on estime ça au nombre de journalistes et de caméras devant les Urgences à son arrivée (il a fait une chute). Suzan Lewis procédera à un premier examen et détectera des symptômes de syphilis. Après examen, ce diagnostic sera confirmé, mais Weaver dissimulera les résultats. On commence à la connaître la Weaver, et ça ne m ?étonnerait pas qu ?elle ait fait ça pour récupérér des budgets pour l ?hôpital ! C ?est pas mal joué si c ?est fait exprès, sinon, c ?est du simple léchage de bottes et ça ne vaut rien.

Un couple arrive aux Urgences à la suite d ?un accident de voiture. La femme ne survit pas mais reste un temps branchée à un appareil respiratoire. Seulement voilà, le mari, qui a besoin d ?une opération très rapidement, ne se résout pas à abandonner sa femme sachant qu ?elle va mourir dans peu de temps. Kovac sait que la vie de son patient est en danger s ?il reste trop longtemps auprès de sa femme. Il décide donc de tricher et de retirer des électrodes, simulant l ?arrêt cardiaque définitif.
Et comme il ne réfléchit pas aux conséquences, il se fera gronder par Weaver ! De toutes façons, à part elle, personne ne réfléchit jamais aux conséquences dans cet hôpital ? D ?ailleurs, il ne va s ?arrêter là : il va s ?emporter contre un homme, le soupçonnant de battre son fils. Or, ce n ?est pas le cas : le garçon se fait mal exprès pour passer du temps avec son père ? Il est des journées comme ça, où il fait bon rester chez soi ! Ces temps-ci ça devient une habitude pour le docteur au grand c ?ur !

Pratt quant à lui fait aussi n ?importe quoi avec une veuve et ses enfants. La femme s ?occupe seule de ses deux enfants, mais elle souffre d ?une pneumonie grave. Elle ne veut pas que son fils aîné, Doug, vienne la voir et s ?occupe de son frère et de sa s ?ur. En effet, le jeune Doug est drogué. Pourtant, Pratt, persuadé que le frère saura s ?occuper de sa famille comme lui l ?a fait avec Leon, appelle Doug. La mère est furieuse. En plus, elle finit par clamser. Et le frère aîné se fait la malle. Mais comme Pratt a quand même une bonne étoile malgré tout, Doug finit par revenir pour s ?occuper de son frère et de sa s ?ur ? Tout finit bien (enfin presque).
Il est énervant ce Pratt quand même, à ne jamais se remettre en question. Tant d ?assurance ça finit par agacer.

La boulette du jour revient à Suzan Lewis, qui, dans un grand moment de quasi hystérie, offre un cadeau pour le bébé de Kerry. Ahem ahem... t ?aurais mieux fait de continuer à faire semblant de l’avoir oublié le bébé ! parce qu ?elle n ?est plus enceinte notre chère Kerry Weaver ?


Mouais ? Je n ?ai rien trouvé de particulièrement intéressant dans cet épisode. Ni la mauvaise conscience de Carter, ni l ?attitude de Pratt, ni celle de Weaver face au Conseiller ? Rien de transcendant, vraiment, j ?en viens à me demander quand est-ce qu ?un épisode de cette me fera vraiment vibrer !
Mais où est passé Romano ? c ?est pas qu ?on manque de bons mots, mais si en fait, on en manque, reviens Robert ! J ?ai un bras à la maison !