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1.11 - The Beatles

Live at the NBC

Les Beatles...

vendredi 7 février 2003, par Mad_Dog

Cool ! Je me dévoue pour dépanner sur Américan Dreams et je tombe sur un épisode centré sur l’un de mes groupe préféré : Les Beatles.

Avec du recul, ces types sont incroyablement rassurant : ils ont prouvés qu’on pouvait monter un groupe de Boy’s Band avec des types coiffés au bol, enserré dans un costume à papa, maigre comme des clous et au physique peu engageant : ( Vous avez vu le pif et la taille de Georges Harrison ? Les dents de devants de Paul Mc Cartney ? Et John Lennon... il était myope comme une taupe !) Plus tard dans leur carrière, ils prouveront qu’on pourra être incroyablement populaire ET faire de la bonne musique qui plaît aux filles

Mais bon, revenons à leur période 60’s, où ils n’en sont qu’à leurs premiers singles vendus : She Loves You, Please Please Me et I Want to Hold your Hand. C’est celui-ci qui va déchaîner le public d’American Bandstand en étant classé à la première place. Tout le prologue de l’épisode est basé là dessus, entre les producteurs de l’émission qui commence à se rendre compte du phénomène ("C’est encore plus fort qu’Elvis") , une gamine qui met tout les téléviseurs du magasin du père Prior sur une interview des Beatles, Meg et Roxane qui minaudent sur Ringo Star et les candidats coiffés à la Beatles. La fin se termine en danse et chant généralisé des protagonistes sur "I Want To Hold Your Hand", (qui pour l’anecdote se trouve en 1ere place au dessus de standards comme "She Loves You", "You don’t Own Me", etc... )ce qui m’a un peu agacé, mais qui finalement reflète bien l’engouement limite hystérique généré par les Beatles pour les jeunes ( et pas que les filles, rappelons-le) de l’époque,

Une fois le prologue posé, voici les différentes intrigues :

Can’t Buy my Love :
Alors que Meg entre dans sa chambre pour quémander de l’argent pour s’acheter un disque des Beatles, (avec des airs de gamines de 9 ans devant le dernier numéro d’OK Podium) Jim lui explique qu’il vient de recevoir une lettre de l’université de Notre Dame expliquant qu’il ne recevra pas de bourse d’étude, ce qui la casse un peu dans son élan. Après des hésitations, il en fait part au repas familial. Après une discussion père/fils, Jack se propose de trouver de l’argent pour la première année de Fac de son fils, même s’il ne sait pas où chercher les fonds nécessaires. Pendant qu’il tente de les trouver auprès d’un de ses frères, Ted, Peter (l’autre frère) insiste pour lui venir en aide. Ted accepte finalement de le recevoir, même si cela semble mal barré (il n’a même pas acheté de téléviseur chez Jack, mais chez un "bon ami du frère de se sa femme", ça situe un peu le personnage) il accepte de lui prêter de l’argent... à condition d’avoir la moitié du magasin. Jack dit oui au grand dam d’Helen et de Peter.
Des poids s’ajoutent sur les épaules de Jerry : il comprend qu’un de ses collègues se fout d’avoir un futur pourri, du moment qu’il sait "qu’un de ses meilleurs pote jouera au football pour les Irlandais" et sa mère lui rappelle toute la confiance que la famille à en lui. Lorsque Ted arrive au magasin et fouine dans les affaires, Henry et Jack comprennent que les choses risque de changer.
Finalement sur les conseils de leur "femme", les deux hommes décident d’en parler ensemble. Ils coupent la pomme (ou la tarte au miel, c’est comme vous voulez) en deux, et estiment que Leehigh ferait une meilleure université, (qui elle, propose une bourse.) Jack refuse donc la proposition de son frère, et conserve son magasin.
Fin de l’arc sur Notre Dame entamé depuis quelques épisodes. Jerry accepte de faire des concessions, d’autant plus que comme le fait remarquer Meg, "Leehigh, c’est plus près d’ici" (autrement dit : Jerry restera dans la série à la seconde saison.) Une intrigue qui montre à quel point la réussite scolaire est une préoccupation des personnages et qui permet de découvrir Ted, l’autre frère de Jack, considéré comme "une ordure" par Peter.

All the lonely people, Where do they are belong.
Ses copines du salon de coiffure reprochent à Helen d’avoir quitté leur club de lecture, et de lire des bouquins trop compliqué pour eux. Elle invite ses amies à aller voir "Lolita" (de Kubrik) mais elles préfèrent aller voir "Cléopatre" (Avec Elizabeth) ou voir les Beatles pendant le show d’Ed Sullivan. Alors que toute sa famille reste devant le téléviseur, elle décide finalement d’y aller seule. Après tout, c’est une femme.
Helen évolue doucement. Ici, elle se rend compte à quel point elle peut évoluer culturellement au dessus des ses anciennes "copines", et du choix qu’elle décide de faire entre sa culture personnelle et la compagnie des autres femmes au foyer.


All you need is love
La Beatlemania touche aussi le magasin de Luke, surmené et en rupture de stock de disques des chevelus de Liverpool. Dans son dos, Meg se pose des questions, vu qu’ils ne sont pas embrassé depuis 27 jours. Roxane l’invite au Bandstand afin que voir comment il va se présenter vis-à-vis de Meg. Alors qu’elle tente d’empêcher Luke de venir, celui-ci insiste parce qu’ils sont... Le téléphone sonne, avant qu’il finisse sa réponse. Pendant que les Shirell’s (ne me regardez pas comme ça, moins non plus je ne sais pas comment ça s’orthographie...) sont en train de se disputer en arrière plan, Meg demande aux producteurs de l’émission si "son cousin" peut venir à l’émission, ceux ci acceptent pour "une seule fois" comprenant bien qu’elle parle de son petit copain.
Malheureusement, Luke se présente seulement comme "Luke Folley", même devant le partenaire de danse de Meg. Elle n’arrête pas de lui jeter des coups d’oeil pendant son tour de danse (les Shirell’s chantent "chomp" à ce moment là) et finalement, devant l’insistance du producteur de l’émission, il avoue qu’il est.... son ami.
Finalement, après une dispute il avoue sa timidité : il ne savait pas si elle en avait envie. Avouant qu’ils en ont autant envie l’un que l’autre ils commencent à se dévorer des yeux et à s’embrasser. Apparemment, Luke à un ticket pour rouler avec elle. Ils sont arrêtés par Roxane qui leur remarque que le show d’Ed Sullivan va bientôt commencer.
Pour taper un peu plus sur le clou, devant la famille Pryor, Luke sans jouer au bad boy, dit explicitement que Meg est sa petite amie.
Les choses évoluent aussi entre ces deux là. A noter le rôle du jeune producteur du Bandstand qui va aider Meg à faire parler Luke et dont les apparitions sont de plus en plus importants. Le tout donne une petite bluette assez comique, puis romantique qui se suit toujours aussi agréablement.

Abbey Road
Will s’identifie aux Beatles d’abord en portant la même coiffure de cheveux qu’eux, et comme tout les petits chrétiens de l’époque, doit apprendre le nom des apôtres par coeur. D’ailleurs Paty doit les lui apprendre, sinon elle sera privée de regarder les Beatles à la télévision. Elle tente de le faire gruger en inscrivant les noms sur ses mains, mais il doit se les laver avant et rate. Après tout, la religion, c’est une route longue et sinueuse. Elle réussit finalement à lui faire apprendre 5 minutes avant que tous ensemble, maintenant, ils puissent regarder l’émission.
Toujours les petites histoires d’enfantillages entre Will et Patty. Ici, on a un parallèle entre l’importance de l’éducation religieuse des 60’s et l’importance des Beatles pour les gamines de 8 ans.

A Days in a Lifes

- Les Beatles sont partout : Dans American Bandstand, dans les disques commandés par Luke, sur la platine de Patty, sur les téléviseurs du magasin de Jack, que ce soit en interview, dans les infos, en disque, en phénomène sociologique. Patty en parle au repas, les copines de coiffure d’Helen en parlent, bref, tout le monde en parle. A noter, que l’épisode est centré sur le passage des "Quatres jeunes dans le vent" à l’émission d’Ed Sullivan. Une émission qui à due avoir un impact énorme à l’époque puisque Code Quantum et Dark Skyes se sont aussi servi de cet événement comme ressort d’épisode. ( Pour la petite histoire : Sam était un pianiste aveugle jouant au Carnagy Hall à 100 mètre de l’émission, tandis qu’Eric Close devait empêcher que les ET ne diffusent des ondes subliminales pendant le show.)

- Henry astique des téléviseurs sur lesquels ont peut voir un vieux film de Sf bien catastrophique.

- Le producteur reçoit un coup de fil de sa mère qui lui demande combien de temps il va encore attendre avant de se marier. (Ca doit sûrement avoir son importance pour les futurs épisodes.)

- Helen achète les premiers plats surgelés.

- Meg achète un magazine pour ado appelé "Teenzine".

- Le partenaire de danse de Meg surnomme Luke "Clark Kent" (Haaaa ! Enfin quelqu’un qui fait cette remarque, depuis le temps que je l’attendais..)

Sachant qu’Usher et d’autres stars pop américaines jouait des chanteurs célèbres de la série, j’avais peur que le rôle des Beatles serait joué par les Backstreet Boys. Ouf. A noter que les droits des chansons des Beatles étant très cher (ils appartiennent à une ex-star has been des années 80/90 qui taxe le prix des droits à mort afin de s’acheter un ranch personnel.) il n’ont pris que ceux sur I Want To Hold Your Hand qu’ils ont passés plusieurs fois durant l’épisode.

Quant à moi, j’étais ravi de faire cette review et je vais repartir méditer tel le fou sur la colline aux fraises.

Mad_Hé_Bulldog.

PS : Il y a une douzaine d’allusions à des titres des Beatles ou des choses liés à eux dans cette review. Saura tu les retrouver ? Rendez vous sur le forum pour l’énumération.


Un bon épisode sur les aspirations de la famille Prior, (universitaire, fililal, amoureux, christianique, culturel) sans longueur, auquel se mêle parfaitement la Beatlemania ambiante