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1.12 - Great Expectation

My Boy LolliPop

Acalmies Passagères

samedi 14 février 2004, par tao of myself

American dreams nous a encore offert un superbe épisode ce samedi. ça devient une habitude ! raz le bol de la qualité. De quoi on l’air derrick, sous le soleil et le miracle de l’amour face à une telle série pffff.



Roxanne : Belle Roxanne qui nous offre une intrigue tout aussi belle qu’elle et qui renforce le personnage une nouvelle fois en poursuivant l’intrigue lancée il y a deux épisodes. Roxanne ne supporte plus l’énième petit ami de sa mère qui se nomme Walter ou un nom dans ce genre là et décide d’élire domicile chez la fourmi sa voisine (comprenez chez les Pryor). Fait très drôle, elle annonce cela à sa mère en mettant cette chère famille Pryor devant le fait accompli. Après tout, Roxanne mange chez les Pryor, est récompensé (en argent sonnant et trébuchant) pour ses bonnes notes par Jack Pryor, il était tout naturelle qu’elle finisse par intégrer la famille à un moment ou à un autre. Même si au final elle comprend gràce à Jack et Helen qu’elle devra un jour retourner chez elle et affronter ses problèmes et rentre sagement chez elle pour regarder le catch sur sa télé noir et blanc.

Roxanne de par son statut de fille d’une famille monoparentale (rare à l’époque je pense) est plus libérée que Meg. Elle a un certain bagout et une attitude bien à elle. j’aime bien comment elle monopolise la salle de bain pour ses soins capillaires. Sa conversation avec Helen sur le fait qu’elle devrait appeler sa mère est très jolie et très touchant surtout que le coté marrant de Roxanne est conservé malgré cette intrigue plus grave.


Meg : vilaine Meg qui préfère danser à band stand plutôt que d’étudier et qui du coup se ramasse à ses interros au lycée. Helen inquiète pour sa fille et s’investit plus dans les études de celle ci (désormais elle veut voir chaque contrôle et chaque devoir de sa fille) et essaye de lui faire comprendre qu’il y a autre chose que son émission télé dans la vie.

Une très bonne intrigue qui montre à nouveau la place des femmes dans la société avec Jack qui n’avait jamais pensé à l’éventualité que Meg puisse aller à l’université un jour. On est dans les sixties où le mâle à tout les droits et où la femme même si elle s’émancipe de sa cuisine reste inférieure à l’homme. C’est bien amené et très réaliste pour l’époque. Marrant aussi que ce soit le prof qui fasse redescendre Helen sur terre en lui disant qu’à l’âge de Meg il ne s’intéressait pas non plus à la "culture". Helen ne fait pas cela seulement pour Meg mais aussi pour la femme en général, on sent chez elle la vraie fibre féministe. L’intrigue Meg permet à nouveau à la grande musique (jazz, blues) qu’aime tant Luke de s’opposer aux hit à la mode qu’aime tant Meg. Débat toujours d’actu aujourd’hui où britney spears est + connue chez les jeunes que des artistes artistiquement plus doués. selon Luke, Meg n’y connaît rien en musique, n’importe quoi vu qu’elle danse dans band stand se disent Sam et Meg. un peu comme si aujourd’hui les gens se diraient "bien sur qu’on connaît la musique, on assiste toute les semaines aux enregistrements de top of the pops avec Ness". very good

Jerry : Depuis qu’il est à nouveau avec Beth, Jerry est pris entre deux feux entre la riche Beth du country club et la pauvre Colleen serveuse du Country club. Beth pas si conne que ça, comprend qu’il y a eu quelque chose entre son petit ami et la serveuse et Jerry finit par lui avouer qu’il a couché avec celle ci. Beth est effondré. Jerry ne comprend pas car après tout ils avaient rompu.

Dire qu’il suffisait d’apporter autre chose qu’une intrigue football pour donner de l’intérêt au personnage de Jerry Pryor. Je l’aime de + en + ce Jerry mais par contre je n’aime pas son amie Beth, c’est peut être l’actrice, peut être la vf ou autre chose. Je n’ai pas essayé de chercher plus loin, je ne l’aime pas c’est tout.. Jerry se retrouve un peu dans la situation du fameux "mais on avait rompu" de Ross et Rachel dans friends. je suis du coté de Jerry car il avait tout à fait le droit d’aller voir ailleurs vu que lui et Beth n’étaient plus ensemble et qu’à priori il n’y avait aucun signe disant qu’il y avait une nouvelle possibilité entre eux. Mais monsieur se permet d’aller rechercher Beth quand bon lui semble, une fois ses ennuies passés et là je trouve cela moins cool et une attitude assez machiste, même si c’est l’époque qui veut ça.


Henri : Le fils du défunt frère d’Henri arrive en ville et Jack lui propose de travailler au magasin. Mais le neveu n’est pas aussi docile que ça finalement.

Une intrigue pas terrible terrible, loin de là. On y voit à nouveau un racisme latent notamment dans la scène où l’un des clients du magasin demande au garçon de lui servir un café (alors qu’il n’est pas payé pour ça, comme il lui fait remarquer). Je ne m’attarderai pas sur cette intrigue qui ne m’a pas particulièrement marqué.


Will : Le petit Will se rebelle et se bat à l’école pour des raisons qui restent assez sombres. Selon lui, l’un des garçons de l’école l’a insulté et suivant les conseils de son père il ne s’est pas laissé faire.

Une intrigue qui me paraissait anodine avec le petit Will et qui finalement est très profonde et pose pas mal de question au patriarche de la famille. Jack (et Helen) doivent se faire à l’idée que leur fils est différent car ils ont attendus trop longtemps pour faire ce fameux vaccin contre le polio. On avait jamais exploité clairement le fait que Will a un "problème" a sa jambe, même si on avait déjà remarqué que celui ci avait un genre de gouttière en métal qui maintenait sa jambe. Ce petit « détail » est vu sous un autre éclairage dans l’épisode ce qui permet de donner à Will une intrigue moins enfantine et les plus graves qu’au début. American dreams n’oublie donc rien et procède par petites touches pour nous amener là où elle veut nous amener. On ne nous sort pas une intrigue d’un chapeau comme par magie, tout était déjà là depuis le début.


Un bon épisode qui reprend les détails des épisodes précédents pour montrer leur vraie dimension.