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1.18 - The One

Pourquoi Lois Lane a fait le bon choix, confession d’un shipper

Coeurs Partagés

samedi 27 mars 2004, par Imu

Avant de commencer ma critique je conseille fortement à ceux qui ne l’ont pas encore faire de lire l’excellente dernière chronique de Mad_Ouaf qui nous offre un déroulement détaillé et impressionnant du générique de Mes plus belles années.
Franchement chapeau !


Meg et Jimmy et Luke et leurs rapports avec les Bermudes


Meg et Jimmy (vous savez le danseur grand, brun, la tête effroyablement vide) sont choisis pour participer à une séance d’autographe. Mais qui dit séance d’autographe dit admirateurs shippers lobotomisés (eh oui ça existait déjà), donc obligation pour les deux jeunes danseurs de faire croire qu’ils sont intimes à la vie comme à l’écran. Le TERRIBLE problème est que l’évènement à lieu au magasin de musique où notre cher ami Luke est employé, ce qui évidemment met Meg dans une situation inconfortable. Une signature d’autographe et une confidence plus tard, on se rend compte que "Luke-que-rien-n’affecte" n’est pas si détaché que ça lorsque Meg semble prendre goût au jeu Copain/Copine avec Jimmy le benêt. D’ailleurs Jimmy semble particulièrement apprécier Luke, qu’il a affublé du doux surnom de sosie de Clark Kent (preuve que même les empotés peuvent être drôles). Après une interminable indécision de Meg qui "ne sait plus où elle en est", et un petit tour au Drive in où Jimmy et elle échange un baiser, la jeune fille préfère finalement délaisser le lisse Superman pour le ténébreux Clark avec qui elle met les choses au clair avant de retomber dans ses bras.
Bon à première vu on a l’impression de se retrouver devant le dernier Julia Roberts (manquerait plus que la soirée pyjama avec marshmallow et secret de fille à volonté) ou le rébarbatif triangle amoureux Joey/Dawson/Pacey. Mais voilà, AD n’est pas Dawson ou le dernier Julia Roberts. Le savoir-faire est indéniable, on évite soigneusement de tomber dans le mélo et puis Meg fait sourire avec ses "problèmes insolubles" typiques d’une fille de son âge et son romantisme aussi poussiéreux dans les 60’s qu’à notre époque. Et si ce n’est pas le cas vous avez un cœur de pierre... ou tout simplement vous êtes pas très fan du couple Luke/Meg (et merde me voilà un shipper lobotomisé).


Henry, l’homme de la situation


Après les tribulations adolescentes place aux vrais problèmes. Ted rend visite à Jack pour lui parler de son idée de monter un deuxième magasin qui visiblement l’intéresse beaucoup. Il aimerait confier ce second commerce à Peter, le plus jeune des frères Pryor. Mais voilà, mettre Peter dans la course signifie d’en écarter Henry, qui est tout de même l’instigateur de l’ingénieuse idée. Evidemment Henry prend très mal cette nouvelle et sous l’influence d’une fierté froissée et de la colère, et peut-être aussi sous celle de Nathan, le brave vendeur se met à chercher un nouvel emploi, ce qui affecte pas mal Jack qui, on le comprend, a quelques remords. Mais au bout du compte Peter se montre incapable de faire face à une telle responsabilité et Jack décide donc de reprendre Henry, qui pose ses conditions avant d’accepter l’offre.
Cette intrigue de magasin, développée il y a quelques semaines déjà, prend enfin une place plus importante dans l’histoire et révèle tout son intérêt. Je suis d’accord avec Tao sur le fait que l’on ne peut pas vraiment blâmer Jack de vouloir faire de sa chaîne de magasin une affaire familiale ou de Henry de décider de quitter son poste à l’annonce de cette nouvelle. Quoiqu’il en soit cette intrigue apporte un clash bien compréhensible entre Jack et Peter qui risque d’être intéressant, si bien exploitée, dans les épisodes à venir tout comme la collaboration entre Jack et Henry mais Ted aussi, dont j’attends avec impatience la réaction. Les scénaristes posent de très bonnes bases pour faire de cette intrigue quelque chose de vraiment captivant et dont les conséquences seront certainement importantes sur les personnages mêlés à l’histoire. Et dire que ce second magasin n’en est encore qu’à l’état embryonnaire !


La mini jupe sied au démon


Roxane a trouvé un nouveau moyen de faire tourner la tête des religieuses et des garçons, la mini jupe ! Directement importée de Grande-Bretagne. Evidemment un tel accoutrement n’est pas convenable dans une école religieuse et la diablesse se retrouve collée pour une longue durée. En tout cas cela ne semble pas affecter la petite Roxane qui continue de jouer avec le feu et par la même occasion nous faire passer un bon moment de détente.


Et l’oscar revient à...


Patty attend avec impatience la retransmission des Oscars, une cérémonie très spéciale puisqu’elle honore pour la première fois de son histoire un afro-américain, en la personne de Sydney Poitier pour son rôle dans le film Lilies of the field.
Voir les réactions de Patty (silencieuse et visiblement peu touchée) et de Henry et sa famille (euphoriques) est toujours intéressant. Chacun, selon sa couleur de peau, ne prend pas cet évènement historique de la même manière.


Ouin-Ouin va au cinéma


Des petites nouvelles de notre Ouin-Ouin. On doit le voir cinq minutes à tout casser, ce qui est pourtant suffisant pour provoquer un froncement de sourcil et un avancement rapide de la cassette incontrôlé. Ce que j’ai pu comprendre pendant que la scène défilait à toute vitesse c’est que Ouin-Ouin n’est pas content parce qu’il a vu la jolie Collin embrasser un autre homme au Drive in. Une nouvelle raison pour Ouin-Ouin de pleurer !



Un épisode sympathique qui nous fait passer un très bon moment, en particulier pour l’histoire du magasin. On reste à un bon niveau pour la série, aucun signe d’essoufflement à l’horizon. Et puis plus besoin de le dire (mais je le fais quand même) bande son et acteur impeccable, comme à l’accoutumé.