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Gary contre l’OCP

Un nouveau départ

mardi 29 juin 2004, par Speedu

A la une : Gary se retrouve sans maison et doit lutter contre un magnat qui veut faire d’un orphelinat un parking.

Allez hop, nouvelle saison pour Gary, son chat et les autres. Et première review pour moi. Et des débuts mitigés pour les deux.


Allez un peu d’histoire : Gary se lève et va voir son journal sur le pallier comme tous les matins. Et là, que voit il en une ? Sa chambre d’hôtel détruite par les flammes. Il se retourne et les rideaux sont en feu. Gary se retrouve donc à la rue avec à peine un sac de sport comme affaires. Je veux bien moi mais le gars a réussi à s’habiller et récupérer suffisemment de fringues pour remplir un gros sac de sport au milieu de flammes ... Assez limite ça. A moins que Minou ait préparé les affaires dans la nuit. Qui sait ? Enfin bref, le voilà à la rue et courant derrière le chat qui a décidé d’aller à un endroit bien précis : le McGinty.Ca tombe bien parce que Gary voulait y aller aussi. Il se retrouve donc au bar, dégouté d’être homeless. Le chat l’attire alors vers une des chambres abandonnées au dessus du bar. Gary refuse de s’y installer au cours d’une discussion drôle entre lui et le chat. ("Non mais c’est tout sale" "miaou !") De retour au bar, il apprend que McGinty l’a vendu et qu’il va être démoli pour qu’un parking le remplace. Mais Gary n’a pas le temps de s’apitoyer. Des enfants vont se faire renverser. Qu’à cela ne tienne, c’est Chuck qui se croit investi d’une mission quasi divine : sauver le McGinty. Ce qui nous donne lieu au meilleur dialogue de la série à mon avis. De tête, le voilà :

Gary - Mais qu’y a t’il de plus important que sauver la vie de deux enfants ?
Chuck - Retrouvez McGinty !


Donc bref, Gary sauve les trois enfants (parce qu’il y en avait un troisième en fait). Il s’avère que ce sont des orphelins habitant dans une maison faisant office d’orphelinat non officiel. Et ils ont failli se faire tuer pour racheter l’orphelinat parce qu’un promoteur veut en faire un parking. (Ils ont de sérieux problèmes de stationnement à Chicago) Il s’avère en fait que ce promoteur est le même que celui qui veut détruire le McGinty pour en faire à la place de ce quartier entier, un quartier commercial flambant neuf (comme l’OCP dans Robocop. Vous comprenez mieux le titre maintenant ?). Voilà donc Gary mélé à tout ça. Et finalement, il s’en sort grâce à la petite gamine qui apitoyera le promotteur. Elle y arrivera tellement bien que l’orphelinat sera amélioré par le promotteur qui rend également le bar à McGinty en lui laissant l’argent.(bonjour l’abus !)
Finalement McGinty part s’installer ailleurs et donne le bar à Gary. Chuck sent le bon coup et en bon magouilleur qu’il est, il s’incruste en associé de Gary et prévoit déjà de transformer le bar en restaurant chic et de plaquer son boulot dans la bourse (oui,oui, il l’avait toujours même si il n’allait jamais y bosser en saison 1). Gary n’a pas le temps d’en placer une que Chuck est déjà au loin dans la salle du bar s’imaginant le nouveau décor.


On sent l’épisode de reprise. Les scénaristes étaient encore en vacances dans leurs têtes et ils n’ont pas encore repris le rythme de la série en nous livrant un épisode moyen finalement. N’ayant pas de cliffhanger à résoudre pour lancer la saison, ils lancent la saison en déboulant le héros de chez lui de manière sadique : ils font brûler la chambre pour aller installer Gary au dessus du bar. Je sais pas si il y gagne vraiment moi mais bon ... Il s en profitent également pour rappeler qu’ils ont une mythologie : on nous rappelle un élément de cette mythologie à l’occasion puisque le groom de l’hôtel ramène le livre "Lost Chicago" à la fin de l’épisode quand Gary s’installe dans sa nouvelle demeure. Sympa de revoir ce groom. Je l’aimais bien. Il va me manquer.


L’histoire en elle-même est banale(méchant promoteur, gentils nenfants et happy end disneyien) avec une conclusion prévisible et trop moralisatrice. Heureusement que les trois enfants jouent extrêmement bien (on retrouve dedans Caitlin Wachs, la fille d’Ally Walker dans Profiler saisons 1 et 2). Et finalement, Gary ne résoud rien du tout. A la rigueur, on peut le créditer d’avoir permis la réunion entre la petite jouée par Caitlin et le méchant promotteur. Sinon, c’est Caitlin et son nounours (88, quel nom ...) qui fait tout le boulot et sauve l’orphelinat et le bar. Gary était parti aussi en vacances avec les scénaristes et il rêve encore des cocotiers ?


En fait, le truc qui m’a vraiment plu dans cet épisode, c’est la relation entre Gary et le chat. On dirait vraiment un vieux couple : le chat impose ce qu’il veut et Gary râle avant de céder. De plus, les dialogues entre lui et le chat sont très bien menés et on a vraiment l’impression que le matou répond à Gary. On s’imagine presque les répliques qu’il pourrait dire en lieu et place des miaulements.
L’autre truc qui m’a bien fait sourire, c’est Chuck, très en forme. Il ne faut pas toucher à son petit confort et ses habitudes ! Râleur, manipulateur, arnaqueur, profiteur, mais toujours gentil au fond, il a toujours ces qualités et il n’est pas encore à moitié en vacances dans cet épisode. Quel professionalisme quand même...
Quand à Marissa, bah, elle a repris ses études. Quelle bonne excuse bien pratique pour expliquer son absence et son inutilité jusqu’à présent. En espérant que les scénaristes nous la ressortent pas à chaque épisode.


Un épisode correct mais sans plus. Les scénaristes repensaient encore à leurs vacances plus qu’à l’histoire principale de l’épisode. Son véritable intérêt réside dans les à-cotés comiques réussis comme les rapports Gary/Minou et le comportement de Chuck.
On s’attendait quand même à mieux pour un premier épisode de saison non encombré d’un cliffhanger à résoudre.