Can’t beat the heat

Une nouvelle saison démarre et on a un gros budget. Alors on investit pour attirer le chaland sur cette nouvelle saison qui n’a pas de cliffhanger à résoudre. Et comment on investit l’argent ? Dans la guest de luxe en la personne de George Takei bien connu de nos amis trekkers. Oui mais bon, ils auraient pu faire mieux quand même.


Tout commence pour des banalités pour Gary (sauver trois employés de bureaux de la mort dans un incendie de bureau et empécher deux enfants de s’axfixier dans un coffre de voiture... la routine quoi). Et il exécute cela sous une chaleur écrasante. La canicule frappe Chicago. Quand elle frappe chez nous, nos vieux meurent. Mais pas à Chicago. Là-bas, la chaleur rend les gens irrassibles et prêts à se taper dessus.
Et quoi de mieux pour aggraver la tension entre les gens ? Un orage pardi ! celui-ci frappe la centrale de Chicago et toute la ville se retrouve privée d’électricité à 11h30 du matin sans espoir de rétablissement de courant avant le lendemain. Et quand il fait très chaud, on maudit le manque d’électricité qui signifie plus de ventilateurs, plus de climatisation et plus de boissons fraiches. Bref, la dèche. Ce qui aggrave encore les tensions entre les gens.


Il faut donc un plan à Gary et il étale sur un mur les pages du journal pour établir un plan coordonné de ses sauvetages ce qui est ma foi une bonne idée. Marissa l’aide à se focaliser et se sent partante pour agir ! Mais Gary ne le comprend pas et va chercher Patrick, le barman sorti de nulle part mais qui est presque un ami. Celui-ci est plein de bonnes volontés et pas contrariant. Gary dit, Patrick fait. Le voilà donc parti à un gros carrefour pour régler la circulation (pas d’électricité donc pas de feu tricolore et comme personne ne connait son code de la route ...) et éviterainsi qu’une ambulance ne soit coincée. Le voilà parti pour tout l’épisode à danser au carrefour pour organiser la circulation devant une foule de plus en plus nombreuse venue l’applaudir. Et il y restera jusque tard dans la nuit où la police viendra quand même le relever.


Hop, Gary a le champs libre pour aller désamorcer une crise dans un quartier entre un commerçant asiatique et Sal, un sosie de Danny De Vito aigri. Si Gary n’intervient pas, il y aura 5 morts. Il préfère cela à aller sauver 2 ados bloqué dans un ascenceur dans un bâtiment en rénovation. Il ira les aider plus tard. Mais Marissa y voit l’occasion de se rendre utile et y va vu que c’est à même pas 5 minutes de là. Marissa entre en action avec son fidèle chien d’aveugle Spike. Elle retrouve les deux ados qui se barrent comme des ingrats (même pas un merci). Mais en ressortant, Marissa chute sur une plateforme / echaffaudage en contrebas et se retrouve bloquée dessus avec une cheville foulée. Elle est tombée par la faute de Spike qui obéissait mal et qui ne trouve rien de mieux à faire que de se coucher et regarder sa maitresse se débattre. Vraiment les Spike ... Tous des plaies. Heureusement, Gary qui a convaincu l’asiatique de s’expliquer en êtres civilisé avec Sal voit dans le journal que Marissa va mourir. Cruel dilleme : soit il évite des morts en allant parler à Sal, soit il évite la mort de Marissa. Il choisit Marissa qu’il sauve et ramène au McGinty. Puis il repart en courant à quelques kilomètres de là pour empécher la crise qui va se conclure par des morts.


De leur coté, un des potes de Sal a sa femme, sa belle soeur et ses neveux qui le gonflent sévère chez lui parce qu’ils n’ont plus de jus de fruits. Il s’en plaint à Sal qui sait que l’asiatique en vend. Mais comme celui-ci refuse d’ouvrir son magasin ...
Bref, le combat est prêt avec d’un coté Sal et ses potes de l’association de commerçants qui sont armés de planches en bois et de cailloux/pavés et de l’autre l’asiatique avec un pistolet et son fils avec un fusil.
Le résultat si Gary n’interviendra pas sera la mort de la femme du fils asiatique. Il s’interpose à temps, fait un joli discours qui se conclue par une réception de pierre sur la tête. D’autres finissent dans la vitrine du magasin et là, c’est le drame. Le petit fils asiatique qui devait rester sage à l’église a voulu voir d’en haut la situation. Mais il glisse et se retrouve suspendu par l’élastique de son slip au rebord du toit de l’église. Toutes les rancoeurs sont oubliées lors du cri du gosse et Sal va le chercher avec son echelle. L’asiatique est super content car la famille est tout pour lui mais qu’il ne s’était pas rendu compte que le quartier était aussi sa famille. Il invite alors tout le monde à boire et un pote de Sal offre la viande pour faire un immense barbecue de quartier auquel Gary assistera avec Marissa. Et le titre du journal devient : "Blackout brings out best"


En parlant de titre, on voit clairement la dernière page du journal aujourd’hui. Cette dernière page est toujours consacré aux sports à Chicago et là, on a droit à un immense titre :"Basketball is dead" avec une photo de Jordan en civil en dessous. Que de bons souvenirs cela m’a rappelé avec Jordan comme joueur. Chicago ne s’en est jamais relevé de la perte de ce joueur. Cela me fait penser à Zidane qui vient d’arrêter. J’espère que le même sort n’attend pas l’équipe de France.


Bref, pour en revenir à l’épisode, j’ai été bluffé par le réalisme de la montée des tensions entre les habitants puisque cela démarre par de simples insultes (polies, on est sur CBS en prime time) et cela finit par une émeute. Et la montée de l’un à l’autre se fait naturellement et de façon très réaiste je trouve. L’épisode retranscrit à merveille tout cela. Mais par contre, il échoue vraiment à la fin avec ce retournement de situation en un clin d’oeil alors que les tensions entre Sal et la famille asiatique remontent clairement à bien avant ce blackout. Cela me semble vraiment trop soudain et trop mal amené.


Autre point dérangeant est la disparition de Crumb du bar remplacé par Patrick sans aucune explication. On ne sait pas d’où sort Patrick mais il semble là depuis longtemps. On sait d’ors et déjà qu’il est là pour amener l’élément comique disparu avec le départ de Chuck. Et ce personnage va être très attachant avec son coté naïf et bon enfant.


Continuons dans les points dérangeants : Marissa. Pour une fois, elle se bouge et participe activement. C’est bien. Je n’ai pas arrêté de le demander durant toute la saison 2. Mais deux trucs me gêne. Dans l’article annonçant sa mort, elle est décrite comme comptable. Or elle n’a jamais été comptable. Elle n’était que secrétaire dans l’entreprise boursière où travaillait Gary et Chuck au tout début puis sa situation fut floue avec une reprise de ses études puis sa participation dans le McGinty où elle apparaissait en saison 2 comme une sous gérante que comme une comptable. Mais bon, le problème est réglé à la fin de l’épisode puisqu’elle devient associée dans le bar, reprenant les parts de Chuck.
Duxième truc qui me gêne : Cela fait deux ans que Marissa ne fait rien et soudainement, elle s’en plaint et veut participer et sauver des gens ? Ca n’a pas de sens. Et puis avec le semi echec d’aujourd’hui (elle a sauvé les jeunes mais s’est mise en danger), elle ne va pas retourner de si tôt sur le terrain. Dommage. Elle va pouvoir reprendre sa photosynthèse dans le fond du McGinty.


Mais tout cela ne sont que des petis points sans véritable dommage pour l’histoire en elle-même. Je chipote. Parce qu’il y a des détails du même style mais en bien. Comme par exemple, la femme du fils asiatique remercie Gary pour l’installation du feu rouge à quelques centaines de mètres (et cela est sorti tout droit de l’épisode où il a assuré le poste de super intendant pendant un court moment. Ep 2.13 sis un héros et tais toi)


Enfin, on apprend un détail. Que fait Gary quand il ne sauve pas ses concitoyens ? Il pense. Et il aboutit à une surprenante question hautement philosophique : à quoi ressemble les coquilles des noix de cajou ?