Boulet à l’horizon !

Oui, l’enfant de 8 ou 9ans est une plaie. Il vous pourrit une série comme c’est pas possible. Pourquoi ? Parce qu’ils sont tous pareils ! Incapables de passer 30 secondes sans faire une connerie. Et en plus, le jeu d’acteur est souvent très mauvais.
Voilà donc l’arrivée de la famille Paget dans le show. Une mère et son fils qui s’ajoutent à Patrick pour combler le vide laissé par Chuck. Pourtant il ne mérite pas un tel déployement de remplaçants.


Bref, Henry entre en scène. Et comment ? En tombant d’un pont. Heureusement Gary détourne le bateau de touristes pour le rattraper juste à temps. Un petit merci et Henri se sauve.
On passe au lendemain matin où le journal annonce un carabolage qui va faire 14 morts et 19 blessés graves sur la voie rapide Dan Ryan.
Et un autre problème vient se greffer là-dessus. Marissa a repris la gestion du bar en tant que co-associé et elle doit nettoyer les magouilles de Chuck qui n’hésitait pas à utiliser les pots de vin et autres combines pour faire tourner le bar qui se retrouve maintenant à sec (un comble pour un bar !) avec les huissiers venant récupérer les mixers !
C’est pile à ce moment-là que débarque Erika qui cherche un boulot de gérante. Mais n’ayant pas d’expérience dans la gestion et Gary ayant l’accident en tête, l’entretien tourne court et Erika n’est pas embauchée.
Et notre Gary part empécher les victimes inscrites dans le journal de prendre la voie rapide. Il y réussit au cours de scènes très drôles notamment une avec un tailleur qui laisse en plan un homme d’affaires pressé et un hourlet pas fait. J’en parle parce que lui va revenir plus tard.
Bref, pendant ces empéchages de rouler de paix, Gary recroise Henry volant des chourros avant de revenir à l’école. Gary lui court derrière ainsi que le vendeur et ils finissent tous les trois au cours d’une scène hilarante chez le principal. Le seul problème est que le principal ne fait pas peur du tout mais bon, c’est un détail. Et là Gary apprend le truc dont on se doutait : Erika qui postulait pour le poste de gérante du bar est la mère d’Henry.
Une scène "j’ai pas besoin de vos conseils" à Gary avant la scène sociale où on insiste bien pour nous faire comprendre qu’ils sont dans la dèche (dernier rappel des factures, huissier pour le médecin pas complétement payé, ...)
Quelques sauvetages et on revient à Erika au bar qui s’épanche sur ses problèmes avec un Gary compatissant dans son bureau (mariage trop jeune, mari accro aux jeux, vidage des comptes et vol de l’évier famillial par ce même mari, ...). Et Henry entend tout de l’autre coté de la porte du bureau de Gary. Et tous deux partent avant qu’Henri ne fasse une fugue.


On revient sur Gary qui voit le compteur des morts jouer au yo-yo. (14, 13, 16, 9 puis finalement 17 morts). Il ne sait pas quoi faire.
Marissa a alors l’idée de génie : bien analyser l’article du journal. Et il y remarque que la photo ne change jamais. Il lit un bout de plaque d’immatriculation et avec l’aide de Patrick et de sa cousine (à Patrick, qui travaille au service des immatriculation de la ville) les voilà avec une liste de 400 noms. Mais juste avant cela, Erika était venue demander de l’aide à Gary qu’il a laissé en plan pour aller au service des immatriculation.
Retour au bar où Marissa et Patrick cherchent à contacter les gens mais il est trop tard, ils sont sûrement en voiture vu que l’accident a lieu dans 20 minutes. Et là, il voit un nouvel article : Henry va mourir noyé. Henri ou 17 personnes ? 17 personnes ou Henry ? Gary choisit Henry. Il récupère Erika, arrête une voiture qui est celle de l’homme d’affaires chez le tailleur plus tôt. Ils lui volent la voiture pour partir sur les lieux de la future mort de Henry. Lui est déjà sur place et veut passer sur un mini pont au dessus d’une rivière. Bien sûr, il glisse et se retrouve suspendu.


Gary en voiture fonce. Celle-ci se met à fumer par manque d’huile. Les flics le prennent en chasse mais Gary tient bon jusqu’au pont. Là, avec l’aide des flics, ils sauvent Henry et l’homme d’affaires arrivent avec des autres flics au moment où la voiture a son moteur qui explose. La plaque atterrit aux pieds de Gary qui reconnait son bout d’immatriculation. Il regarde son journal et miracle, l’accident n’a pas eu lieu. Et finalement, pour remettre la famille Paget de ses émotions, Gary embauche Erika.


Critique


Que dire de cet épisode ? Gary est face à un choix cornélien. Mais plusieurs problèmes : le dilemme est un copier/coller de l’episode 1.03 (Cas de conscience) où Gary devait choisir entre empêcher de décoller un avion ou sauver une fillette d’une erreur médicale. Avec bien sûr le lien entre les deux.
Ici, pareil. Henri ou les 17 personnes. Même dilemme. Mais là où l’épisode 1.03 nous a livré le plus fort épisode dramatique de la série, cet épisode échoue royalement. Pourquoi ?
Dans le 1.03, Gary avait la solution pour éviter l’accident d’avion. Ici, il n’a pas de solution pour empécher le carambolage. Du coup, le sauvetage d’Henry s’impose là où le sauvetage de la fillette n’était pas imposé mais un véritable choix de Gary : il sacrifiait 300 personnes contre la petite fille. Là, il n’y a pas le sentiment de sacrifice des 17 personnes pour sauver Henry.
De plus, toute l’ambiance de cet épisode était légère. Evidamment que le carambolage allait être évité et Henry sauvé tandis que dans le 1.03, jusqu’à deux minutes de la fin, on sentait que personne n’en ressortirait.
Et puis on ne voulait pas que la fillette meurt alors qu’Henry ...


Justement Henri. Pourquoi ne pas le sauver ? Parce que c’est un gosse ! Non, plus sérieusement, en faisant abstraction de tout le reste de la saison, on sait déjà qu’il est chiant. Même là où il n’y a pas de conneries à faire, il en fait une. Il commence à faire l’équilibriste sur le pont en début d’épisode et chute mais c’est pas grave, il refait l’équilibriste à la fin. Et là, on le sent perturbé. Pourquoi il n’a pas été perturbé à la première chute qui est identique ou presque ? Ca n’a pas de sens.
Ensuite, Henry n’a même pas son physique pour le rattraper. Il n’est pas tout mignon. Juste normal avec des cheveux d’un roux impossible.
Et puis enfin, l’acteur joue très mal. Même pour un gosse.
En fait, en y regardant bien, Henry, c’est la Kim de Demain à la une. Mais Kim dans 24 enchaîne les conneries mais a son physique qui rattrape tout. On veut bien des couguars à chaque épisode tant qu’elle court en top moulant.
Là, le gosse, qu’il crève ou pas, je m’en fous. C’est un comble quand même. Ou bien c’est parce que je sais que CBS ne tuera jamais un gosse dans une série familliale. Ca tue peut-être toute la magie.


Heureusement, Erika est là. A la fin de la saison, beaucoup de fans se sont insurgés sur les forums contre elle disant qu’elle a pourri la saison. J’y reviendrai à la fin de saisons sur ça.
Mais au vue de cet épisode, on a à faire à un personnage intéressant. Déjà, elle est mignonne ce qui ne gâche rien. Ensuite elle est blonde mais pas conne. Bien aussi. Et puis, on sent un background esquissé intéressant. C’est une mère attachante pour qui on éprouve de la peine pour sa situation actuelle et qu’on plaint d’avoir un gosse comme Henry.


Enfin, Patrick s’installe définitivement en récurrent dans son rôle de barman en bermuda. C’est un personnage drôle, toujours positif et heureux du moindre truc. Un grand naïf et benêt comme on aime.


Et pour terminer, après l’éclair des épisodes 2.22 et 3.01 où Marissa reprenait de l’importance, elle retrouve sa place de plante qui ne sait que conseiller de relire le journal. Tant pis.