You cannot lose, if you do not play

Ce qu’on peut dire à première vue, c’est que le Lieutenant Cedric Daniels ne bénéficie pas d’un soutien à la mesure de la tâche à réaliser. Leurs "locaux" se situent au dernier étage du commissariat ce qui donne une place de choix pour écouter les ouvriers et maçons gueuler à travers les étages et les pièces.
Mais les locaux merdiques ne sont pas les seuls éléments à déplorer. Le Sous-Préfet Burrell n’a pas laissé Daniels choisir tous ses hommes. Il se retrouve avec des "déchets" d’autres unités, des Commissaires qui se sont débarrassés des éléments non désirés. Ainsi, se trouve-t-il entouré d’Inspecteurs âgés qui n’ont plus tellement de volonté et de panache et qui ne pensent qu’à grossir leur salaire, ou bien avec des bras cassés tel l’Inspecteur Roland "Prez" Pryzbylewski en provenance du Service Invalidité qui se fait bêtement remarquer en tirant dans le mur. Le "Prez", qui n’a rien d’un Président, voulait montrer à Carver la légèreté de sa détente mais avait oublié la balle qui était dans la chambre. Il n’en est pas à sa première bourde. Cedrics, en allant demander à Assistant State’s Attorney Rhonda Pearlman de l’aider à changer d’éléments ce qu’elle refuse, apprend de sa bouche que Prez a vidé deux chargeurs sur sa caisse en prétendant être sous les feux d’un sniper. Son rapport était bidonné, ce qui aurait pu lui valoir une sanction grave, mais il est toujours en place. Il a un beau-père haut-placé.
Mais Daniels a quand même réussi à obtenir un très bon Inspecteur, Leander Sydnor.


Mais le Prez ne s’arrête pas là. Herc, Carv et lui décident de "faire une descente" à la cité Franklin. Tout se passe plutôt selon la routine lorsque Prez pète un cable en frappant à l’oeil un ado de 14 ans accoudé à la voiture, provocateur, à bouffer son paquet de chips. La situation dégénère rapidement. Des bouteilles de verre et des télévisions sont balancées des tours. Herc est blessé au front. La voiture finit totalement cramée et restera là où elle était garée. L’ado de 14 ans restera borgne. Et le Lieutenant Daniels est remonté.


Il est remonté tout comme le Commissaire William Rawls de la Crim qui voit à la une du quotidien un article révélant la mort du témoin lors du procès D’Angelo Barksdale ce qui donne lieu à une scène tordante où il s’en prend au bureau de McNulty avant que le Sergent Jay Landsman ne lui dise qu’il s’agit du bureau d’un autre Inspecteur.
McNulty, qui avait parlé au juge Phelan de la mort de William Gant, le témoin, repart le voir mais Phelan lui assure qu’il n’a pas parlé aux media mais au Sous-Préfet Burrell. J’ai l’impression que Burrell a un dessein qu’il veut mener à bien. Il prétend tout d’abord vouloir faire plaisir au Juge Phelan en coffrant Avon Barksdale mais offre au Lieutenant Daniels des locaux merdiques et certains éléments qui laissent à désirer. Lors de la réunion avec les Commissaires Rawls et Foerster, et Daniels, il dit ne pas vouloir voir Phelan médiatiser l’affaire, or, au vu des choses, il semble que ce soit lui qui ait alerté la presse. Tout n’est pas encore clair pour l’instant.


A Franklin, après que Wallace ait encore fait preuve de son intelligence par rapport aux autres en évoquant la création des nuggets (après avoir dit à des potes qui ne le croyaient pas que Hamilton n’était pas Président), McNulty et Bunk débarquent pour parler à D’Angelo histoire de voir "ce qu’il a dans le bide." Pendant qu’il se fait embarquer, on voit Stringer observer la scène. Stringer a l’air de prendre au sérieux McNulty plus que les autres flics. Il avait d’ailleurs prévenu Avon dans le pilote qu’il l’avait vu lors du procès.
Une fois au poste, on voit que D’Angelo n’est pas si tough guy qu’il en a l’air. Sous la pression de McNulty et de Bunk, il finit par écrire une lettre, les larmes aux yeux, aux prétendus enfants du témoin buté qui s’avérera ne pas être utilisable contre lui juridiquement.