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3.07 - Prelude
Where is my Mind ?
Sans Issue
vendredi 5 novembre 2004, par
Dans ton cul ? Is it the good answer ?
Bande de petits veinards, vous avez de la chance qu’on soit la veille d’un jour férié (le 11 Novembre) et que je trouve le temps de taper cette review. Bon, courage, j’ai plus qu’à tenir jusqu’à la semaine prochaine, et après je passe en mode "Recap" à donf !
Résumé de l’épisode :
Introduction de début d’épisode :
Sidney rêve qu’elle se retrouve sur une table d’opération, seule. Sa blessure s’est agrandie et un truc pend[CENSURE]ney se réveille.
Elle décide d’aller à l’hôpital de Stanford, où elle discute avec le médecin chef. Elle n’en peut plus et dit qu’elle veut vraiment se faire opérer pour voir ce qui ne va pas dans son cerveau. Pour l’en dissuader (on le lui à dit et répété les épisodes d’avant que c’était une mauvaise idée, mais apparemment, ça ne marche pas) il lui montre un agent devenu fou depuis qu’il a retrouvé les souvenirs de 5 ans de tortures. "Il aurait mieux fallut qu’il meure."
Pendant ce temps à Migales, Mexique. (Ca fait très "cité de la peur" comme phrase.) La police arrête un escroc international. Comme il est recherché en Espagne, en France et aux USA, l’autre ne lui laissera choisir le pays dans lequel il est extradé que s’il crache le morceau. (Il révèle qu’un agent de la CIA qui a commis un meurtre sur un diplomate russe au nom d’une agence terroriste ! (Pfft, info vieille de 3 ans, c’est Sidney Bristow, tout le monde est au courant un peu partout, sauf la Quiche et son boss.)
Branle bas le combat à la CIA, Dixon filtre tout ! On pense que c’est à cause du prisonnier Mexicain qui arrive dans les locaux, mais finalement, ça n’est que Sloane, venu là pour un briefing. Il a un face à face dur avec Dixon, et un plus marrant avec Marshall !
Sloane révèle qu’il y a peu, Sark l’a contacté pour qu’il vole un Maser pour lui dans une ambassade. Le Maser est une sorte de laser à micro onde hyper puissant. Le Convenant souhaite le voler pour le placer sur un satellite (où il pourrait buter un type qui passe dans la rue à volonté.)
Evidemment, Sloane demande à ce que Sidney l’accompagne.
ALIAS (GENERIQUE)
Intrigue de Sidney :
Séquence Marshall où celui ci montre la petite voiture qu’il a construite qui peut se piloter par ondes de portables, et qui pourrait détruire un système de surveillance, ainsi qu’un appareil qui pourrait copier le Maser.
MISSION 1:PE(K)IN :
Localisation : Une Ambassade
Mission A : Effectuer une diversion pendant que Marshall guide sa petite voiture pour désactiver le système de sécurité.
Gadget utilisé : Une petite voiture téléguidable par téléphone portable
Alliés : Sloane (mouarf) Marshall (Off guidage de la voiture) Dixon (Off, conseillé de Marshall)
Ennemis : Ambassadeurs chinois
Niveau de difficulté : 2 pour Sidney (Il faut danser avec Sloane et se faire passer pour sa maîtresse... hé hé hé !) 3 pour Marshall (Il faut guider une petite voiture en faisant gaffe à tout ce qui se trouve autour
Problème : Aucun problème.
Looks : Sidney-Ambassade. Robe moulante, cheveux détachés.
Mission B : Chopper le maser et le copier pour en faire une fausse copie au Convenant.
Allié : Marshall (Off)
Problème : Le système de sécurité remarche.
Ennemis : Des gardes d’ambassades chinoises.
Looks : Sidney-Caché. Une cagoule sur la tête.
Niveau d’intérêt : 4 (Malgré le fait qu’on se retrouve encore dans une ambassade, on a le droit à une scène marrante de pilotage avec Marshall, et à une bonne scène de baston au final. /Marrante Super scène de baston contre les chinois !!))
Musique : Le bleu Danube bleu (Valse)/ Techno
Résultat : Réussite.
Dans la voiture, Sidney passe à Sloane le système corrompu pour qu’il le remette au Convenant. Sloane en profite pour lui rappeler que de nombreuses fois, lorsqu’elle était une taupe (dans la saison 1, donc) elle ramenait des objets qui n’était que des artefacts, des copies. Il lui dit aussi que la veille de sa "résurrection", il a reçu une lettre avec son écriture. Apparemment, elle a envoyé une lettre codée avec une clef.
Sidney refait ce rêve étrange et pénétrant où elle entend des cloches bizarres qui viennent du lointain. Son père lui téléphone pour lui dire que le code utilisé est le même qu’un de ceux utilisés par sa mère. (Tiens, tiens) C’est l’adresse d’un appartement à Rome.
RO(M)E :
Sidney rentre donc dans le fameux appartement. Comme on a qu’un couloir à filmer et qu’on veut montrer qu’on est bien à Rome, on met un acteur qui parle au téléphone en italien dans le couloir. (Bah, quoi, moi aussi j’en ai, ça s’appelle un Erasmus !)
Sidney s’installe dans l’appartement, elle fouine un peu partout. Alors qu’elle est sur le lit, les cloches de l’église d’en fac, lui rappelle celles de ses souvenirs.
Intrigue de M. et Mme Vaughn :
Ayant appris que la police Mexicaine à mis la main sur Javier Barrès (le type qui était au courant pour Sidney, tout ça tout ça...) Jack va voir Vaughn et lui demande d’aller là bas avec sa femme pour étouffer l’affaire dans son dos. Vaughn fait la gueule, et j’ai pas vraiment compris s’il avait accepté ou pas.
En tout cas, en plein Mexique, ils se font chopper par des méchants mexicains, comme des touristes stupides. Avant qu’on se dise "putain, la gigne, on dirait une intrigue Kimbaueresque", on apprend que c’est un coup de Jack Bristow pour les mettre Out. Il en profite pour aller voir Barrès dans sa prison pendant ce temps là et de le toiser avec un air méchant. (Il a dû se péter la mâchoire dans cette scène à force de serrer les dents si fort, c’est pas possible.) Lorsque les autres arrivent il s’est malencontreusement pendu.
A la CIA, Jack nie. Fin de l’affaire ?
Non, parce qu’en voulant connement faire démarrer sa voiture dans le parking souterrain, Lorraine... heu... LaQuiche se fait braquer, et par Sark en plus. Il lui explique que c’est lui et le Convenant qui avaient rendus Barres à la police Mexicaine pour qu’il crache le morceau et qu’il n’aime pas trop qu’on contrarie ses plans. Il donne donc un "cadeau de mariage" à Mme Vaughn. C’est un ensemble de photos où l’on voit Julia Thorne, Alias Sidney Bristow, buter Lazarey (prises de vues bien réalisées... ne me dites pas qu’il y avait UNE autre caméra dans le bureau de ce pauvre diplomate russe ??) C’est un moyen pour Sark assez malin de se venger de Sidney sans toucher aux plans du Convenant. Il lui demande de transmettre l’info aux personnes concernées.
On se retrouve donc avec une scène bien ridicule où les époux Vaughn se disent toutes les méchancetés qu’ils accumulaient depuis 3 semaines. L’autre connasse pleure, ça parle de jalousie, l’autre ridé veut éviter qu’elle cafte à Lindsay, mais c’est trop tard, il est déjà informé.
Il appelle donc Sidney pour l’avertir, elle part donc illico à Rome. (Voir Intrigue précédente) (Hein quoi, une scène shipper à l’aéroport où ils sont près de s’embrasser... où ça ??)
Pendant que Jack et Vaughn cherchent à monter un plan (que l’on ne verra pas) Lorraine explique à Dixon que Lindsay l’a démis de ses fonctions et qu’ils se retrouvent en verrouillage.
Pendant ce temps là, à Rome, Sidney trouve aussi des cachets au nom de Julia Thorne dans l’appartement. Elle à à peine le temps de les avaler pour mettre fin à sa minable existence d’agent de la CIA à la vie la plus complexe de l’univers, que des agents Italiens la braque à terre, et l’arrête. (Si vous tendez l’oreille vous comprendrez qu’elle est arrêtée au nom Consiglio de Securidad Nacional del Gobierno del Estacio Uniti. De la VONST sur M6 en Prime Time, superbe !!)
Bilan
Prochainement dans Alias :
Le téléphone sonne :
DIXON : Oui ?
LINDSAY : M. Dixon, vous êtes démis de vos fonctions. Votre remplaçant arrive à l’instant même...
Quelqu’un arrive peu à peu dans le couloir, on le découvre, venant de l’ombre.
MISS QUICHE : C’est normal que ça pue autant ? J’ai l’impression qu’on a laissé pourrir un cheval dans la salle de briefing.
VAUGHN : Non, ça semble venir du couloir. Il y a même des volutes vertes qui en sortent.
JACK : C’est bizarre, j’entend une sorte de bruit de succion à chacun de ses pas.
DIXON : C’est rigolo, avec mon masque à infrarouge j’arrive à le distinguer.
WEISS : Marshall... vous ne portez pas de masque infrarouge.
L’homme se découvre dans la lumière
TOUT LE MONDE : HAAAAAAAA !!!
DIXON : Il me rappelle cet agent de la CIA cramé au chalumeau, dont le corps avait été laissé à sécher en plein désert.
L’HOMME : Enchanté, je suis Georges Mason, le pro du verrouillage !
OUF :
Oui, ouf ! C’est enfin la fin de ces petites scènes qui parsemaient la série depuis quelques épisodes.
Les engueulades entre Lorraine et Sidney pour savoir s’il faut suivre Vaughn ou pas étaient légions.
Mais, on avait surtout, les hésitations de Sidney et son père pour savoir s’il fallait ou non qu’elle se laisse charcuter le cerveau. Pour Sidney à chaque fois c’était "pourquoi pas ?" et pour Jack Bristow c’était "Non, mais ça va pas la tête ?" Chaque épisode Sidney oubliait (comme quoi, la mémoire...) et Papa devait lui réexpliquer à chaque fois. Et c’était lourd.
Mettre Marshall un peu plus en avant, c’était rigolo. Mais, faire une scène où il montre ses aptitudes aux cartes et où il joue de la batterie, on se demandait parfois ce que ça faisait là.
Ah oui, et ça n’échappe pas, avec le retour des ambassades, on a le retour d’intrigues très simple en fond d’épisodes. Depuis un petit moment, le Convenant passe son temps à chercher à mettre la main sur une arme hyper puissante et Sidney crée un artefact inutilisable au dernier moment. Si bien qu’à la fin, le Convenant fait plus vraiment peur, puisqu’on sait qu’ils vont échouer à peine l’arme présentée.
La censure de l’épisode :
Z’avez vu, y a une grosse censure bien caca au milieu du rêve de Sidney, où elle se met la main dans le ventre pour en tirer quelque chose. Qu’il y avait-il ? Un épluche légume ? De l’ADN de blonde ? La pilule Rambaldi ? (Tiens, elle ne fait plus d’effet dans cet épisode ?) On ne le saura pas, merci Merde 6, chaîne adorée qui me force à me bousiller la santé pour rendre 3 review par semaine (Sur le forum, c’est le grand concours pour savoir à quoi je carbure... moi-même je ne sais plus vraiment.)
La scène débile de l’épisode :
Aujourd’hui, c’est Vaughn et Jack qui s’engueulent suite à la mort de Barrès
Vaughn : C’est vous qui avez tué Barrès espèce-de-salopard !!
Jack : Mais non, votre esprit est altéré par ce que vous avez vécu, vous perdez les pédales mon vieux, ressaissisez-vous, allez manger une choucroute !
Vaughn : Vous seriez pas un peu en train de me prendre pour un con ?
Jack : Si, complètement même.* Comment vous aviez deviné ?
Vaughn : Les rebelles nous ont juste pris en otage, et après à peine 2 heures de détention dans un superbe hôtel mexicain avec vue sur la piscine et cuisses de poulets à volonté, ils nous ont relâchés, sans nous poser de question, sans demander de rançon, sans même nous voler nos portables. Lorsqu’ils nous ont poussés devant la prison, ils ont mis un coussin pour pas qu’on se fasse trop mal, nous ont donnés 100 balles, un mars et nous on même fait la bise en partant. Vous croyez que je vais sérieusement gober ça ?
Jack : Bah, oui ! Vous êtes bien tombés dans le panneau grotesque des "gens qui souffrent à mort parce qu’ils ont été attaqué par un Elephant en Furie", et ce, en plein désert mexicain.
Vaughn : Vous pensiez aussi que j’allais croire qu’un type en pleine santé, d’à peine 27 ans, qui s’est battu pendant des années pour être libre, s’est pendu subitement dans sa cellule avec une corde qu’il a tressé lui-même avec ses cheveux en une demi heure, et sur laquelle il est marqué "Matériel de la CIA" ?
Jack : Vous saviez, il avait le choix entre se faire griller dans 5 ans au Texas ou se faire sodomiser pour le restant de sa vie par des joueurs de castagnettes ou des bouffeurs d’escargots. Même moi je péterais les plombs. Qu’est ce qui vous dérange alors ?
Vaughn : Je ne supporte pas que les rebelles aient braqué un flingue sur la tempe de ma femme.
Jack : Ce sont les risque du métier.
Vaughn : Oui, mais ils ont même pas poussés la gâchettes ces enfoirés !
* (Hé hop, encore une réutilisation d’un dialogue de "La Classe Américaine.")
Encore un bon épisode qui se laisse regarder sans temps morts. Il n’y a qu’une seule mission, mais elle est bien plus intéressante que les précédentes. Pareil pour certaines scènes récurrentes sur laquelle les scénaristes semblent s’être calmés. Pas trop de shipperisme dans cet épisode, et la femme de Vaughn joue une scène avec Sark (Incroyable !) Les pièces du puzzle se rassemblent, Sloane et Jack Bristow sont machiavélique. L’action se resserre vers le final qui laisse présager une évolution pour les épisodes prochains.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires