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2.05 - Life’s Illusions

It’s all about death, sex and friendship

Dans la Cour des Grands

dimanche 20 février 2005, par Imu

Alors que Meg découvre les joies des prises de position, Sam doit faire face à la perte d’un être cher.

Première fois

À force de traîner à l’Université avec Beth, la fibre militante de Meg est émoustillée. Drew, le nouveau prince charmant, se charge de son éducation et lui propose de venir à une manifestation. La jeune fille accepte, et c’est un tout nouveau monde qui s’ouvre à elle. Tout cela sur fond de romance et de rivalité féminine.

Pour la première saison, il était question d’émancipation pour Meg, pour le début de la deuxième c’est son engagement politique qui est mis en avant. On ne va pas s’en plaindre, cela rend Meg moins puérile et plus ancrée dans les problèmes de son époque.
Dommage que les scénaristes se soient sentis obligés de saboter la relation Meg/Luke et d’intégrer cette amourette avec Drew. C’est parfaitement cohérent et plutôt bien amené, mais c’est un peu difficile à digérer.

Lights off

Comme le disait Tao dans sa review, "C’est pas la joie chez les Walker", et ça l’est encore moins cette semaine.
Après l’annonce du cancer de Gwen, Henry et sa famille essayent de rester positif et de se convaincre que tout va aller pour le mieux. Mais toute la bonne volonté du monde n’y changera rien, et tout cela n’est qu’illusion. Gwen succombe à la maladie.

En étant un poil médisant (juste un), on pourrait penser que la mort de Gwen arrive un peu trop subitement. Deux épisodes pour traiter de sa maladie, c’est vraiment peu.
Mais finalement, l’effet produit n’en est que plus fort. Le téléspectateur est aussi surpris et sous le choc que les Walker, et on partage leurs douleurs (le visage dépité de Sam restera dans ma mémoire encore quelques temps).

L’enterrement et la veillée sont intégrés dans l’épisode (quand je vous dis qu’ils ont pas traîné) et offrent quelques scènes très touchantes et justes entre les différents membres des deux familles. Notamment celle entre Meg et Sam, simple, avec peu de dialogue mais beaucoup d’émotions et une musique superbe. Leur étreinte est d’autant plus intense et belle, qu’elle est très/trop courte et mal vue (préjugés des 60’s, oblige).

Everybody loves John Jr

JJ est toujours en train d’apprendre comment zigouiller du communiste dans son camp d’entraînement, garanti 100% hétéro-débilo-boulet.
Et comme tout bon soldat JJ traîne dans le bar des environs, à boire des bières, lancer des fléchettes et se pavaner dans son bel uniforme devant les Harbor’s Girls, béates d’admiration.
Alors bien sûr, il y a beaucoup de tension sexuelle dans l’air. Mais notre bon vieux Ouin-Ouin, droit comme il est, ne franchira pas la limite et se contentera de flirter (avec la plus belle poupée du coin, cela va sans dire...)
Bon, c’est quand même difficile pour JJ, surtout qu’il a plein de problèmes "supers graves" avec sa copine Beth (ça fait deux fois qu’il arrive pas à l’avoir au téléphone, vous vous rendez compte !)
Inévitablement, il se rapproche dangereusement de la poupée déjà mentionnée, qui a l’air tout à fait partante pour une partie de jambe en l’air.
Ironie de la vie, c’est grâce à l’enterrement de Gwen que JJ mettra un terme à ses incertitudes.

En effet, Beth se rend à la veillée pour présenter ses condoléances.
Et en la voyant se mettre à faire la vaisselle pour rendre service, et à lancer un regard coquin en sa direction ("mmh, tu aimes quand je lave cette assiette ?"), le sang de Soldier JJ n’a fait qu’un tour. C’est elle qu’il veut ! Ainsi avant de repartir pour son camp, Jerry demande Beth en mariage. Le mouton a l’air ravi, et beugle des "I Love Youuu" à son fiancé. Sympathique.

Bon, je crois qu’il est temps d’enterrer la hache de guerre avec Bééééth et de reconsidérer la valeur du personnage. Le départ de Coleen est digéré, et ce n’est pas les Harbor’s Girls qui peuvent apporter un quelconque intérêt. Alors Beth est finalement un choix pas si horrible, de plus elle a pris de la consistance depuis que les scénaristes la font graviter autour de Meg.

Tout est bien qui fini bien donc ? Pas vraiment. Lorsque JJ sort de la gare, il tombe sur Diane (la poupée blonde), qui vient le chercher. JJ est un peu confus et il y a de quoi, puisque Diane se révèle être la femme de son supérieur, le colonel Shaw.
La situation prend une nouvelle tournure, plus tordue, même si on s’attendait à une révélation de ce genre. On monte encore un cran dans la tension sexuelle (de toute façon, les nouveaux épisodes débordent d’érotisme selon moi). JJ avec la femme psycho de son boss sur le dos, c’est plutôt fendard. La scène de fin est un must see.

À part ça, dans la story line sur l’armée de la semaine, Palladino est destitué de ses fonctions de squad leader, au profit de Super JJ, pour avoir manqué de loyauté et de sens de la camaraderie.
L’intrigue militaire de JJ développée depuis le début de la saison manque franchement d’originalité, mais ça se laisse suivre sans trop de désagréments et puis ça change des histoires de foot (dieu merci).

Attends dehors, s’il te plaît

Maintenant que papa Pryor est convaincu et qu’Helen s’est mise à travailler pour payer l’opération, il était peut-être temps que le principal intéressé soit mis dans la confidence. C’est chose faite pendant le repas familial, et un rendez-vous chez le médecin est annoncé. Will avait déjà quelques soupçons, et bien sûr il se pose des questions.
Mais on ne peut pas dire que les parents Pryor ou le spécialiste soient super rassurants avec lui (d’ailleurs le docteur préconise de laisser le garçon dans l’ignorance). Alors on remercie le franc parlé savoureux de Patty qui, en plus de faire avancer les choses, permet de la rapprocher de son petit frère et de rendre leur relation un peu moins stérile.
La bonne nouvelle c’est que Will est un bon candidat pour l’opération.

Something’s wrong

Life’s Illusions étant un épisode Pryor/Walker centric, peu de place est laissée aux outsiders. Pour faciliter les choses, ils sont même réunis ensemble.
Roxane est donc reléguée une fois de plus à de la quasi figuration, avec une story line sans grand intérêt, toujours accompagnée de son nouveau petit copain Lenny (tête à claque monumentale). Seul point positif, la présence de Luke à la fête et son rapprochement avec Roxane. Certes, le personnage a perdu beaucoup de son capital sympathie depuis le début de la saison, mais maintenant qu’il est séparé de Meg, les scénaristes vont peut-être décider de lui rendre sa vrai personnalité. Et je suis sûr qu’un couple Roxane/Luke aurait beaucoup de potentiel.

Bandstand Performance

Cette semaine c’est au tour d’une certaine Kelly Rowland de venir faire un guest musical à Bandstand, dans le rôle de Martha Reeves de Martha & The Vandellas ("Dancing in the Streets").


Retrouvez Speedu pour la critique du prochain épisode.
Entre temps, lord aura posté sa review du 2.03 (insérer rires) et snyder sera revenu de son voyage initiatique au Groenland, où il a rencontré des inuits fans de Buffy et SFU (ça ne s’invente pas).
Stay Tune.


Un épisode tout à fait à la hauteur, très dense, bourré d’émotions, servi par un jeu d’acteur impeccable, et qui clôt parfaitement le premier arc de la saison. De nouvelles pistes sont lancées et d’autres continuent d’être développées.
Tout cela s’annonce intéressant (ça l’est déjà, en fait).