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Battlestar Galactica
2.00 - Précedemment dans BSG
Space Chicks & Robots
samedi 9 juillet 2005, par
La meilleure série de science-fiction actuelle revient pour une deuxième saison, et c’est le moment ou jamais de prendre le train en marche. Un récapitulatif des évênements marquants de la saison 1 pour les retardataires, par votre serviteur.
La première chose à savoir sur Battlestar Galactica, c’est qu’à la base c’est une vieille série de science-fiction qui date de quand j’étais pas né. Et comme toutes ces séries d’une autre époque, les scénarii étaient minables et sans imagination, les coiffures des acteurs honteuses, et les décors d’un goût atroce. En plus, je suis quasiment sûr que c’était même pas diffusé en 16/9...
Mais puisqu’une image vaut mille mots, autant illustrer simplement les merveilles du progrès télévisuel à l’aide d’un comparatif entre le Numéro Six de l’époque et celle d’aujourd’hui.

- Numéro Six
- Version 1.0

- Numéro Sex
- Version 6.9
Alors, de quoi parle cette première série ?
En gros, Battlestar Galactica, c’est l’histoire d’un vaisseau spatial de l’espace, le Battlestar Galactica.

- Le Battlestar Galactica
- (De loin)
Mais bon, puisque la vie d’un gros tas de ferraille perdu au milieu du gigantesque univers, c’est pas super intéressant, la série d’origine à la bonne idée de se concentrer sur ses habitants. Il leur arrive des trucs.

- Rencontres de cultures étranges

- Apprentissage de nouvelles technologies

- Dimensions parallèles

- Monstre dégoutant !
Mais voilà, depuis 1978, les choses ont bien changé. Les tendances musicales ont évolué, c’est certain, mais en particulier, Buffy et les Spice Girls sont passées par là. Du coup, Battlestar Galactica est un peu devenu Sex and the City dans l’Espace, une série de nanas sur le Girl Power et les méfaits du sexe avant le mariage.
Car oui, tout commence quand cette lavette de Gaius Baltar, scientifique de renom, se tape une grande blonde avant même leur nuit de noce. Résultat : la quasi totalité de la population humaine dans la galaxie est réduite en cendres.
Il rigole pas avec les métaphores, ce Ronald Moore.

- C’est mal.
Bien sûr, Baltar ne pouvait pas savoir que la femme en question était le Numéro 6... Ne vous fiez pas à sa délicieuse apparence, modèle d’ambiguité (à la fois bonne, et méchante !) c’est une Cylon, un robot assoiffé de se... de sang, qui veut notre mort à tous !
La destruction de l’humanité, c’est un peu le crédo de tous les Cylons. On ne sait pas grand chose de plus sur eux, sauf qu’ils ont un Plan (qui, espérons le, dépasse "notre mort à tous"), et qu’il existe 12 modèles différents à apparence humaine, chacun étant produit en de nombreuses copies.
Les autres ressemblent à ça :

- Cylon mâle

- Cylon femelle
Dans la nouvelle série, il arrive nettement moins de trucs à notre équipage. En gros, le Battlestar Galactica est à la tête de la seule flotte de vaisseaux humains, et ils passent leur temps à s’échapper. Ces mauviettes.
Pour se donner bonne conscience, le Commandant Adama fait croire à tout le monde qu’ils font route vers le 13ème Colonie, la Terre, mais il ne sait pas trop où c’est exactement. Donc oui, ils y vont au pifomètre. Dans l’espace. Qui est de taille infinie.
Et "infinie", c’est foutrement grand.
Heureusement, dans le vaisseaux, il y a d’autres représentantes du "Girl Power", énergie nécessaire pour contrecarrer les plans diaboliquement sexy de Numéro 6.
La première, c’est Laura Roslin, la Présidente des 47000 (et des poussières) humains survivants. Une femme au pouvoir, c’est pas trop crédible, alors je m’attarde pas. Et puis de toute façon, à la fin de la saison il y a un coup d’état et elle finit en prison.

- Elle avait qu’à pas passer son temps à se marrer
Ensuite vient celle qu’on n’a plus à présenter.
Ses merveilleuses enseignes se trouvent à chaque coin de rue du Monde Libre, rien que la vue de la couleur de son logo vous donne envie d’appeler vos amis pour vous réunir autour d’une tasse et passer un bon moment, et son nom est synonyme de détente et de joie.
Oui, c’est elle, sur le logo.

Ne faites pas vos mijorées, j’ai un ordinateur à payer.
Comme très peu de Cylons boivent du café, Starbuck a perdu une fortune dans la destruction de l’humanité (Dur !) et, du coup, elle est devenue la meilleure pilote de la flotte pour leur botter le cul.
Oh, et ça n’a rien à voir avec rien, mais elle fume le cigare en compagnie de ses potes pilotes, dont Lee "Apollo" Adama, le fifils du Commandant Adama.
A la fin de la saison, il y a une grosse baston entre les deux blondes. Elles se disputent la « Flèche d’Apollo ».

- Cat fight ! Grrrrrr !
Quant à savoir s’il faut voir une métaphore dans cette histoire de Flèche d’Apollo...
Enfin, dernière représentante du Girl Power à bord du Galactica, la très, très charmante Boomer.

- Ok, là elle est pas terrible...
Quand elle n’est pas trop occupée à poser pour Maxim (apparemment, un des vaisseaux survivants à l’holocauste appartient à la rédaction de ce magazine de qualité), Boomer est une charmante (très charmante) pilote assignée au Galactica.
Petit problème n°1 : Boomer est une Cylon.
Petit problème n°2 : Elle n’est pas au courant.
Le vrai soucis, quand un robot vit dans votre tête de robot, c’est que parfois il prend le contrôle de votre charmant corps de robot sans prévenir, et que vous pouvez vous réveiller n’importe où sans vous souvenir des atrocités de robot que vous venez de commettre... Atrocités qui peuvent aller de l’explosion des réserves d’eau du vaisseau à l’assassinat cliffhangeresque du Commandant Adama, en passant par des choses encore pires.

- Des...

- choses...

- BIEN PIRES !!!
Mais bon, la série ne parle pas que de nanas super bien foutues qui se bastonnent et posent en sous-vêtements (dommage, je sais). Il y a aussi des hommes, des vrais, des durs.
En plus d’Apollo et de sa « Flèche » affoleuse de filles cité plus haut, il y a également son Pôpa qui commande le Galactica et porte des lunettes (un peu ridicule pour un chef, mais bon, ’suspension of disbelief’). Il y a aussi Gaius Baltar qui ne pense qu’avec sa « Flèche » et qui a un exemplaire de Numéro 6 coincé dans sa tête (Dur !). Enfin, il reste le Colonel Tigh, brute chauve au grand coeur de brute chauve alcoolique, mais en chauve. Dur !

- Baltar perplexe devant sa réserve de Martini rouge
Je vous ai pas dit, mais la série ne se passe pas que dans l’espace. On suit aussi un certain Helo dans ses aventures palpitantes de petit pilote piéton perdu sur la planète Paprica.
J’oserais presque ajouter qu’il mange des petits pains pétris payés avec ses propres pépéttes, mais la Police des Figures de Style va me tomber dessus.
Dans son malheur, Helo a quand même du pot : on lui a assigné une Helo Girl pour qu’il ne se fasse pas trop chier à courir en rond sur sa planète. En l’occurrence, c’est Boomer, version Caprica (c’est une cylon, donc fabriquée en série avec pleins d’options et tout, et tout...), dont la mission est de procréer avec lui. Et elle y parvient.
Pendant ce temps, sur Atlantis...
Les actrices sont nettement moins jolies.