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Desperate Housewives

2.00 - Précédemment dans Desperate Housewives

ManPower

lundi 19 septembre 2005, par Jéjé

En ces temps troublés o๠l’image de la femme est écorchée par des progressistes démagogiques (oui, toi, Amy Sharman-Palladino, pourquoi crois tu que tu n’auras jamais d’Emmys ?), la nouvelle série de ABC a cartonné l’année dernière. Faut-il s’en réjouir ?

La religion et les amis de Bertrand Cantat ont déjà fait beaucoup pour la position et le rôle de la femme dans nos sociétés.

Depuis quelques temps, la télévision, qui peinait à accomplir sa tâche, commence à dépeindre à nouveau la femme dans sa réalité, grâce aux programmes de real-tv et aux fictions policières.

Des femmes modernes pour des tâches àleur hauteur
L’une voulait être ingénieure, l’autre médecin...

Cependant, des séries de propagande féministe d’un autre âge continuent de sévir. Des programmes qui perturbent la construction de l’esprit de nos filles, en leur proposant une vision fantasmée et irréaliste des femmes : des femmes avec qui font des métiers d’hommes, des filles-mères épanouies, des célibataires décomplexés et battantes...

Satan est une femme... qui aime le bleu

Flattant les plus bas instincts de téléspectatrices mal éduquées, ces programmes sont des succès d’audience contre lesquels il est très difficile de lutter.

Contre lesquels il était difficile de lutter. Car il y a maintenant une nouvelle arme et un nouveau messie dans le combat pour une vision réaliste des femmes à la télévision, j’ai nommé Marc Cherry.

C’est celui qui est au milieu !

Il revient de loin. Scénariste pour une odieuse série qui a caricaturé nos aînées pendant des années et qui allait jusqu’à supposer que les femmes pouvaient avoir une vie sexuelle après la ménopause, il a expié durant ses années de misère sa participation à cette ignoble mascarade en rédigeant le script d’une histoire de femmes modernes et réalistes confrontées à un mystère.

Couverture de travail du script de DH

Quatre banlieusardes oisives et pleurnicheuses sont dérangées dans leur quotidien par la lâcheté d’une de leurs voisines. Elles aimeraient bien savoir pourquoi elle s’est suicidée, mais elles ont trop de choses à faire :

Carlos et Gabrielle Solis

-  tenter de mettre la main sur l’argent de leur mari

Bree, fière de son Osso Bucco

-  tenir la plus propre des maisons

Lynette, àla recherche de Ritaline

-  se droguer pour oublier qu’elles sont des mauvaises mères

OK, les femmes sont des ménagères vénales incapables de se débrouiller toutes seules...

Un petit point là-dessus est fait à chaque épisode. C’est très drôle et très instructif. Il est vrai qu’il est bon de rappeler quelques vérités de temps en temps, mais ce n’est pas non plus avec ça que l’on va faire avancer l’intrigue...

Heureusement qu’il y a les HOMMES !

Ben voilà, tout est dit, non ?

Pas convaincu ?

Ils ont le même âge ! Que la nature est cruelle...

Ca commence à se voir quand même que le créateur de la série est gay, républicain et misogyne, non ?

Les hommes, donc, mènent la barque de la série, avec un objectif : tenter de réparer ce qu’ont gâché les femmes...

Paul Young, la mari de la suicidée, a fort à faire.
Mary Alice victime
Sa femme, qui ne pouvait pas concevoir d’enfants - sûrement une conséquence d’un passé adolescent débauché - a récupéré celui d’une droguée à l’hôpital où elle travaillait.
Ca partait d’un bon sentiment d’essayer d’offrir à son mari une descendance. Encore fallait-il gérer la situation et ne pas 1) donner à sa collègue infirmière de trop gros indices sur son forfait et 2) tuer la droguée quelques années plus tard devant son propre fils, Zack.

Résultat, le pauvre Paul, en plus de devoir financer l’enterrement de sa femme instable, doit assassiner sa voisine (la sœur de la dite collègue infirmière), interner pour son bien son fils "adoptif", couper en petits morceaux la droguée, les empaqueter dans un coffre d’enfants et jeter le tout dans un lac.

Paul répare les erreurs de Mary-Alice

Mike Delfino, le petit ami de la droguée abandonneuse d’enfant, tente de savoir ce qui est arrivé à son amour de jeunesse.
Sa copine
Dans sa juste quête, il est constamment ralenti par les assauts de voisines lubriques et inconséquentes.

S’en suit un malentendu avec Paul, qu’en hommes responsables, ils arrivent tous les deux à surmonter : Mike apprend alors que Zack est peut être son fils biologique.
Complètement perturbé par les comportement erratiques de sa pseudo mère, de sa nouvelle voisine et de la vieille Loïs, ce dernier est sur le point de loger une balle dans la tête de Mike, qui dans les dernières secondes de la saison, le rejoint pour lui révéler la vérité sur sa naissance.

Merci les femmes pour ce joyeux bordel ! C’était si difficile de rester à la maison et de simplement vous occuper de la poussière et de vos ustensiles de cuisine ?

Apparemment oui, puisque tout ce que réussit à faire Bree cette saison est de transformer son fils de gentil homosexuel parfait en psychopathe bisexuel !

La morale de la série est donc salutaire et très claire.

Oui, jeunes filles, vous ne servez à rien, seulement à provoquer des catastrophes et à perpétuer l’espèce, mais soyez rassurées, les hommes sont là !

Si seulement vous étiez conscientes de votre inaptitude, la vie serait plus simple pour tout le monde !

Regardez Desperate Housewives !


Tu es blonde, tu es belle,

tu sais faire la vaisselle...