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Monk
3x16 - Monk and the Kid
Once upon a time there was a show called Monk
dimanche 6 mars 2005, par
Qu’attendre d’un season finale ? une révélation sur le mystère de Trudy ? une romance avec Natalie ? ou au moins une enquête brillante et pleine de gags ? Rien de tout cela pour cet épisode. Que la sensation que les scénaristes ont voulu tirer un peu trop sur la corde sensible. Un goà »t amer ? Peut-être.
Jusqu’à présent, Monk avait toujours réussi a être drôle, attachant, intelligent et émouvant.
Les scénaristes ont décidé une fois de plus de le pousser dans ses retranchements, au risque de redéfinir ce qu’est le "monk".
Who’s your daddy ?
Tout commence lorsque Tommy, un petit garçon qui n’a même pas 2 ans, trouve un doigt au parc où il joue avec sa nourrice. Problème : le petit garçon ne peut dire où il l’a trouvé.
Et les policiers ont beau fouiller les environs, pas de corps. Monk en profite pour se promener avec le gamin, et la scène dure indéfiniment dans l’espérance de nous faire croire que Monk peut se lier avec un gamin. Vraiment pas très fin comme message, le recours à la petite musique au piano est destiné certainement à faire pleurer la ménagère de moins de 50 ans.
Comme il faut garder l’enfant, Monk se propose de le garder pendant une semaine temporairement en attendant qu’il soit adopté. (!) Oui vous avez bien lu, Monk qui héberge un gamin, pire que l’on voit crapahuter sous les tables pour jouer avec lui, lui faire des bisous, etc... Le genre de choses complètement à l’opposé de son personnage. Une transformation forcée qui nuit à la crédibilité de l’histoire, d’autant que TOUT est basé sur la gamin. Tommy sépare les aliments, nettoie la moquette, ne peut pas se déshabiller, bref réagit comme Monk. Et Monk comprend qu’il ne peut pas le garder. Absolument pas émouvant du tout, limite niais, et surtout amené avec autant de délicatesse qu’un marteau piqueur.
Une enquête ? Où ça ?
Du côté de l’enquête, Monk arrive à déduire du doigt que la personne était un violoniste d’environ 25 ans (!) Mieux que CSI. Si, si.
Il visite donc tous les violonistes de LA, pour finalement se rendre chez une dernière famille. Pas de bol, le fiston est bien là et il n’a pas perdu son doigt.
Evidemment, Monk remarque que le fiston en question ne sait pas tenir un violon, et qu’il n’y a pas de concert de prévu, contrairement à qu’on lui a dit.
Il surveille donc la famille et comprend : c’est le frère qui a été kidnappé. La famille ne veut pas avoir l’aide de la police, et pour délivrer les 500 000 dollars de rançon, il n’y a que Monk, le fiston restant ayant un malaise.
Monk se rend donc au lieu-dit (dans un club de sport), ouvre le casier, téléphone au kidnappeur qui lui dit de se déshabiller et de se mettre en peignoir. La raison ? Voir s’il ne porte pas de l’électronique sur lui.
Evidemment Monk aura bien du mal à faire comprendre au kidnappeur qu’il doit se déshabiller, mais Adrien finit par y arriver, non sans mal, en créant des paravents. Arrivé sur place, il est tellement ému par ce qu’on lui annonce par téléphone (au sujet du comportement du petit Tommy) qu’il balance l’argent à la mauvaise personne !
Tout est à refaire, et dans l’attente d’une reprise de contact avec les kidnappeurs, Monk lit une histoire au gamin, quand il a enfin le déclic (ouf !). Le gamin a piqué le rouge à lèvres dans le sac de Natalie, ce qui veut dire qu’il a probablement trouvé le doigt dans un sac...celui de sa nourrice. Et c’est là que Monk se souvient que la femme en question avait précisément indiqué le nom du doigt alors qu’elle n’était pas supposé en avoir l’information !
Les kidnappeurs sont donc trouvés, la victime libérée, et Monk finit par abandonner le gamin à une famille d’accueil. Séquence horriblement longue qui nous permet de voir Monk se vautrer dans l’herbe. Rien que ça.
Houlà
Bref, non seulement les séquences avec l’enfant étaient pesantes voire maladroites, mais en plus elles en oublient la définition du Monk. Sans compter la quasi-absence de gag dignes de ce nom (à part le coup de la rançon), ou la bien pauvre énigme policière.
Dur de finir une troisième saison par un aussi mauvais épisode.
Time to go
C’est donc l’heure du bilan, en attendant la quatrième saison cet été. L’arrivée de Natalie a apporté de nouvelles choses, en bien, malheureusement on sent aussi que Monk n’est plus le même. Si on apprécie la nouvelle relation entre Natalie et Monk, on regrette l’amnésie collective et récurrente de la pathologie d’Adrien.
Espérons que ce sera corrigé.
D’ici là, portez vous bien. Et merci de m’avoir lu.
Un final season proche du médiocre. Quelle déception !