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24h dans la Vie d’une Série
Episode 10
Trois petits tours et puis s’en vont ?
samedi 12 mars 2005, par
Après une saison 3 qualifiée de brillante (ou catastrophique, c’est selon) il fallait nous rendre à l’évidence : notre travail d’investigation dans les coulisses de 24 devait continuer. En voici le résultat, rempli de spoilers horribles pour ceux qui ne suivent pas la saison 4.
Le Big Yellow Joint était loin d’être rempli. Joel, Robert, et le truc qui se faisait passer pour Howard buvaient tranquillement une vodka orange pour se détendre entre le tournage de deux scènes.
Howard 2.0 : J’adore ce que vous faites, j’adore vraiment ce que vous faites les gars…
Robert : Putain Howard, on a compris. Tu commences à me foutre les jetons à vouloir te prendre pour Pete. Je vais finir par croire qu’il est contagieux...
Howard 2.0 : Non mais c’est vrai ! J’adore ce que vous faites ! Les centrales nucléaires... comment une idée aussi géniale a pu germer dans vos cerveaux ?
Joel et Robert se permirent un petit sourire mignon, les yeux dans le vague.
Joel : Ah, ça ! C’était lors du pique-nique avec le Président.
Howard 2.0 : Le président ? J’adore le président de la FOX.
Robert : Mais non crétin, le vrai Président, le seul, l’unique : W. Bush.
Juin 2004 Quelque part perdu au milieu du Texas.
La nuit était calme. Après avoir mangé les haricots rouges et leur sauce tomate, puis s’être lancé dans un concours de pets (gagné par Donald Rumsfeld) W. Bush, sa femme Laura, Joel et Robert, faisaient gratiner en silence des marshmallows dans le feu.
Bush : J’ai fait un rêve…
Un pet de Rumsfeld le coupa dans son élan.
Bush : En fait c’était plus un cauchemar qu’autre chose. Je me retrouvais irradié suite à l’explosion de centrales nucléaires dans tout le Pays, encerclé par des terroristes qui arrivaient par familles entières, et pire que tout, je ne pouvais pas bénéficier de la sécurité sociale parce que l’Etat ne pouvait plus payer.
Il enfourna un chamalow fondu dans sa bouge, avant de se tourner vers Joel et Robert.
Bush : Vous en pensez quoi, les génies ?
Joel : C’est peut-être une bonne idée de départ pour la série, Monsieur le Président.
Robert : Oui, on sait déjà que nos fans adorent les histoire de terroristes et de machins nucléaires.
Bush : Ma femme et moi nous regardons la série...
Rumsfeld (en pétant toujours) : Ouais bon, le père Cochran a pas tord sur ce coup.
Laura (pouffant) : Rumsfy un peu de tenue.
Joel : En tout cas, l’idée de mettre en danger notre système de centrales nucléaires est vraiment bonne, Monsieur. Bien que jamais nous ne montrerons de victimes. Les Etats-Unis d’Amérique ne plient pas face au terrorisme.
Bush : Si vous la voulez, l’idée est à vous. Mais évitez de citer mon nom, j’ai pas envie d’être associé à la série. Je voudrais pas paraître ridicule à côté du Président Palmer.
Robert : Merci Monsieur, nous ferons bon usage de vos idées sur les terroristes et le nucléaire.
Bush : Et pour la sécurité sociale ?
Joel : Ah non, ça on vous la laisse.
Rumsfeld : Bah... on trouvera bien un truc à faire avec ce machin.
Le silence revint.
Le Big Yellow Joint était encore plus calme une fois l’histoire de Joel finie.
Robert : On a quand même un Président de dingues.
Howard 2.0 : J’adore toujours ce que vous faites, mais quand même je me disais bien qu’une idée pareille ne pouvait pas sortir de vos cerveaux.
Dans l’espace noir et profond, l’Enterprise continuait sa route vers la planète Beverly Hills. Son but ? Arrêter les dérèglements temporels dûs à la célèbre série 24.
Dans un des hangars, l’équipe réunie par White et James T. Kirk s’entrainait comme des forcenés, sous l’oeil paternel du capitaine et du médecin.
Kirk : McCoy, vous avez fait les tests sur notre fine équipe ?
McCoy : Oui tout le monde est au top. Sauf sans doute le dénommé Howard Gordon, je le sens pas du tout le gonze.
Kirk : J’ai confiance... Si on s’en sort pas avec eux, je promets de sucer la bite de Spock !
Spock (qui passait par là) : Je vous ai entendu, Capitaine.
Kirk : Mais je risque rien, je connais bien White, c’est un dur ce lapinou, je l’ai vu bouffer des tonnes de carottes avant de gerber.
Spock : Si je puis me permettre capitaine, cette phrase ne veut absolument rien dire.
Kirk : Je l’sais bien, mais mon contrat me donne droit à 25% des dialogues de l’épisode, faut bien meubler.
McCoy : Putain... pourquoi c’est toujours les mêmes qui sont avantagés ? C’est pas juste.
Kirk : Bones ne faite pas votre Caliméro ! Nous avons une mission importante qui prime sur nos contrats respectifs.
McCoy : Pffff ! De toute façon je vais préparer les capotes pour Spock.
Spock : Il est illogique de croire que le capitaine va me sucer.
McCoy : Pourquoi ? Vous pensez qu’ils ont une chance ?
Spock : Vous voulez mon avis ?
Kirk : Non, il veut votre mpg !!! avi… mpg… Elle est bonne, non ?
Spock : Fascinant de voir à quel point votre quart de dialogues frise la stupidité.
Kirk (soupirant) : Vous êtes jaloux c’est tout. En tout cas, McCoy vous a posé une question. Quelles sont nos chances à votre avis ?
Spock : C’est assez trivial. Si on prend compte le théorème fondamental de Roddenberry adapté au travail dans un espace résolvable de Stracinseskyi… Starincesky… Streinskyicinski… Bref JMS, et que l’on multiplie le tout par la matrice trigonalisée de Stephen J Cannel, on obtient un résultat fascinant : on est baisé. Mais là, je suis en plein Pon Farr, et vu que je pense plus avec mes couilles qu’avec ce que j’ai entre mes deux oreilles, je peux me gourrer.
McCoy : Le Pon Farr, hein ? Ca explique vos écarts de langage.
Spock : Non, ça c’est parce que je suis mort de trouille.
Kirk : Il suffit messieurs, nous ne sommes pas la famille Araz, nous devons nous montrer solidaires avec nos collègues et éviter de nous entretuer.
A ce moment, White les interrompit.
White : Ouais, bein on ferait ptêt aussi bien de s’entretuer.
McCoy : Allons bon, quoi encore ?
White : J’ai eu de mauvaises nouvelles. Alias est aussi touchée.
Spock : Merde… Scuzer Captain, je veux dire... Fascinant !
Kirk : Des précisions, White ?
White : Ellipses incompréhensibles, sauts temporelles, intrigues déjà vues et revues, situation qui stagne, bref, Alias se vingt-quatrise. Je savais que j’aurais dû intervenir plus tôt. La saison 3 m’avait laissé un sal goût dans la bouche, mais j’ai voulu écouter l’Homme aux Lunettes Noires. Je m’en veux.
Kirk : Ce n’est pas votre faute, White. L’Homme aux Lunettes Noires à souvent de bons arguments.
White : En raison de cette crise, je me suis permis de faire téléporter à bord un nouveau membre pour notre équipe. Sa connaissance encyclopédique des séries, et d’Alias en particulier, nous sera utile.
Un grand gaillard au visage bon enfant s’approcha timidement.
Howard : Ca alors ! Drew Goddard !
Drew : Howard ! Bien content de voir une tête connue ici.
Howard : Qu’est-ce tu fous là ?
Drew : Le lapin m’a recruté, il m’a montré qu’Alias partait en sucette. Même JJ a changé. Soudain, au début de l’été, peut être une semaine après mon arrivée, il a arrêté d’un coup de parler de Lena, et de combien elle lui manquait depuis son départ. Le début de saison a été modifié. Il écrivait n’importe quoi. C’était horrible. En plus, il a même conseillé à Lloyd, le type d’ABC, de diffuser les épisodes dans le désordre pour augmenter le suspens !!!!
Howard : Quel con ! Bref on est tous dans la même galère. Sauf que moi, je suis là depuis plus longtemps.
Drew : Je me demande comment se démerde le truc censé me remplacer...
Howard tapota l’épaule du grand Drew.
Howard : Pas terrible, à ce que j’ai vu.
Drew : Et merde, Ju va m’en vouloir. Et pour toi ?
Howard : J’ai eu beau essayer toutélier, des forces se sont liguées contre moi. Je ne sais plus trop ce qui se passe depuis l’épisode 8, mais j’imagine que comme d’hab les premiers méchants se sont fait dégommer, que le premier danger est passé, et que tout ce qui va arriver maintenant n’aura qu’un lointain rapport avec ce qui s’est déjà passé.
Drew : Yep ! On ne change pas une formule qui marche.
Howard : Malheureusement.
Drew regarda les autres membres de l’équipe qui s’entraînaient, à peine surpris de retrouver certains de ses héros favoris. Son regard s’arrêta sur Faith.
Drew : Je me demande comment cette histoire va se finir.
Howard : Oui moi aussi !
A ce moment, Kirk arriva.
Kirk : Les gars, ce n’est plus l’heure de tergiverser. Sulu vient de me dire que nous sommes presque arrivés. L’action va bientôt démarrer.
Howard : Il est temps, on est presque à la mi-saison.
Une pièce vide, à l’exception d’un bureau. La porte s’ouvre et deux hommes entrent, un jeune maigre et un petit gros.
Petit gros : Bonjours je suis Joma et voici…
Jeune maigre : … Ju !
Joma : Avant tout, désolé ce n’est que nous.
Ju : Mais il fallait bien en passer par là.
Joma : En effet, comme vous avez pu le constater, 24dlvds part complètement en sucette depuis quelques temps.
Ju : Et je vous jure, c’est pas de ma faute.
Joma : C’est bon Ju, je ne suis pas le seul responsable.
Ju : Mouais... Enfin bref, depuis 4 semaines maintenant, nous avons perdu toute trace de notre correspondant aux USA.
Joma : Il est surement en train de se faire torturer à la CTU. Si on en juge par la série, les américains adorent torturer les gens, c’est utile pour avoir des renseignements.
Ju : Jom commence pas, on n’est pas là pour critiquer bêtement ce parti pris qui enterrine la politique US, et justifierait presque Abou Grahib. Surtout qu’il y a toujours eu de la torture dans 24. Et puis... jamais la Fox n’autorisera de montrer Shore à poil, tenu en laisse par Carlos Bernard.
Joma : Ouais, ouais… J’en suis pas sûr.
Ju : Bref, comme je vous l’ai dit, nous somme sans nouvelles de notre correspondant. On a bien essayé de compenser, en écrivant nous même les histoires, mais quand on n’a pas les infos de premières mains, ce n’est pas évident.
Joma : Moi j’aime bien parler de Faith…
Ju : La ferme. Va plutôt mater la fin de Tru Calling.
Joma : Je peux pas. Faut déjà que j’écrive mes reviews d’ER.
Ju : Enfin bon, nous avons engager un détective, basé à Neptune, Californie, pour rechercher notre correspondant. D’ici là nous devons arrêter 24dlvds.
Joma : Pffff !!! Je suis sûr qu’on pouvait tenir 7 ans avec l’histoire de l’Enterprise.
Ju : Ouais. Sauf qu’on fait pas "Star Trek dans la Vie d’une Série", donc on arrête ! C’est encore moi le chef ici.
Joma : N’empêche…
Ju : … Rien ! On espère que d’ici la fin de saison la série ce soit amélioré…
Joma : Impossible.
Ju : Ou que notre détective nous donne de bonnes nouvelles avant le season final
Joma : Faut pas espérer grand chose de ce côté là non plus.
Ju : Encore une fois désolé, ce n’est pas la mi saison la plus enthousiasmante possible. La rédaction d’EDUSA ce joint à moi pour vous souhaiter de bonnes lectures sur le site.
Joma : Elizaaaaaaaaaaaaaaa je t’aime !!!
En soupirant, Ju sortit, en tirant Joma par la manche.