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24h dans la Vie d’une Série
Episode 04
Fiction Pulpeuse, Part II
lundi 24 janvier 2005, par
Après une saison 3 qualifiée de brillante ou catastrophique, c’est selon, il fallait nous rendre à l’évidence : notre travail d’investigation dans les coulisses de 24 devait continuer. En voici le résultat, rempli de spoilers horribles pour ceux qui ne suivent pas la saison 4.
Un silence de mort régnait dans la salle, pas un corps ne bougeait, et tous les regards, graves, étaient tournés vers Robert, comme si le poid du Monde reposait sur ses épaules. La tension, non sexuelle, était si grande qu’on aurait pu la couper au couteau.
René voyait rouge. Son regard dur fixait Robert, alors que Céline reprenait ses esprits, les yeux pleins d’amour pour son René. Robert, semblant redescendre de son trip, balança les revolvers loin de lui et leva les mains. René indiqua les autres scénaristes.
René : Move your ass.
Céline : Te pogne pas l’cul, bouge.
René : You’re ok ?
Céline : Icecream de tous les dieux ! Fais-toi-z-en pas mon René, ça file bien ! Mais Lopin compris cké arrivé ? Une minute j’tait toute drette, ensuite sur les foufounes.
Laissant les amoureux à leur discussion, et sans demander son reste, Robert revint se coucher à côté des autres.
Joel : Putain Robert qu’est-ce qui t’as pris ?
Robert : Désolé, je croyais que je pouvais le faire.
Michael : Tu rêves. Jouer les héros pendant une prise d’otages, ça marche qu’au ciné... ou dans une série.
Michael, avec un léger sourire, sortit son petit carnet et se mit à écrire.
Joel : Bon sang, comme Michael l’a dit tout à l’heure, faudrait gagner du temps... en attendant qu’Howard s’aperçoive de notre absence ! On a jamais été séparé aussi longtemps, il doit surement être mort d’inquiétude et prêt à appeler les flics, le pauvre...
Bureau de Howard Gordon.
Howard était assis devant son ordi. Bien installé, de la Jpop faisant trembler les enceintes de son pc, il fit craquer ses doigts et commença à taper sur son clavier.
Howard : Ok ! Si les autres incapables — qu’ils disparaissent à tous jamais — ont oublié de toutélier l’an dernier, je me dois de faire quelque chose. Le monde, les fans si il en reste, et les lapins, comptent sur moi.
D’un seul coup, il s’arrêta. Tout doucement, il se pencha derrière le bureau, et observa avec précaution. Ne voyant rien, il recommença à écrire, le sourire aux lèvres.
Howard : Alors, je parle d’un Max dans le premier, puis des cinq ans de préparation pour cet attentat... bref, des signes que les plus assidus des fans de la série seront reconnaître et toutélier. Donc, maintenant il faut que je…
Big Yellow Joint
Se remettant de ses émotions, Céline buvait un sirop grenadine accoudée au comptoir, tout en surveillant la salle.
Céline : Calice les gens. Personne branle, sinon j’tire dans la masse.
Robert : J’aimerais qu’elle crève...
Joel : Qui ? Céline ? Au moins elle chante pas, c’est déjà ça.
Robert : Ouais, mais bon ! Si le sirop de grenadine était empoisonné, on en serait débarrassé pour de bon.
Michael : Tu rêves. Le poison dans la grenadine, c’est crédible qu’au ciné... ou dans une série.
Michael, avec un léger sourire, sortit son petit carnet et se mit à écrire. Encore.
René repassa dans la salle, jeta un coup d’œil dehors et appela sa copine. Céline se rapprocha de lui. Les deux se mirent à pouffer. De nouveau, les armes tonnèrent, brisant verre et éclatant le comptoir, et en riant les deux sortirent en courant du petit bar.
Les otages se relevèrent.
Joel : Ouf, le cauchemar est terminé !
Jon : Putain ça serait cool qu’une nuée de flics déboule d’un coup pour les arrêter, comme la cavalerie dans les westerns.
Michael : Tu rêves. Les flics qui débarquent en trombe, ça arrive qu’au ciné... ou dans une série.
Michael, avec un léger sourire, sortit son petit carnet et se mit à écrire. Encore et toujours.
Michael : Les gars... vous vous souvenez qu’on savait pas comment combler en attendant le début du procès ?
Joel : Bah ouais, j’allais téléphoner au Zoo pour le cougar...
Michael : Laisse tomber, j’ai autre chose...