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Smallville
4.08 - Spell
La Revanche de la Sorcière Maudite au Pouvoir Suprême Rose qu’il est Puissant
samedi 13 novembre 2004, par
Cette semaine dans "Smallville, ou les Aventures du Jeune Superman, sans le costume et qui ne vole pas, sauf des fois, et qu’il n’est pas si jeune que ça en fait puisqu’il vit la vie d’un jeune adulte prospère et frustré, sauf qu’il habite chez ses parents républicains, enfin dans leur grange, et que des fois il joue au foot avec les vaches parce que quand même, c’est chouette le foot, et c’est toujours plus drôle de shooter dans une vache que dans un ballon qui fait même pas "Meuh"... avec une coiffure super ringarde"... donc oui, cette semaine dans Smallville, il y a un épisode qu’il est beau !
Difficile d’exprimer ce qu’on ressent devant un épisode comme "Spell". Le mélange d’émotions et de réflexions est tel que rien ne semble mieux témoigner de mon avis que...
Quoi ça ?
Oui, "Spell" est un Quoiça ?-épisode.
L’origine d’un Quoiça ?-épisode peut être expliqué très facilement.
Généralement, il est écrit par un scénariste dépourvu de conscience professionnelle et/ou bourré, voir drogué et/ou agé de 14 ans et/ou appartenant au staff de 24 et/ou sujet à une très grande détresse émotionnelle et/ou ayant eu une jeune difficile à base de semaine passée enfermé dans un placard et de week-end chez grand-mère à nourrir le chat et/ou stupide.
Si le scénariste remplit toutes les conditions ci-dessus (enfin sauf le petit pique destiné au Boulet Bodybuildé), il s’appelle Al Gough et/ou Miles Millar. Et ça tombe bien, puisque cet épisode leur est dédié, et/ou à Aaron Spelling, je suis pas sûr.
Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, Et/Ou, ...
C’est bon, je peux passer à autre chose.
Le deuxième signe qui ne trompe pas quand on se trouve devant un beau, un brave, un vrai Quoiça ?-épisode, c’est que malgré l’avalanche de conneries qui nous tombe dessus en 42 minutes chronos, on se fait quand même un peu chier.
C’est malheureux, car votre épisode débile standard de Smallville, à base de génie scénaristique (ou absence de), et de couillons qui courent sur un terrain de foot au ralenti, peut souvent être divertissant. Bon certes, on se fait TOUJOURS chier, mais on a au moins le sens qu’on était censé se faire chier de toute façon.
Pour un Quoiça ?-épisode, la donne est différente.
En effet, le Quoiça ?-épisode a été """"écrit"""" à l’origine pour faire rire, ou attérer les téléspectateurs qui ne sont pas, encore, partis sur ABC, mais surtout provoquer une réaction autre que l’habituel "ZzzzzzzzzzZzzzzzzzZzzzzzzzzzZZZZZZZZZZzzz"...
EST-CE-QUE VOUS AIMEZ LA FROOOOOOOOOMAAAAAAAAAGE ??????
Voilà, ça c’est une Quoiça ?-phrase qui remplit parfaitement sa fonction.
Elle est conne ? Oui.
Elle ne sert à rien d’autre qu’à remplir du vide ? Certes.
Elle laisse indifférent ? Non !
Chose absurde, défi sauvage et rageur tourné vers les esprits sains, impulsion, petite étincelle nécéssaire à la vie, délire non-sensique total ?
Quoi ça ?
Tout à fait !
Quoi ça ?
Vous m’avez compris !
Quoi ça ?
Hein ?
...
La vie, tout comme la raison, tout comme le temps, tout comme l’espace, enfin pas l’espace, peut être assimilé à une ficelle. Si vous tenez le bout d’une ficelle dans une main, et que vous tenez l’autre bout dans l’autre main, il ne vous reste plus de main pour utiliser les ciseaux qui pourraient vous libérer.
Mais si vous lâchez un des deux bouts ?
Mais quel bout choisir ?
Ode à la pensée, déréglèment de l’esprit, Steve DeKnight nous offre un superbe épisode de Smallville, empreint de poèsie, et surtout de demoiselles peu vétues courant se rouler dans le foin et riant à la manière d’un boeuf malade.
La méthode des boeufs, telle qu’elle a été suivie par DeKnight porte ses fruits avec une justesse inégalée. Tant, et si bien, qu’il m’est difficile, oui, très difficile, de vous parler de son épisode en espérant garder une once d’objectivité.
Car oui, avant d’être un revieweur, je suis un homme, avec tout ce que ça comporte de bon (esprit fin, intelligence ultra-développée, corps d’athlète, sourire ravageur), et de moins bon. Car oui, j’ai aussi mes défauts, et mon trop grand sens du sacrifice en fait partie.
C’est donc par esprit de sacrifice, pour épargner mes chers collègues revieweurs, et néanmoins amis (ou ennemis mortels, c’est selon), que j’ai décidé (car oui, c’est moi qui décide (mon caractère de meneur naturel est une autre de mes innombrables qualités)) de faire la critique d’un épisode au pitch aussi énorme que : "Lana, Lois et Chloé sont possédées par des sorcières du 17ème siècle et décident de porter du cuir et de se comporter comme des sal..pes".
Dur !
Mais assez parlé de moi, si si, non arrêtez, n’insistez pas, ça suffit, on me signale que ma review touche à sa fin (je vous assure) et que je n’ai toujours pas parlé de l’épisode en lui-même. Voici donc un petit résumé indigeste et insupportablement long d’un épisode qui ne l’est pas moins :
Lana, après avoir acheté un livre de magie sur Ebay, mais pas avant d’avoir assisté à un flashbacks du 17ème siècle avec Isobel Mortheaux qui habite en France où on se déplace partout en barque, — Lost Rocks — devient possédée par l’esprit de la dite Isobel et recherche donc des cheveux de jeunes vierges, et qui donc mieux qu’elle même et Clarkounet le Clown Boulet pour en trouver, pour faire une potion qui en fin de compte rendra Lois, venue dire bonjours grace, ou à cause, de sa poitrine avantageuse, et Chloé qui ne sert pas à grand chose d’autre que de faire valoir à la Vile Lana ("faire valoir à la vile Lana" serait-elle une allitération, avec deux L mais pas deux i, enfin si mais je me comprends ?) et qui entrainera une course d’évênements où Clark dansera comme un débile, puisqu’il l’est, Lex jouera du piano à s’en ruiner la santé, Martha Kent aura la réplique la plus drôle de la série tout entière depuis "Encore une amnésie bien pratique" de Chloé, ou encore Clark se verra retirer tout son Girly Power par Lana, avant de le récupérer grace à un diamant copyrighté Mon Jolie Poney.
Et ça rime. Presque.
Oh, et Lois soulève ses seins avec satisfaction !
Quoi j’avais rien à dire ?
Ca n’empêche apparemment personne d’écrire des scénarii, de tourner, et de diffuser un épisode, je ne vois pas pourquoi ça m’empêcherait d’en écrire la review !