Accueil > Reviews > Saison 2004/2005 > Everwood - Saison 3 > 3.16 - A Moment in Manhattan
Everwood
3.16 - A Moment in Manhattan
Un jour j’irais à New York avec toi.
mercredi 2 mars 2005, par
Moi j’aime bien le toutéliage. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a fait abandonner 24, j’en avais marre d’être pris pour un con par des scénaristes incompétents. Heureusement ce n’est pas le cas sur Everwood, même si les potes à Berlanti et Mimoun ne donnent pas toujours dans le génial, ils n’oublient pas de finir ce qu’ils ont commencé.
En plus de continuer (enfin on pourrait dire) l’histoire d’Ephram et de Madison, Michael Green le scénariste nous gratifie d’un épisode plein, à l’exception de Stephanie Niznik absente, tous les personnages principaux de la série ont quelque chose d’intéressant à faire, même Rose ou Irv !
Et tient en parlant d’Irv, c’est la première fois cette saison que l’on a droit au monologue en voix off en début et fin d’épisode de John Beasley… Je serais presque tenté de dire que ça manquait un peu quand même.
Irv et Edna ne sont toujours pas réconcilier. Harold tombe par hasard sur Irv à la salle de gym et décide de l’inviter à dîner pour le soir. Quand à Rose elle rend visite à sa belle-mère qui visiblement, et malgré ses fanfaronnades, pense toujours à Irv.
C’est d’ailleurs une très belle scène où Debra Mooney fait bien passer le désarroi d’Edna, personnage peu habitué à se laisser dominer par ses sentiments.
Rose secoue donc Edna et l’amène chez elle pour lui changé les idées. Sauf que comme Harold a fait de même avec Irv, la rencontre entre les deux est plutôt explosive, surtout qu’Irv arrive avec une femme. Pétage de plomb d’Edna, furieuse de voir celui qui est encore son mari avec une femme, et avant qu’Irv puisse s’expliquer, elle part en claquant la porte.
Il faudra qu’Irv surprenne Edna au réveil pour lui expliquer que la femme qu’elle a vu n’était pas son rencard mais son éditrice. Car oui, ce bon vieux Irv avait disparu de la circulation pour travailler à son roman qui va être publié. Une petite lecture de la dernière page, ou Irv explique qu’il ne sert à rien de croire que la vie serais meilleur si on pouvait refaire le passé, mais plutôt faire en sorte de l’amélioré maintenant, et tout rentrera dans l’ordre, l’amour triomphera.
Bright, échaudé par son renvoi pour mauvaise conduite, a soudain une épiphanie. Sa petite mésaventure lui a ouvert les yeux sur sa manière de traiter les femmes. Le voilà qui écrit une liste de toutes ses conquêtes pour aller s’excuser. Premier pas pour apprendre à mieux traiter la gente féminine… Sans doute.
Sauf que quand même le fils Abbot est dépité de se rendre compte qu’il n’a pas marqué les filles avec qui il a été. En aucun cas elles n’ont vu en Bright quelqu’un avec qui construire un futur, d’ailleurs lui-même n’y pense pas trop. Lorsque Amy lui demande s’il pensait encore à certaine de ces filles sa réponse est confondante : "Sometimes in the shower...but, mostly, no." Sacré Bright, il y a encore du boulot.
Pour que son regard change il lui faudrait sans doute sortir avec quelqu’un qui lui apporte plus qu’un simple désir physique et qui se pâme devant lui. Avec un peu de chance cette personne est déjà en ville, pas cette semaine puisqu’elle était dans sa famille, mais Hannah pourrait bien être la bonne, celle pour laquelle Bright changerait vraiment. En tout cas, le voir déçu de son absence en dit long.
J’avoue que je ne serais pas contre une romance entre les deux qui mettrait un peu de plomb dans la tête de Bright, parce sinon je n’en verrais pas vraiment l’utilité.
Ephram part à New York. Amy ne part plus. Ayant toujours du mal à se remettre de la nouvelle donnée par son père, Amy décide de mettre un peu de distance entre elle et Ephram. Elle lui conseille de partir avec son père et de profiter de ses moments dans leur ancienne ville.
Voilà donc doc Brown et son fils gambadant dans les rues de Manhattan en attendant qu’Ephram passe son audition.
Andy va se rendre à son ancien hôpital, il est presque content de retrouver l’agitation des différents services, quand il tombe sur un ancien collègue à lui.
Rick est aussi un neurochirurgien et s’apprête à partir en opération, dans les quelques secondes de conversation, il reconnaît être débordé et avoir raté l’anniversaire des 10 ans de sa fille. Quand il quitte Andy, on peut voir doc Brown pensif, après tout, c’était ça sa vie, et il a l’air de se rendre compte que ce n’est finalement pas si génial que ça le vie de génie à New York.
Ephram, après avoir errer dans les couloirs de Julliard où l’on voit sur son visage son envie de se retrouver ici avec ses pairs, et avoir eu confirmation pour son audition décide de jouer avec le piano d’un mec sur l’esplanade face à la fac.
Oui, je sais dit comme cela, ça fait ridicule mais pas autant que Gregory Smith faisant semblant de jouer du piano dans cette scène.
Et là, après avoir fini, alors que la foule s’écarte Madison apparaît.
Le premier qui me dit que c’est vraiment trop commode et ben je répondrait juste que l’on s’en fout parce que Sarah Lancaster est toujours aussi sublime et que l’image de son visage radieux fait passer tous les artifices de scénario à la trappe.
Ephram est tout content, doc Brown beaucoup moins.
Madison travaille et ne peut donc rester mais Ephram fixe un nouveau rendez-vous. Il s’empresse de téléphoner à Amy, tout content de ne plus rien ressentir pour Madison. Amy prend cette nouvelle de manière fataliste, de toute façon, il n’y a pas grand chose à faire d’autre pour elle.
Doc Brown lui s’empresse d’appeler Madison pour lui fixer un rendez-vous avant celui d’Ephram. Autant dire que l’ambiance n’est pas au beau fixe, mais le plus surprenant c’est qu’au moment où Madison annonce qu’elle dira tout à Ephram, doc Brown encourage Madison à le faire. Andy semble rongé de remord pour ce qu’il a fait et les mensonges qu’il a érigé entre lui et son fils.
Avant de voir Madison, Ephram retrouve son père sur le toit d’un immeuble. C’est un petit moment qui frôle le parfait. Le fils et le père sur la même longueur d’onde depuis bien longtemps. Andy heureux pendant quelque seconde d’apprendre que si Ephram devait être sélectionné pour Julliard, il voudrait que lui et Delia restent avec lui à New York… Et puis doc Brown se rappelle qu’Ephram doit voir Madison, et cet avenir radieux s’éloigne, comme la caméra avant la fin de l’épisode.
Très bon épisode qui donne un rôle à (presque) tous les personnages, on ne demandait pas mieux pour la fin des sweeps. Dommage qu’il faille désormais attendre près de 2 mois avant de connaître la suite.