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Urgences
11.17 - Back in the World
Décalé
mercredi 30 mars 2005, par
Encore un bon épisode pour Urgences. Autant dire que je suis plutôt content, surtout que l’on retrouve la narration habituelle de la série. Rien de spécial dans cet épisode, si ce n’est de bonnes histoires. Et c’est bien ce que l’on demande à une série, non ?
Pas beaucoup de Carter, mais Richie Rich se sert de son argent pour construire une clinique, mais une mauvaise surprise l’attend, il semblerait bien que les instances du Coock County sont plus intéressées par l’argent de Carter et la publicité qu’il résulterait de cette clinique que par des premiers soins sur le sida. Evidemment ça ne plaira pas à Richie Rich.
J’espère que c’est bien l’amorce d’une storyline intéressante pour Carter, parce que lier son argent et la médecine, est sans aucun doute une bonne idée. On a beaucoup insisté sur les origines aisées de Carter, ainsi que son complexe lié à cet argent, le voir s’impliquer financièrement, et donc dépassé son complexe d’être riche, peut donner de bonne chose. J’espère donc ne pas me tromper.
Boulet est amoureux.
Il ne le dit pas, mais je vois ça arrivé gros comme une maison et ça m’énerve.
Je suis désormais complètement saturé par Pratt. Je crois que même si les scénaristes me pondaient un histoire géniale ça me gaverait. Donc ne prenez pas trop au premier degré ce que je vais dire.
Un gamin arrive aux ER après s’être fait agresser en rentrant de l’école et Pratt demande à Olivia Evans (l’ancienne Brook Harper de Boston Public… Qui est pas un peu jeune pour ce rôle d’ailleurs si jamais Pratt la drague ?) qui bosse pour une association qui tente d’éradiquer la violence dans la rue d’aider le gamin. Olivia le fera en embringuant Pratt dans sa combine.
Boulet est donc coincé et devra faire du social et ça a pas l’air de lui faire plaisir à se gros naze.
En passant, heureusement que Sam était là parce que sinon le gamin aurait eu de sérieux problème lors de l’opération, Boulet et Shane West étant passés au travers d’une complication… A quoi sert Pratt déjà ?
Alex, le fils de Sam a reçu une lettre de son père lui annonçant qu’il passerait bientôt. Mais Steve (qui a d’ailleurs été recasté, c’est désormais mister W du 102 de deadwood) est recherché par la police mais veut quand même emmener Alex en Floride avec lui. Luka va alors lui faire comprendre (punchtime) que ce n’est pas une bonne idée. Steve finira par acquiescer et partira seul, au grand désespoir de son fils.
Toute cette intrigue pourrait sembler bateau mais c’est bien écrit et joué. Les réactions de chacun des personnages sonnent juste, et jamais ça ne tombe dans le pathos, surtout pour Alex.
Pour une fois les malheurs de Sam et Luka ne m’ont pas ennuyé (et très belle scène pleine de silence entre Alex et Luka dans la voiture,) la route sera longue avant d’avoir vraiment une famille.
Mais bien évidemment le gros morceau de l’épisode concerne Neela et Gallant.
Neela s’occupe d’un patient qui porte une tenue de super héros pour supporter la mort de sa femme, se plaignant de douleurs chroniques. Mais elle va très vite le laisser tombé quand elle apprend que Gallant est à Chicago.
D’abord déçue qu’il n’est pas appelé, elle oubliera sa rancœur quand Michael passera la voir. Elle passera la journée avec lui, puis la nuit (oui vous imaginez bien ce qui c’est passé bande de pervers.)
Après la nuit de débauche, alors que Neela et Gallant sont au County pour voir la petite irakienne, Neela est bipée, son patient est en danger.
On sent Neela rongée par la culpabilité de n’avoir pas aidé correctement son malade, préférant s’éclater avec son boyfriend et alors qu’elle monte en salle d’op, Michael lui, doit repartir. Les deux n’auront pas la chance de se dire réellement au-revoir.
L’an dernier avait montré qu’il y avait une bonne interaction entre Neela et Gallant et cet épisode le confirme de manière éclatante. Pas une seule de leur scène ensemble n’était forcée ou ennuyeuse, même si la storyline de Neela et de son patient était plus que prévisible. Que ce soit leur retrouvailles ou la superbe scène d’adieu où tout passe par les regards qu’ils s’échangent… Scène véritablement déchirante.
Sharif a été très bon, très sobre. Encore une fois dommage que cela ne soit pas arrivé quand il était dans le cast. On sentait le soldat mal à l’aise pour son retour dans un pays en paix qui ne pourrait affronter le flot de question sur ce qui se passe en Irak et ce qu’il fait là-bas. Le décalé du titre de ma review, c’est bien lui évidemment.
J’ai l’impression que les scénaristes ne savent pas trop quoi faire de leur personnage chaque semaine et qu’il faut des évènements spéciaux pour en tirer le maximum.
En tout cas, j’espère vraiment que même si Sharif retrouve du boulot (et autre chose que le mauvais Hawaii,) il puisse revenir de temps en temps dans la série.
Cette idée de liaison transcontinentale en période de guerre est sans aucun doute une bonne idée, encore faut-il qu’elle soit exploitée de bonne manière…
En gros : ne flinguez pas Gallant ! Mais faites de Neela une femme angoissée par les nouvelles reçues d’Irak, qui doit en même temps gérer une carrière pour laquelle elle n’a pas le feu sacré et son amour pour un homme en position dangereuse.
Pas de Kerry.
David Zabel a partagé l’écriture de cet épisode mais c’est une bonne continuation de son Here and there. Encore une fois, l’ambiance sonore de l’ep (comme du précédent) était prenante avec des rythmes orientaux qui allait bien avec l’histoire.
Moi content, plus des comme ça, serait une bonne chose.