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Urgences

11.18 - Refusal of Care

C’est mon choix

mercredi 27 avril 2005, par Joma

Tiens, le hiatus est fini… Bon ben faut se remettre au boulot. La vache, je suis un peu rouillé. M’enfin, attaquons cette review. Double intrigue parallèle pour cet épisode, Susan/Neela et Ray/Le boulet s’occupe chacun d’un patient qui refuse de se soigner, à coté de ça, Abby et Jake file le parfait amour, et Carter dépense son fric.

Une femme d’origine mexicaine faisant la grève de la faim pour éviter que son fils soit extradé arrive dans un état grave aux ER.
Susan, Neela et Sam vont donc s’en occuper, enfin voudraient s’en occuper, car la femme a décidé de refuser tous les soins pour continuer ainsi sa grève.
Tant qu’Elena, la femme, reste consciente, les deux doc et l’infirmière ne font rien pour interférer avec ce choix, mais lorsqu’elle perd connaissance, Neela ne peut s’empêcher de lui administrer un traitement à la colère de Susan.

Plutôt que de heurter de front le choix de sa patiente, Susan va tenter de la convaincre de se soigner. Pour cela elle va convaincre les services de l’immigration de laisser le fils d’Elena lui rendre une visite pour tenter de lui faire changer d’avis.
Sauf que le fils, en plus d’être un délinquant est un vrai petit con. Susan aura beau essayer de le raisonner, incapable de comprendre le geste de sa mère il lui souhaite de mourir.
Bouleversée, en tant que docteur et sûrement aussi jeune maman, Susan va choisir de traiter Elena en lui mentant sur les propos de son fils. Pour ainsi faire passer la pilule plus facilement elle assurera à Elena que c’est son fils qui veut qu’elle cesse sa grève et mange de nouveau, la femme se laissera convaincre et renoncera à son combat.

Je me suis demandé si un docteur pouvait tout faire ?
Certes le geste de Susan permet de sauver une vie qui aurait été gâché par un choix basé sur une mauvaise interprétation de l’amour maternel, mais elle est aller à l’encontre d’une volonté prise de manière réfléchit.
Quelle sera la réaction de cette femme quand elle s’apercevra que son fils n’éprouve rien pour elle, ça sera la fin de ses certitudes.
Bien sûr on en saura rien, ça m’étonnerait que la série revienne sur ce cas, mais cela aurait pû être intéressant de confronter Susan au choix qu’elle a décidé pour Elena.

Boulet et Shane West s’occupe d’une femme admise après un chute.
En faisant des radios de contrôle ils s’aperçoivent que la femme à des signes d’un cancer du sein. Après un examen pratiqué par le boulet, sans que celui-ci le fasse de manière salace pour une fois, la femme a bien une masse anormale.
Et là, dés qu’il est question d’opération, la femme pique une crise et refuse d’entendre parler de soin. Shane et boulet vont bien tenter de lui faire changer d’avis, mais la femme reste sur ses positions, même Carter, appelé à la rescousse par le boulet, échouera.
C’est alors que nos amis les scénaristes se rappellent que Pratt est un médecin et qu’ils ont même décidés de le faire compétent.
Ni une ni deux le voilà qui a l’illumination et comprend que si la femme refuse toute opération c’est qu’elle a peur. Il va donc chercher une femme dans un des groupes de soutient au cancéreux, et là, miracle la récalcitrante changera d’avis… Il est fort ce boulet.
M’enfin pour une fois il aura fait une bonne action et qui en plus aura payée.

Abby et Jake… Tout roule, même si Abby n’arrive pas à se placer dans sa relation avec Jake et n’est toujours pas à l’aise qu’ils soient vu ensemble au boulot. Il n’empêche qu’il forme plutôt une bonne équipe.
D’abord en soignant une femme, jouée par Louise Fletcher, qu’Abby suspectera d’être battue par sa sœur, mais rien ne viendra étayer cette supposition.
Ensuite en remettant avec un trombone un œil sorti de son orbite (image bien dégueulasse,) d’un jeune homme.

Pas grand chose à dire sur ces intrigues, même si faire réaliser à Abby que puisqu’elle bosse bien avec Jake sa relation avec lui est bonne aussi, c’est un peu limite.
Oh, et puis, je sens bien le cas Louise Fletcher revenir dans un prochain ep, sa participation à l’épisode étant somme toute discrète et sa storyline pas vraiment finie.

Carter a plein de tunes, ça on le savait. Mais voilà que John se décide à le dépenser, et pas qu’un peu.
Alors que l’hôpital, représenté par Kerry, pensait que la fondation Carter pourrait prendre une partie des frais de la construction de la nouvelle clinique pour malade du SIDA, John leur annonce que la fondation prendrait en charge l’intégralité de la somme, 150 millions… Et oui, quand même.
A condition de choisir le nom, Kerry ne conteste pas… Tu m’étonnes.
Le petit Carter a choisi un nom, il verrait bien le : Joshua Carter Center en l’honneur de son fils mort né.

L’autre boulet, Morris, est la récréation de cet épisode (je sais qu’en écrivant ça, personne ne sera surpris.)
Morris s’est allié à Susan pour écrire un article qui doit être publié, sauf que le boulet bis oublie toujours un truc dans sa présentation, Susan qui doit déjà gérer la grève de la faim à autre chose à faire qu’aider Morris qui croit que ce papier va faire de lui un interne.
Susan le remet vite à sa place... Qu’est-ce que c’était bien d’ailleurs !
Bref Morris aura besoin de bien plus qu’un papier co-écrit avec sa chef pour être un interne au Cook County.


Petit épisode de rentré post hiatus, du ER pur jus. Pas génial, mais bon il aurait été difficile de faire mieux que le 11x17, donc attendons la suite.