11.22 - The Show Must Go On

D’abord, remercions Auré pour ce jolie titre. On a ainsi échappé à : Mets de l’huile Carter (pour les fans de Tuning), Docteur Z’y va go ! La folle soirée de Morris Bueller, Le nul l’intégrule vol X : Pratt, Carter d’Arabie, Back to the Boulet, Almighty Morris, TerminaPratt 3 : Rise of the boulets, Chérie j’ai égaré le gosse, etc.

Evidement avec un tel départ tout le monde se demande si la review va être sérieuse… Moi même j’hésite. Il faut dire que cet épisode final a de quoi partager. Il y a du bon et du mauvais, plus de mauvais que de bon néanmoins.
Si cet ep n’est pas complètement gâché, le départ d’un personnage principale l’est par contre complètement… Mais cette année on commence à y être habitué. Après tout ils ont bien merdé le départ de Chen et de Lizzy et avant ça celui de Romano.

Mais commençons avec Shane. Le bon docteur Ray a une histoire bien à lui dans cet épisode.

Dite donc fond ! Qui a dit enfin ? Vous me copierez 100 fois : Morris est chief resident et on doit le respecter.

Donc je disais Ray, enfin Shane pour moi, a une intrigue. Il ne sait toujours pas s’il doit être rock star ou doc Ray mais le destin va en décider autrement.

Shane se rend dans un soirée, flanqué de Morris, le capitaine boulet de soirée, enfin je devrais plutôt dire le capitaine bourré de soirée, vu la tête que Morris va rapidement faire et pourtant c’était pas le soir pour déconner.
La fête se passe au dernier étage d’un vieil immeuble qui possède de larges balcons en bois et alors que la soirée bat son plein le dernier balcon cède, entraînant tous les autres balcons dans sa chute.

Autant le dire la scène est superbement tournée. Alors que Shane parle à Morris en train de vomir, on voit soudain les danseurs au second plan disparaître de l’image, puis on voit en plan plus large le balcon qui chute vers celui du dessous, avec les cris des gens terrorisés, et sans être stoppé continuer à chuter sur les quatre autres étages… Impressionnant. Vous aurez compris que cette scène fait partie des bons moments de l’épisode.

Sauf que cette scène coup de poing ne sera pas vraiment exploiter, les amis de Shane s’en sortiront et cet accident agira sur lui comme une épiphanie. Shane deviendra vraiment doc Ray puisqu’il signera son papier d’admission pour l’an prochain.
Tout est bien qui finit bien.

Abby et Neela aideront doc Ray à sauver les accidentés alors qu’il n’y a personne pour les superviser vu que tout le monde est à la party de Carter, et cette fois personne pour les engueuler donc ; en même temps elles font du bon boulot.

J’espère juste que Shane West ne fait pas une connerie de rester et que son personnage sera utilisé l’an prochain parce que cette année, c’est comme s’il n’avait pas été là.

Sam garde son fils. Annoying Alex veut revoir son père, il décide donc de fuguer. Voilà Sam en pleurs qui demande l’aide de Luka, faut croire qu’il n’y a rien de mieux qu’un bonne crise pour ressouder un couple.

Malheureusement j’ai comme un sentiment de déjà vu (daija vous, comme dise les ricains) l’an dernier Sam voulait partir et Alex avait appelé Luka, cette année c’est le contraire… Comme c’est original.
Au moins la dernière image nous donne l’espoir qu’annoying Alex risque d’avoir de gros problèmes, ça changerait en bien s’il disparaissait, au moins ça mettrait Luka dans les mêmes dispositions que lors de la mort de ses enfants.

Boulet a une intrigue, je me souviens plus trop laquelle. Ca parle d’un père (un pote de Pratt) qui abandonne son enfant à lui même pour se saouler la gueule (il devrait faire un duo avec Morris tient.)
M’enfin cette histoire chamboule Pratt qui décide de renouer avec son passé.
Enfin ça c’est ce que j’ai déduis en voyant les images de Pratt le visage dur en regardant son pote affalé sur son canapé, puis le gosse avec son regard fier. Ca a dû lui rappeler des souvenirs.
Donc, Pratt sonne chez quelqu’un, demande à parler à Charles Pratt. C’est un jeune qui lui ouvre, Boulet est déçu… Mais non, c’était une blague, ducon ! Parce que finalement c’est Danny Glover qui arrive et qui l’appelle fils… La vache quel twist ! Ca promet pour la prochaine saison.

Arrive donc les derniers moments de Carter.
Donc oui Carter repart en Afrique avec Kem, il offre donc des pizzas à tout le monde pour son départ. Oncle Picsou avait raison, quand on est riche on est radin.
Heureusement il a des amis au Cook County Hospital qui vont lui faire une petite fête.
Va donc se retrouver, Luka, ainsi que Hayle et Malik pour les infirmier, ensuite Boulet (je savais pas qu’ils étaient potes), Dubenko (mais qu’est-ce qu’il fout là lui ??) Et une bande de figurants, sûrement parce que 5 personne pour le pot de départ d’un type qui a 11 ans de boites ça fait un peu ridicule.

Pas de Kerry ni de Susan ! Franchement, c’est la dernière soirée de Carter, ils auraient pu au moins soigné ça.
Kerry est là depuis 10 ans même si l’entente n’est pas fameuse ça créé des liens quand même.
Quand à Susan, même si ce n’est pas comme s’ils étaient sortis ensemble, ils sont quand même proches, pas vrai… Mais merde bande d’incapables, ils sont sortis ensemble, et ça ne se voit vraiment pas dans leur relation !
David Zabel a pour moi bien merdé son coup (c’est pourtant pas un débutant) on a le départ du dernier membre du cast d’origine qui n’a pas quitté la série en cours de route et ça manque singulièrement d’ampleur.
Même les adieux à Abby sont aussi assez plats.

Quand au dernier clin d’œil, le you’re set the tone dit à Morris ça tombe à plat. Sans vouloir jouer les puristes cette petite phrase a un passé, une histoire, et la voir ainsi maltraité fait mal, pointant bien le doigt sur la grosse blague qu’est devenue la série. (Morris, Boulet)

Il y a quand même deux bons points.
Le premier : la petite séance de diapos qui nous plonge en pleine nostalgie, avec les mousquetaires des premières saisons, John Carter, Mark Greene, Doug Ross, Peter Benton.
Le second : Pour son dernier patient, Carter soigne une jeune fille pour un poignet blessé. Elle s’avère être un bébé que carter a accouché il y a 11 ans de cela.
L’idée est vraiment sympa, à force de voir ces personnages, que l’on aime ou l’on déteste, sauvé des vies, réparer les bobos, on en oublie l’essentiel, ce n’est que la vie.
La boucle est ainsi bouclée.