2.16 - The Blaze of Glory

Les arbres sont en fleurs, les oiseaux chantent, les surfeurs retournent à l’eau, bref, le printemps est là. Va bien falloir fêter ça, non ?

I gotta say, last year ? Better than this year !

S’il y a une chose que j’aime dans The O.C., c’est bien la continuité. Il ne se passe pas un épisode sans qu’un des personnages ne fasse allusion à un événement passé, cette saison ou la précédente, et je dois avouer que ça fait toujours plaisir de se remémorer telle ou telle scène.

L’autre chose appréciable est que Josh Schwartz et son équipe ne manquent vraisemblablement pas d’auto-dérision, et c’est donc sans surprise qu’on les voit cette semaine clamer haut et fort que l’année dernière, tout était bien mieux ! Force est de constater que même si cette année a ses bons moments, l’an passé était quand même régulièrement plus sympa. Et Seth semble tout à fait d’accord avec moi ! Ainsi, il ne cesse de répéter que tout était mieux avant, et va faire tout son possible, maintenant qu’il est de nouveau avec Summer, pour rapprocher à leur tour Ryan et Marissa. Ce qui ne semble enchanter ni Ryan (encore un peu réticent après sa déconvenue avec Lindsay) ni Summer (qui trouve que Ryan et Marissa formaient le pire couple de tous les temps).

Toujours est-il que Seth met tout en œuvre pour rapprocher les deux ex, en suggérant notamment à Marissa de demander de l’aide à Ryan pour le Harbor School Pep Rally Bonfire. Ryan semble tout designé, puisqu’il s’agit de construire un truc, puis de le brûler ensuite. Marissa trouve l’idée plutôt prometteuse, et accepte donc de lui demander. Ni une ni deux, Ryan, incapable de dire non à Marissa, cède dans la minute.

C’est sans compter sur la troisième roue du carrosse…

That is one angry lesbian

Summer n’est pas ravie du rapprochement entre Ryan et Marissa, mais au moins, elle ne sort pas avec cette dernière. Alex, quant à elle, a bien plus à reprocher aux deux tourtereaux, car elle est encore, jusqu’à preuve du contraire, la copine officielle de Marissa. Elle réalise donc bien vite que Julie n’avait peut-être pas tort, et qu’elle ne pourra pas se mettre en travers du chemin des deux amoureux.

Boostée par une malencontreuse révélation de Seth (qui parle malgré lui de la soirée sous la tente dans le centre commercial), Alex se précipite chez elle, où elle attend que Ryan quitte Marissa. Dès qu’il est seul, elle se jette sur lui à coup de canettes vides, et de « Touche pas à ma copine ! ». Une vraie tigresse. Seulement, la donzelle ne sait pas à qui elle se frotte.

Un peu énervé par la réaction de la blonde Alex, Ryan n’hésite plus une minute à apporter son soutien à Marissa. Il est hors de question qu’il se laisse bousculer par une fille ! La guerre est déclarée. Le tout se finit sur la plage, devant le bûcher : Alex rapplique avec deux gros bras, prêts à se charger de Ryan, jusqu’à ce que Marissa dise STOP et aille finalement s’expliquer directement avec sa future ex.

Les deux filles en viennent à la conclusion pure et simple que rien ne les rapproche, et que leurs vies sont trop différentes pour qu’elles puissent poursuivre plus loin cette relation…

Conclusion : Exit Alex. Le temps du renouveau est arrivé pour Ryan et Marissa…et je ne sais pas trop quoi en penser.

The Harbor School Pep Rally Bonfire, ou comment trouver un nom long et débile à une fête à la con

C’est marrant, mais quand j’y repense, j’étais plutôt à la mode quand j’étais petit. Car oui, mesdames et messieurs, l’école élémentaire Paul Bert avait aussi son Pep Rally Bonfire ! Le Paul Bert Pep Rally Bonfire ! En fait, on faisait bruler un truc qui ressemblait plus au dirlo qu’a Captain’ Avoine, mais c’était tout aussi rigolo. On l’appelait le bonhomme printemps. Sisi, je vous jure ! Bon, on avait des vieilles profs en blouse à la place des pom pom girls et des briques de jus de pomme à la place des bières, mais de toute façon, les bulles c’est pas bon !

Toujours est-il que cette soirée m’a rappelé plein de bons souvenirs !

"I’m so screwed…" "I know, I saw the footage"

La vraie bonne idée de l’épisode, c’est d’associer Sandy à Julie dans la lutte de cette dernière contre le passé obscure qui est en train de la rattraper. On sait que Sandy est prêt à tout pour défendre les causes perdues, et celle-ci a l’air on ne peut plus mal engagée. Toujours harcelée par son ex, Julie décide d’aller voir Sandy incognito (comprendre avec des lunettes noires et un imper blanc) pour lui demander de l’aide dans son « affaire ».

Pour bien situer les choses, elle lui tend la cassette, et Sandy regarde la couverture bouche bée. Des explications, Julie en a plein : c’était les années 80, elle était jeune, elle avait besoin d’argent, et…c’était les années 80 ! Sandy se contente d’acquiescer, et affiche un sourire béat en pensant à la situation dans laquelle Julie Cooper se retrouve. Quoi de plus jubilatoire que de voir sa voisine devenue belle-mère dans un tel pétrin. Passé le moment de savourer sa victoire, Sandy reprend son sérieux « habituel » et étudie les options, qui sont somme toute assez peu nombreuses.

Au final, la solution de Sandy est de monter sa propre maison de production et d’acheter l’exclusivité des droits de la vidéo pour la modique somme de 500.000 $ que réclame cet escroc de Lance…Problème à peu près réglé pour l’instant, sauf que Julie va devoir faire un très gros effort et annoncer la nouvelle à Caleb…J’attend la scène avec impatience !

Revolution

L’épisode précédent voyait l’arrivée de Carter Buckley au groupe Newport. On apprenait de ce dernier :
  qu’il avait été un rebelle à une époque
  qu’il avait été marié à une époque
  qu’il ne trouvait aucun intérêt à travailler pour Newport Living, si ce n’est financièrement.
Cet épisode semble confirmer la tendance…

Sandy nous apprend ainsi que le Carter en question a été responsable du journal qui a bercé son jeunesse rebelle : Revolution. On a aussi appris qu’il était à l’origine d’un magazine intitulé Ugly Americans, qui parle de voyages.

ATTENTION ! MINUTE CULTURELLE !

Pour votre information, le terme Ugly Americans désigne familièrement les Américains qui voyagent à l’extérieur de leur pays, tout simplement parce qu’ils se comportent alors de façon odieuse. Sur certains critères, Julie Cooper fait donc sans doute partie des Ugly Americans, quoi qu’elle en dise.

ATTENTION ! FIN DE LA MINUTE CULTURELLE !

Ainsi, Carter a de l’experience dans les magazines en tous genres, mais semble avoir tendance à être toujours un peu provocateur et à extérioriser son côté rebelle. Mais voilà, cette semaine, monsieur a décidé de se saouler (paaaas bien !) en écoutant les Pixies (biiiien !), tout ça parce que c’est son anniversaire de mariage, et qu’il repense à cette partie ratée de sa vie…

Moralité, monsieur décide qu’il ne va pas faire plus d’effort pour travailler avec Julie Cooper, que même tout l’argent du monde ne lui donne pas envie de côtoyer. Kiki, consciente de ce que le journal est en train de perdre, s’arrange donc pour faire changer Carter d’avis, en glissant dans sa boite au lettres un des magazines auxquels il a participé.

« Où l’avez vous trouvé ? » vient-il demander, après avoir désaoulé et reconsidéré la proposition de Kirsten.
« Chez un homme super : mon mari ! »

Et vlan ! Prend toi ça dans la figure, vilain briseur de ménage !

Oui, j’aime bien Bill Campbell, mais il a pas intérêt à venir embêter Sandy et Kiki

Dans le prochaine review de The O.C.

Une fois larguée par Marissa, Alex tombe sur un dénommé GOB et accepte de devenir la star d’une série de vidéos intitulées « Girls With Low Self Esteem ».

Ex-Fan Des Eighties

Seth ne cesse de nous rabacher que l’an passé était mieux, et de leur côté, les adultes de la série semblent tous nous expliquer que les années 80, c’était la panacée !
Que ce soit les Pixies, Scorpions, l’ancien magazine de Carter ou la vie cachée de Julie, les 80s font un petit tour à Newport Beach cette semaine, et c’est bien !