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Alias

4.19 - In Dreams...

The Brainwaves Strike Back !

mardi 17 mai 2005, par Ju

Le phénomène se vérifie : dès que le scénario devient trop dense en révélations et en rebondissements, j’ai tendance à être pris d’une grosse, grosse flemme. (cf : Full Disclosure)

Pire que ça, je suis bien embêté. Alors que j’aimerais vraiment pouvoir dire du bien de cet épisode, car il le mérite, ce sont des critiques et des remarques pas forcément agréables qui me viennent à l’esprit quand j’y pense.

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Résumé de l’épisode

Bzzzzzzzzzz, dit l’abeille.

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Commentaires très en vrac, de la grosse, grosse feignasse

< o > Le coup du "Tiens, si on faisait revenir Amy Irving en guest, histoire d’avoir une paire de scènes super émouvantes et de remettre une couche de la musique de Sloane", c’était vraiment fourbe. Damn you, JJ, de jouer avec les sentiments de la fillette de 14 ans qui vit au fond de moi !

< o > Vive la toute-puissance du toutéliage avec le retour de McCullough. S’il y a bien quelqu’un dont j’avais oublié jusqu’à l’existence, c’est lui. M’enfin c’était plutôt bien vu, bien que rapidement expédié, et je regrette seulement de n’avoir pas eu mon apparition annuelle de Jong "Suit & Glasses" Lee.
Toutéliage toujours, avec Omnifam cette fois. Là je suis nettement moins content. Alors que certains points de la saison 3 restent encore très très flous (le Covenant, les connaissances mystérieuses de Dents de Cheval sur les documents à contenu variables de Wittenberg...), ce n’était vraiment pas la peine de nous donner une nouvelle explication à la création d’Omnifam alors qu’on en avait déjà une, très satisfaisante avec ça... Encore heureux qu’ils n’aient pas, vraiment, relié ça au message de "Paix" de The Telling, parce que là...

< o > Bizarre. Même si je sais que théoriquement je devrais adorer l’épisode, ce n’est pas le cas. Il est bien sympa. Il y a de bonnes scènes et Ron Rifkin est excellent. Pourtant, je m’en fous un peu de cet épisode. Cruel cruel world, indeed.

< o > Je voulais garder ça pour un éventuel bilan de la saison, mais autant le dire tout de suite puisqu’il rejoint le principal reproche que je fais à l’épisode : la confrontation finale entre Sloane et Nadia ne m’a RIEN fait. Pas une émotion, rien du tout. Le vrai problème, c’est que Nadia ne m’intéresse pas. Si quand je parle d’elle c’est pour simplement dire "Mia est jolie", ce n’est pas sans raison. C’est juste parce que je n’ai rien d’autre à dire.
Mia Maestro est très bien, pas de doute là dessus. Par contre, je pense qu’ils se sont bien loupés avec son personnage, qui avait le potentiel d’être autre chose que simplement "la soeur de Syd" et "la fille de Sloane". On manque vraiment d’un personnage à part entière. D’un personnage qui aurait ses propres motivations et qui pourrait, des fois ça serait sympa, faire preuve d’un peu de personnalité.
Quand on compare, et on le fait forcément, la scène finale avec celle de la semaine dernière entre Jack et Sydney, la différence est flagrante. Bien sûr, ces derniers ont 4 ans de série derrière eux, et forcément on s’y est plus attachés. Mais quand Nadia pleure parce qu’elle risque de perdre son père, ça ne m’émeut pas.
La raison en est simple : ça vient du fait que Nadia semble changer d’avis sur Sloane tous les épisodes sans qu’on soit mis au courant ! Il y a un moment où l’excuse de la diffusion des épisodes dans le désordre cesse de marcher. La seule scène de Nadia qui m’a vraiment plu cette année, c’est son face à face avec son père dans "Another Mister Sloane". Là, les deux acteurs étaient au top, et je comprenais les sentiments qui les motivaient. Seulement voilà, tout cela a plus ou moins été détruit quand la scène finale de l’épisode n’a entrainé AUCUNE conséquence. Quand on ne nous a offert aucune retombée, à l’écran, sur l’apparition effrayante de l’autre Monsieur Sloane sur Nadia. Rien, pas une scène, pas une réplique. Business as usual.
Ce n’est vraiment pas rendre service à un personnage déjà plutôt inconsistant (voir le rapport très limité entre ses flashbacks et sa personnalité actuelle) que d’oublier tout bonnement une intrigue. Puisque je pense que Nadia revient l’an prochain, j’espère simplement qu’ils lui donneront quelque chose à faire, une motivation quelconque pour la rendre un peu plus intéressante. Mia le mérite, et nous aussi.

< o > Dixon et Vaughn atteignent un niveau de boulétude assez exceptionnel. Quand l’ancien espion que vous venez de retrouver sort de sa poche un sachet suspect avec une tête de mort dessus, et qu’il en verse le contenu dans son café, VOUS NE TREMPEZ PAS UN SUCRE DEDANS POUR Y GOÛTER !

< o > Après nous avoir éclairé sur la personnalité de Jack la semaine dernière, c’est au tour de Tonton Arvin de voir ses motivations explorées. De ce côté, ça se tient parfaitement avec tout se qu’on savait du personnage, ne trahi rien, et lui offre une raison crédible, et douleureuse, pour être entré dans sa quête rambaldienne. Avec musique géniale pour ne rien gacher.
On peut s’interroger sur la volonté des scénaristes de voir ces deux épisodes s’enchainer. En effet, je me demande si cet épisode ne souffre pas de suivre directement le précédent. Parce que faire pleurer dans les chaumières avec un peu de subtilité deux semaines de suite, c’est pas forcément ce qu’il y a de plus facile. Surtout quand la deuxième prestation est moins poignante, donc moins efficace, que la première...
Enfin je dis ça, mais dès qu’on me met la musique de Sloane je fonds, alors bon, mon supposé sens critique...


Sacré Milou ! : En plus de ses fonctions habituelles de batterie pour un truc encore indéterminé et de récipient pour virus qui fait saigner des ongles, votre Grosse Boule Rouge vous permettra aussi d’énerver les abeilles !