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Alias

4.22 - Before the Flood

Où t’as mis l’eau, Rambaldi ?

jeudi 2 juin 2005, par Ju

Alors voyons, d’après ce que j’ai compris, Milo Rambaldi est en réalité Bob Dylan. Un Bob Dylan particulièrement sur les nerfs. Et ce genre de révélation, même après quatre ans, je ne pense pas que quelqu’un l’avait vue venir... Il est trop fort, ce JJ Abrams !

Avant de vous demander à quoi je marche ou ce que j’ai bu, lisez donc la suite, et préparez vous pour la Minute Culturelle (©Tonio) Egocentrique (©Hobbes). Au passage, je marche uniquement à l’autosatisfaction, et j’ai bu du jus de pomme.

Chers lecteurs, si vous vous demandiez à quoi le titre de l’épisode pouvait bien faire référence (à part l’évidence, bien entendu), ne cherchez plus, Ju est là. Et il parle de lui à la troisième personne. Mais c’est normal, c’est sa dernière review de la saison, et Ju n’aura plus l’occasion de montrer la taille de son gigantesque égo avant un certain temps. Qu’il est con, ce Ju.

Enfin bref, comme me l’ont appris les gentils membres du forum de TWoP, le titre de l’épisode fait à la fois référence à la machine de Rambaldi et à "Before the Flood", titre d’un double album live de Bob Dylan & The Band. Et ça tombe bien, puisque la chanson de la scène finale, "Lay, Lady, Lay", est tirée de cet album.

Fin de la Minute Culturelle Egocentrique.
Début du truc long écrit en dessous qui va vous dégouter de l’épisode.

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Vaughn of the Dead

L’action de cet épique final reprend là où on l’avait laissée. Enfin même un peu avant, car la scène de saut en parachute était tellement cool qu’il fallait absolument qu’on la revoit encore une fois. Et je n’entends personne s’en plaindre.

Toute la famille Bristow, accompagnée de Nadia Passager Santos Derevko Bristow/Sloane et de Michael Front Plissé Vaughn Bristow, aterrit tout en douceur dans Sovogda. Et... vous avez déjà vu un film de zombies ? Bah c’est exactement la même chose. Avec moins de zombie, et beaucoup plus de rouge. Au milieu des rues reposent de nombreuses voitures en feu (hmmm...), les magasins ont été détruits et ravagés, et il flotte comme une odeur de mort dans l’atmosphère.
Ah... les méfaits du communisme...

Très vite, Jack contacte APO et tombe sur les responsables de la cellule en leur absence : Weiss et Marshall. Oui, c’est vraiment la Fin du Monde. Les Bristow prennent ensuite contact avec l’équipe du DSR déjà sur les lieux. Enfin ce qu’il en reste après le passage des PasZombies, soit un bras et un seul survivant, Brodien. Je suis sûr que même le bras, tout seul, par terre, est plus efficace que l’homme qui courrait comme une fille dans les rues de Hong Kong dans le 4.01, mais bon, lui au moins il est encore capable de leur expliquer la situation.

En gros, les PasZombies sont dangeureux, et les Bristow sont dans la merde. Après une petite discussion, et qu’il leur ait indiqué où se cache la Planquée Tata Braga, Brodien se fait... plus ou moins transpercer le torse par un PasZombie muni d’une barre de fer. Y a pas à dire, jusqu’à la fin il aura poussé son obsession pour les piercings très, très loin.
Dans la suite de cette scène carrément ridicule, Nadia et Syd viennent à bout du PasZombie inarticulé avec deux chargeurs complets. Ouais...

Pendant ce temps, au quartier général d’APO, Marshall et Weiss... s’amusent comme des petits fous en attendant la Fin du Monde. Dans une scène assez hilarante, ils se demandent ce que ferait Jack dans cette situation, et concluent qu’il serait certainement en train de torturer quelqu’un, ou de le faire chanter... et avec l’aide de l’Index Blackwell, ils trouvent de quoi s’occuper.
Bon ok, ils ne sont pas super convaincants en maitres chanteurs et le russe plutôt lamentable de Weiss n’aide pas, mais grâce à une vidéo compromettante d’un "cowboy et d’un ballon vert", non, je sais pas, ils obtiennent l’accès à un satellite russe. En se connectant au réseau, Marshall comprend que le Fourbe Tata Braga va profiter de l’attaque aérienne sur Sovogda pour que les effets de la Grosse Boule Rouge se propagent au monde entier via les satellites. Vraiment tordu comme plan. Des PasZombies de partout, sans les avantages indéniables d’un truc ridiculement gros et rouge qui flotte au dessus de chez vous ? Ca, c’est vraiment démoniaque. Même pour la Plus Cruelle des Derevko.

Au même moment (enfin façon de parler, hein... mais ça doit pas être très loin), à Sovogda (là, c’est bon), les Bristow essayent de faire démarrer une rail de métro rien que pour eux. Parce que marcher, c’est fatiguant, et encore plus quand les rues sont infestées de PasZombies, et qu’ils ne peuvent pas circuler en voiture (hmmm...). Et puis, honnêtement, le métro c’est quand même un lieu bien pratique pour mettre en scène des classiques du cinéma horrifique.
En attendant de se faire dévorer le PasCerveau par les PasZombies, nos Bristow discutent.

Nadia et Sydney papottent un peu de la demande en mariage de Vaughn. Apparemment, Nadia n’avait pas remarqué la bague, et n’avait pas entendu son speech. Ils ne devaient pas tous être dans le même soute d’avion. Si ça se trouve, ce n’était même pas le même jour. Saleté de réalisation elliptique.
Enfin voilà, elles parlent du mariage, et de leur futur duel à mort prophétisé par Bob Dylan. Syd lui dit qu’elle ne voudrait pas tuer sa future demoiselle d’honneur. Ah... ce genre de scène me rappelle un peu la bonne odeur de bouillabaise de Francie... D’ailleurs, qu’est-ce qu’il est devenu Charlie exactement après qu’il se soit fait jeter ? Hein ? Encore une réponse qu’on n’aura pas ! Salaud de JJ...

Dans le train, Jack discute aussi. Avec une femme, au téléphone. Il lui explique à travers le portable qu’il vient de ramasser sur un cadavre que son mari est mort. Scène culte.

Enfin, Irina discute un peu avec son futur gendre, et profite de leurs deux minutes de complicité pour lui donner quelques conseils de mariage. Que la femme qui a tué son père et trahi sa famille lui donne des conseils de mariage ? Ce bon vieux Michael Front Plissé Vaughn Bristow en est un poil agacé.
Mystérieusement, et assez bêtement à mon avis, Irina lui conseille d’avouer toute la vérité à Syd. Il n’est pas aussi couvert que ce qu’il voudrait croire. Tiens... si c’est pas une conversation étrange, ça, je ne sais pas ce que c’est. Mais bon, toute scène avec Lena est bonne à prendre. Surtout à $250.000 la scène.

Pendant ce temps, l’Etrange Tata Braga fait des trucs diaboliques dans son bunker secret, et rigole hystériquement en caressant son chat blanc. Ouaip, ces fous mégalomaniaques sont tous les mêmes, avec leurs plans parfaits qui foirent lamentablement à cause de la taille de leur égo... Dans un moment de lucidité, elle envoie Sloane et une équipe de mercenaires surentrainés (3 pauvres types ramassés dans la rue et armés de pistolets à eau), pour arrêter les Bristow et récupérer Nadia. Bon courage, les mecs.

Et oui ! Sans même s’en douter, les Bristow courent à leur perte ! Et ça ne va pas vraiment en s’arrangeant quand ils démarrent le métro sans... se soucier de savoir si Nadia est déjà dedans. En l’occurrence, ce n’est pas le cas. Famille Bristow ? C’est ce qu’on appelle un acte manqué. Ou un autre truc freudien qui veut dire que Nadia voudrait coucher avec Jack, et Vaughn avec Sloane. Là où je veux en venir ? Il est vraiment dégueulasse, ce Freud.
Dans un scène digne d’un film d’horreur, un bon cette fois, Nadia est rattrapée par une horde de PasZombies, tandis que les Bristow s’éloignent tranquillement dans leur métro du bonheur. Syd essaye bien de la sauver, mais pas trop non plus, juste histoire de faire celle qui s’intéresse.

Mais comment va-t-elle s’en sortir ?
Qui pourra arrêter les plans diaboliques de Tata Braga ?
Pourquoi Elena ne ressemble-t-elle pas du tout à ses deux soeurs ?
Quel est donc le plan ultime de Rambaldi ?
Pourquoi cet épisode est-il aussi prévisible ???

Autant de questions qui trouveront leurs réponses très vite. Ou jamais. Peut être dans la saison 5. Mais sûrement jamais.

Intermède mignonne. Près d’une autre station de métro, Marshall appelle sa femme pour lui dire qu’il l’aime. Et c’est plutôt rigolo. Weiss, lui, fait ce qu’il fait de mieux : rien de spécial.

Le trajet en métro touche à sa fin, et les Bristow arrivent à leur station pour trouver Sloane entourés de cadavres. Il a tué tous ces potes, le méchant monsieur !
Ah, non, il avait juste fait semblant d’être méchant pour tromper la Géniale Tata Braga. La Plus Cruelle des Derevko, peut-être, mais certainement pas la plus maligne. Sloane promet aux Bristow de les amener à Elena, et s’inquiète ensuite de savoir où est passée sa "fille".

Et... sa "fille" est en train de défaire l’Armée des PasMorts qui l’avait attrapée, pour finalement tomber dans un piège aussi grossier que celui du Sachet de Sucre de la Honte.
En gros, Nadia est remontée dans la rue, toujours en Russie donc, toujours avec les voitures en feu (hmmm...) et les magasins détruits, et, vous savez, une PUTAIN DE LUMIERE ROUGE APOCALYPTIQUE, et là, dans la rue donc, un mec l’appelle à l’aide. En anglais. Vite ! Un rescapé ! Il faut absolument que je lui vienne en aide ! Puis, il faut qu’on achève cette mission pour que je puisse retourner faire rien de spécial avec Weiss, mon petit ami ! se dit-elle.
Qu’elle est conne, cette Nadia. Et en plus de ça, elle est maintenant prisonnière de la Terrible Tata Braga. Le QI de la pièce frôle le 22, et menace de redescendre.

Comme nous l’avons vu précédemment, Tata Braga est, elle aussi, très conne. Comme si elle avait besoin de se le prouver encore une fois, elle propose à Nadia se s’associer à elle pour... accomplir... son plan... qui est sûrement très intelligent, et ne se résume sûrement pas à "La Fin du Monde !!!". Dommage qu’elle n’ait pas le temps de nous l’expliquer. Elle passe un peu pour une folle, du coup.
Enfin bon, plutôt que de faire comme toute personne censée, ou son "père", c’est à dire de faire croire à la folle qu’elle est méchante pour se jouer d’elle, Nadia adopte une stratégie totalement différente : elle insulte la Stupide Tata Braga, et lui dit qu’elle ne deviendra JAMAIS méchante et qu’elle ne trahira JAMAIS sa soeur !
Le résultat ne tarde pas : Nadia est PasZombifiée. Et dans son coin, la Fée de la Facilité Scénaristique se réjouit.

Ne sachant rien encore des agissements pervers de la Naïve Tata Braga, la famille Bristow, accompagnée maintenant de Arvin Sloane Bristow, s’apprête à mettre son plan à exécution. Profitant du fait que la Décidemment Super Confiante Tata Braga n’a pas pris la peine de faire garder la Grosse Boule Rouge, et qu’elle n’a plus qu’un seul homme de main avec elle dans son bunker, les Bristow rentrent dans le tas : Sydney va aller à la rencontre de son Destin (mouarf !), tandis que les autres vont affronter la Pathétique Tata Braga.

Mais avant que se déroulent devant nos yeux tous ces évênements cruciaux, avant que le sort du Monde ne se joue... petite pause shippeuse. Il en faut, et ça fait toujours plaisir à ma maman au milieu des types transpercés par des barres de fer, et de Vaughn qui va sûrement y rester.
Dans cette jolie scène, malgré tout, Syd accepte la demande en mariage de Vaughn (sans doute parce qu’elle sait qu’il va y rester), et ils s’embrassent, et ils s’aiment, et gnagnagna-vos-gueules, je vous vomis et allez tous crever bande de cons. Ouais... Pour changer de sujet et passer sur cette aggressivité étonnante, j’ai lu que la bague de fiançaille est en forme d’Oeil de Rambaldi. Personnellement, je n’arrive pas à le voir, mais si c’est vrai, c’est mignon. Et particulièrement tordu de la part de Vaughn, d’offrir une bague qui symbolise la mort de sa future belle-soeur, ou de sa future femme.

Mais fini les enfantillages, on est fin Mai, et il est donc largement temps d’arrêter l’Apocalypse. Sydney arrive finalement sur le toit de l’immeuble, et fait face une fois de plus à sa copine la Grosse Boule Rouge.
Au même moment, les Bristow utilisent une ruse débile pour rentrer dans le bunker ridicule de la Demeurée Tata Braga. Le dernier garde qu’il lui restait est abattu sèchement par un Vaughn sans pitié, qui s’empresse de jeter sa casquette subterfuge pourtant super classe. Les retrouvailles entre Elena et Irina sont... ce à quoi on pouvait s’attendre, et Elena est attachée.

Sur le toit, Sydney n’a pas le temps de se rendre compte qu’elle est vraiment trop bête pour désactiver la Grosse Boule Rouge que sa soeur l’attaque déjà. Dans une pure tradition PasZombiesque, Nadia a désormais les yeux rouges, et des veines bleues qui lui sortent du front. Quand je vous disais que Rambaldi était un randonneur pédestre baba cool...
Après avoir vainement tenté de raisonner sa soeur, Sydney n’a pas d’autre choix que de lui péter la gueule. Violemment. Mais c’est pour son bien.

En gros, ça donne ça :
Coup de pied, coup de coude dans le nez, je t’esquive, tu m’esquive, il s’esquive, nous nous esquivons, vous vous esquivez, ils s’esquivent, coup de pied arrière, re-coup de pied arrière, strangulation, coup de poing dans la gueule, à nouveau strangulation, coup de pied, coup de poing, musique dramatique, crochet du gauche, je t’esquive... ils s’esquivent, Nadia tire une fois, Nadia tire une deuxième fois, Syd fait l’idiote contre un mur...

A cet instant précis, il se passe un tas d’autres trucs 47 étages plus bas. Déjà, Vaughn ne peut pas arrêter le réseau satellite, mais c’est pas sa faute. Lena est super cool. La Prétentieuse Tata Braga se vante d’avoir préparé son plan à merveille et dans les moindres détails (et Sonia Braga est un tantinet ridicule). Sloane a disparu. Vaughn monte sur le toit.

... coup de barre de fer (Aie !), autre coup de barre de fer (Non, mais AIE !), encore un coup de barre de fer (Argh !!!), vraiment chouette musique pendant que les soeurettes s’étranglent mutuellement, coup de pied, balle dans la tête... à non, juste à côté, coup de pied dans la gueule.
Et c’est fini.
Le jury est unanime. C’est un meilleur combat de nanas que l’an dernier, mais on est encore loin, très loin, de celui entre Sydney et Francinator.

Bien qu’il ne soit pas évident de faire des noeuds avec des chaines, Nadia est plus ou moins attachées, et Syd peut retourner tranquillement à sa Grosse Boule Rouge. Petit problème, la Malicieuse Tata Braga a vraiment pensé à tout... bon, peut-être pas à tout, mais en tout cas elle a changé la couleur des fils. La mission supra importante de Sydney qui consistait à sauver le Monde en... coupant un fil... risque de ne pas être aussi facile que prévue !

Dans le Bunker de Fin du Monde, les deux soeurs échangent des mots un peu virulents. La Capricieuse Tata Braga refuse de dire à Irina quel fil couper, et du coup, celle ci n’a pas d’autre choix que de laisser Jack la... menacer poliment.
Attention, nouvelle scène culte.
La méthode de Jack, sans vous la spoiler... enfin, sans vous la spoiler tout de suite, porte ses fruits. La Très Morte Tata Braga dit à sa soeur de couper le fil blanc, avant de se prendre une balle dans la tête. En conséquence, et en toute logique, Irina dit à Syd de couper le fil bleu.

Ce que Sydney fait.
Sauf qu’avant, sa soeur à elle décide de l’étrangler avec une chaine. Elle l’étrangle, elle l’étrangle encore, et ou Syd a avalé de travers, ou elle est encore en train de se faire étrangler par sa soeur... qui l’étrangle encore. Et encore. Oui, elle l’étrangle.

Pour ceux, s’il en reste, qui se font encore des illusions sur le célèbre "PERSONNE ne meurt dans Alias", la scène qui suit est pour vous.

Sloane arrive sur le toit, et met un terme à la strangulation. Pour sauver Sydney, il tire sur "sa fille", qui ne tarde pas à s’écrouler. Mais pas d’inquiètude, elle respire encore.
Sydney coupe le fil. La Grosse, Très, Très Grosse Boule Rouge fait ce qu’elle fait le mieux (après tourner sur elle même) : elle disparait pour laisser place à un océan de flotte empoisonnée. Sydney, Sloane, et Vaughn, Nadia dans ses bras, s’enfuient devant la vague. Et à la surprise de tous, Vaughn n’oublie pas de courir. Ca lui fait du bien d’être un Bristow, même Front Plissé apprend de ses erreurs passées maintenant.

Ce à quoi ils occupent leur temps en attendant de pouvoir sortir, maintenant qu’ils ont trouvé refuge dans le bunker, est un mystère. Je parie sur un Action ou Vérité. Enfin, ils en auraient besoin. L’important est qu’ils sortent.
Devant les yeux médusés et tristes de la totalité des téléspectateurs devant leurs écrans à ce moment, et à la grande peine de tous ceux qui verront cet épisode un jour, Irina fait ses adieux à sa famille. Elle embrasse Jack, dit des mots gentils à Syd (et fait une odieuse référence à la Prophétie, que je ne prendrais pas en compte), et disparait dans la nuit, la lueur rouge ayant laissé sa place au clair de lune. C’est poètique, peut être, mais ça fait surtout royalement chier de perdre encore Lena !

De retour à Los Angeles, Sloane est emprisonné. Il reçoit de la visite. Dieu merci, il ne s’agit pas d’une visite conjugale d’Isabella Rosselini, mais de Sydney qui vient l’informer de tout ce qui est arrivé pendant... qu’il écoutait pousser ses cheveux derrière les barreaux.
A Sovogda, les Russes ont tué tous les survivants. Mais personne ne s’en étonne, c’est ce que font les Russes dans ce genre de situation. Autre nouvelle, l’état de Nadia s’est stabilisé, et elle a été plongée dans un coma artificiel le temps qu’on trouve une cure à son mal incurable (je conseille le médecin de Jack...). A sa grande surprise, Sloane est autorisé à aller rendre visite à "sa fille" par une Sydney qui semble avoir fait la paix avec lui. Chouette scène.

Arrive la scène finale de la saison.
Quand dans Alias on change brusquement de décor pour la dernière scène, c’est rarement bon signe (pour les personnages, parce que pour nous, c’est le pied). En l’occurrence, c’est le genre de scène qu’il faut mieux éviter de voir avec vos beau-parents. Parce que bon, s’ils ne vous trouvent déjà pas assez bien au départ, qu’est ce qu’ils vont penser quand vous allez hurler/faire un bond avec le cliffhanger final ? Et si malencontreusement, un couteau vous échappe des mains ? Que penseront les gens de la disparition de votre belle-mère, hein ? Surtout qu’elle était super cool, puisqu’elle regardait Alias ! Hein ?

Enfin bref, cette scène finale se regarde seul.

Le carton habituel nous indique que nous sommes à SANT[A] BARABARA, lieu réputé dans les années 80 pour ses coucheries dans tous les sens, ses intrigues, ses alcoliques, ses affaires de familles qui s’étendent sur des générations, et ses accidents de voiture tragiques (hmmm...).
Dans le fond, Bob Dylan entame les premières notes de Lay, Lady, Lay. Pas le vrai Bob Dylan, hein. Celui de l’autoradio.

En effet, Vaughn et Syd sont en voiture (hmmm...) et discutent un peu de tout : de la vie, de leurs vacances, des petits oiseaux qui chantent, de combien ils sont heureux et des petites sensations agréables que ça leur procure au niveau du ventre. S’ils ne venaient pas de survivre (hmmm...) à la Fin du Monde, je leur foutrais bien des baffes.

Enfin bref, toute radieuse de bonheur, les yeux qui pétillent et les cheveux propres et frisés comme dans un pub pour le shampoing, du genre de celles qu’on voit entre un spot pour la sécurité routière (hmmm...) et un message super important qui nous dit qu’on doit absolument acheter une certaine marque de lessive (la vie de nos enfants, des enfants de nos enfants, et de tout l’Univers en dépendent), Sydney propose à Vaughn de laisser tomber les idées de mariage en grandes pompes, et de se marier tout simplement sur la plage, à côté des dauphins et des sirènes. Quelle conne.
Souriant, chaque parcelle de son être rayonnant de joie, tellement décontracté qu’il n’en regarde pas la route (hmmm...), Vaughn trouve l’idée géniale. Ou du moins, c’est ce qu’on peut deviner de l’air niais de Michael Vartan. De toute façon, tout scénario qui entraine l’exclusion de Jack de son mariage lui fait plaisir. Et puis bon, même s’il se garde bien de le rappeler à Sydney, les mariages en grandes pompes il y a déjà eu le droit avec Dents de Cheval... la fête, les regards en coin de la mariée à sa mère, le buffet magnifique, la pièce montée en forme de satellite qui lit les ondes cérébrales, et les boites de conserve, accrochées derrières le JUST MARRIED !, qui font un bruit de tôle froissée (hmmm...).

En résumé : ils sont heureux.
Et c’est sur ce message positif que s’achève la saison pour nos amis les cardiaques. Merci de m’avoir lu, et à l’année prochaine !

Pour les autres, la scène continue de plus belle.
Aveuglé par le bonheur, Vaughn trouve que cette virée en bagnole sur une route tortueuse (hmmm...) est le moment rêvé pour révéler à sa future épouse son plus terrible secret. Rien de surprenant, après tout, de la part d’un type au sens du timing étonnant, qui l’a embrassée pour la première fois au milieu des cendres d’un SD-6 en ruine, qui a renoué avec elle devant le cadavre encore chaud de son ex-femme, et qui a fait sa demande en mariage juste avant de sauter en parachute vers une mort certaine.

Mais alors, c’est quoi le terrible secret de Michael Vaughn ?
Puisqu’il faut bien pouvoir changer complètement l’interprêtation de cette scène à la rentrée, son message est plutôt cryptique. Selon le point de vue, Vaughn aurait été du côté des méchants avant sa rencontre avec Sydney. Et c’est même à cause de ça qu’ils se sont rencontrés.
Sydney, bien entendu, ne comprends pas. Et pour l’embrouiller encore plus, la pauvrette, Vaughn lui explique que pour commencer son nom n’est pas Michael Vaughn. C’est ce moment précis que choisi une voiture pour les percuter à pleine vitesse, et provoquer de multiples arrêts cardiaques, traumas graves, et autres séquelles psychologiques irréversibles chez les téléspectateurs.

La moral de cette histoire ?
Ne JAMAIS aller à Santa Barbara.

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Commentaires en vrac, de Bob Dylan

< o > Il peut pas regarder la route, ce con de Front Plissé ? Ca le fatigue ? Il est trop cool pour ça ? Enfin bon, tout ça je m’en fout carrément, car je l’ai vraiment adoré ce cliffhanger. Presque du niveau de celui de la saison 2 (je pense ne jamais me remettre de la claque que j’ai prise ce jour là), le double choc de la révélation et de l’accident est en tout cas ce que j’ai préféré dans tout l’épisode.
Bien évidemment, la révélation de l’identité secrète de Vaughn est très, très flippante pour la suite. Si j’étais encore jeune et naïf, c’est à dire si on était encore au milieu de la saison 3, je serais très confiant. Après tout, JJ a relevé à la perfection le défi des 2 ans, et il n’y a aucune raison qu’il n’en soit pas de même cette année. Le problème, c’est que la saison 3 est passée par là, j’ai perdu une partie de mes illusions, et je sais très bien qu’autant le cliffhanger de la saison 2 a été très bien résolu, autant ils se sont pris les pieds, et méchamment avec ça, dans la pseudo révélation finale de la saison 3. Ils se sont tellement plantés qu’ils ont fait le choix de la "camoufler habilement".
Ce qui est plutôt encourageant, c’est que ce cliffhanger est, dans sa réalisation, bien plus proche de celui d’il y a deux ans que du dernier en date. Ici, on nous donne vraiment une info (Vaughn n’est pas Vaughn), et s’ils décident au cour de l’été de changer de direction, de gruger quoi, ça leur sera nettement moins facile qu’avec des documents dont on n’avait finalement pas vu grand chose. Bon... on avait quand même vu le nom du projet... et le fait que l’ordre d’assassinat d’Irina soit enfermé dans une banque à l’étranger me semble légèrement tordu... quant aux paroles énigmatiques de Lauren avant sa mort, on va faire comme si on les avait oubliées...
Mouais, en gros il y a une chance sur deux qu’ils fassent n’importe quoi à la rentrée.
Ma résolution rêvée pour ce cliffhanger (comprendre : la résolution à laquelle on n’aura jamais droit, et cela, en dépit de tout le bien que je pense de Jeff Bell et d’Ultimate Drew) serait qu’ils en profitent pour relier ça d’une façon ou l’autre à Rambaldi (voir plus bas), et surtout pour combler les trous scénaristiques énormes autour de Papa Vaughn. Si possible, sans en rajouter d’autres. Oui, là je rêve vraiment.
En ce qui concerne le deuxième effet Kief cool du cliffhanger, le spot pour la sécurité routière, il était à la fois choquant et surprenant (j’imagine que les seules personnes qui n’ont pas sursauté sont dans le coma), et offre surtout, je pense, plusieurs possibilités aux scénaristes pour qu’ils n’aient pas à gérer la grossesse de Garner pendant tout le début de la saison 5. Du moment qu’on évite le bébé Rambaldi, je suis prêt à fermer les yeux sur pleins d’autres trucs.

< o > Puisqu’on parle de Rambaldi, je vais en profiter pour aborder LE gros point (potentiellement) négatif de l’épisode : ils ont tué Rambaldi. Enfin... ils ont tué la mythologie de Rambaldi, en lui offrant une conclusion vraiment pourrie. Le Monde ravagé par des Zombies ? C’est une blague ? Ca serait pas un peu bourrin comme plan ultime pour un génie qui cachait ses inventions dans des oeuvres d’art ? Ca serait pas un peu du foutage de gueule ?
Ok, techniquement, on ne sait pas encore si cet épisode marque bien la fin de l’ère Rambaldienne de la série. Et connaissant JJ, on ne pourra pas en avoir le coeur net avant d’avoir vu la dernière minute, du dernier épisode, de la dernière saison. En attendant, je suis super inquiet : le nombre d’indices qui me font penser qu’on vient bien d’assister à la fin de cette intrigue est un peu trop grand à mon goût.
Déjà, il y a le fait qu’on ait eu beaucoup de réponses sur Rambaldi dans les épisodes précédents, et cela sans qu’aucune nouvelle question ne soit posée. Ensuite, il y a les "pièces rajoutées", ces petits éléments qui donnent l’impression plutôt énervante d’avoir été introduits dans l’épisode juste pour nous montrer qu’on a bien atteint la Prophétie finale. Un petit bout de Cheval de Sang (Tadaaaa !) par ci, une petit bout d’Anges Tombés du Ciel (Tadaaaa !) par là... qui a dit ridicule ? On peut compter aussi sur la musique génialement apocalyptique pendant le combat entre les deux soeurs, accompagnée de toute l’ambiance (rouge) qui va avec. Enfin, et c’est certainement le pire, Irina et son "Au fait, Sydney, ma puce, tu te souviens le message super cryptique que je t’ai énoncé sur un ton grave avant de sauter de l’immeuble il y a quelques années à Mehico, à propos de ton destin extraordinaire ? Mais si, tu sais, le truc où tu dois détruire le Mal Ultime ? Ouais, voilà, et bah considère que tu l’as accompli ce soir, hein. Oui, en utilisant ta pince coupante, c’est ça." Là, non seulement c’est du foutage de gueule, mais en plus ça nous ramène cette histoire de Destin à une dimension vraiment (trop) humaine. Désacralisation du mythe, oui, et pas dans le bon sens du terme. Parce que le fil bleu... heu... comment dire... c’est tout pourri ?
Heureusement, il y a aussi des éléments qui peuvent laisser croire qu’on n’en a pas fini avec ce sacré Milou. Enfin, il y en a surtout trois qui me viennent à l’esprit. Le premier, c’est que la Prophétie ne s’est pas réalisée, puisqu’aucune des deux soeurs n’est morte. Le soucis, c’est que ce petit détail peut être contourné de mille façons par nos amis scénaristes. "Les Prophéties, c’est que du pipeau !", ou "Bah Nadia est morte, c’est un zombie !", ou encore "Vous avez pas pigé que PERSONNE ne meurt dans Alias ?", ou "Les deux soeurs de la Prophétie, c’était Irina et Elena, pour toute réclamation sur le fait que ça n’a aucun sens avec le reste de la série, adressez vous directement à Marc Cherry, responsable des mythologies pour ABC"... et ça continue. Le second point, c’est que Nadia est zombifiée, et qu’ils n’ont pas de cure. Ca peut être une bonne excuse pour poursuivre les quêtes Rambaldiennes, à la fois pour Sloane et pour Sydney. Dernier point : la Sphère de Vie n’a servi à RIEN. Du tout. Mais là encore, les scénaristes peuvent l’expliquer facilement avec "On savait pas quoi foutre de cette connerie de Sphère !", ou "Ta gueule, ça vient de la saison 3 alors ça compte pour du beurre !".
Tout ça pour dire que mon avis sur ce final pourra changer du tout au tout, selon s’ils se décident à ramener Rambaldi ou pas...

< o > Une petite anecdote en passant. Si le retour surprise de Brodien, un personnage tellement important qu’on l’avait tous oublié, vous a étonné, c’est tout à fait normal. En effet, l’agent du DSR qui apparaissait dans le script à l’origine n’était pas Brodien, mais ce bon vieux Kendall. Tout de suite, ça parait un peu plus logique. Dommage que Terry O’Quinn n’ait pas pu se libérer de Lost un peu plus tôt. En même temps, voir Kendall se faire transpercer par une barre de fer, c’est pas vraiment la fin que j’imaginais pour le personnage...
Mais où Ju va-t-il chercher toutes ses connaissances incroyables ? Question tout à fait pertinente, chers lecteurs, et si vous espérez un jour atteindre mon niveau en "CultureGéSF" (Culture Générale sur des Sujets Futiles), le forum de TWoP est bien sûr une vraie mine d’or. Moins commun, je vous conseille aussi le blog de Chad Darnell, casting director sur Alias. On y apprend pas mal de choses intéressantes sur les coulisses de la série, notamment au niveau des scènes coupées, et le tout sans spoiler. A visiter.

< o > Oh, tiens, vous voulez savoir un truc que j’ai pas aimé dans ce final ? Qui a dit "Encore ?!?" ? Oui, je sais, c’est mesquin, mais après tout c’est pas de ma faute à moi si tout l’épisode était au mieux prévisible, ou pire énervant !
Enfin bref, l’aspect du final que j’ai le plus détesté, mais alors vraiment, c’est l’apparition des Zombies de la Mort. J’aimerais simplement qu’on m’explique pourquoi des mecs qui sont censés devenir très violents se sont transformés en zombies, ridicules avec ça, qui se déplacent en meute, marchent comme des bouffons au ralenti, et qui ont besoin de se prendre deux chargeurs avant de finalement s’écrouler. Ca passe peut être très bien dans Buffy, mais dans le season finale d’Alias un peu moins. Ils ont provoqué chez moi un niveau d’énervement inégalé depuis les Masques Magiques : les clins d’oeil, je m’en passe volontier dans le dernier épisode de la saison.
Au moins, je peux toujours me consoler avec la scène du métro, qui, bien que très classique, est réussie.

< o > Et si on parlait un peu du dernier (enfin, ça on verra...) épisode de Tata Braga, celle qu’on connait mieux sous la marque déposée "La Plus Cruelle des Derevko" ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont bien réussi à massacrer le personnage en un seul épisode : Elena est ridicule dans ce final.
Pour une espionne qui a réussi à rester planquée pendant 30 ans, s’allier à Sloane à la dernière minute, sans raison particulière, relève plutôt de l’idée stupide. Mon problème principal, c’est que l’objectif d’Elena, sous réserve qu’elle en ait un qui dépasse le stade Minussécortexien, ne nous est jamais révélé. Pourquoi veut-elle nettoyer le Monde à grands coups de zombies ? L’Hydrosek, ça servait vraiment à rien au final ? Et pourquoi elle n’a aucun garde avec elle au fait ?
Sans aucune raison donnée à ses actions, Elena passe de méchante plutôt cool dans les épisodes précédents à caricature de méchante, complètement dingue, et ça n’est jamais intéressant. Surtout quand Sonia Braga se montre naturellement encline à tomber dans la caricature. Quant à sortie... je préfère encore ne pas en parler.

< o > Il me reste encore un peu de zombies, je vous en remet ? Je ne sais pas qui s’est ramené un jour dans la salle d’écriture avec l’idée brillante d’infecter Nadia avec de l’eau pour justifier l’affrontement entre les deux soeurs, mais j’imagine que c’était Pinkner. Damn you and your stupid ideas, Jeff.
A la limite, je veux bien passer sur ce stratagème minable, car ce qui me dérange le plus c’est qu’elle se zombifie. Oui, encore. Quelqu’un m’explique à nouveau pourquoi, une fois infectée, elle se bat aussi bien qu’avant ? Elle est pas censée devenir tout inarticulée et marcher au ralenti, la bave aux lèvres ? Pire que ça, à mon avis, ils sont vraiment passés à côté de quelque chose d’intéressant : voir Nadia prise d’un excès de violence, de folie, qu’elle se croit investie par une vocation rambaldienne, comme Sloane dans l’épisode 16, ça, je pense que ça aurait pu rendre l’affrontement plus intense. Vous savez... avec des dialogues, quoi.
Mais bon, les scénaristes n’ont jamais aimé Nadia, et ils n’ont jamais fait grand chose pour que nous on l’aime. Et même s’il y a eu du mieux dans les derniers épisodes (c’est l’effet Lena), ça ne me fait pas grand chose de penser qu’on ne la reverra certainement plus. Si, ça me laisse quand même une impression de gâchis, parce que bon, Mia est jolie.

< o > Finalement, l’épisode de Lena, c’était surtout le précédent. Du coup, j’ai été un peu déçu, voir très déçu, par son petit nombre de scènes. Ok, je l’avoue, j’aurais sans doute trouvé à redire si elle avait été présente dans toutes les scènes aussi, et je me rends bien compte qu’ils avaient d’autres points à aborder dans le final et qu’ils ne pouvaient pas le dédier entièrement à la Garce Vénale. Et c’est pourquoi je vais faire semblant d’être cohérent en disant que le "problème est plus général que ça". Lâche ? Sûrement.
Le vrai problème, c’est le peu de place accordé aux personnages. Et c’est très étonnant vu la saison à laquelle on a eu le droit. Dans le final, c’est beaucoup d’action (pourquoi pas) et beaucoup de blabla (ça c’est moins pardonnable, car tout l’histoire avait été mise en place dans l’épisode précédent). Au niveau des relations entre les personnages, c’est très décevant : Irina/Nadia n’est même pas abordé, et les autres ce n’est pas beaucoup mieux. En réalité, on ne peut se réconforter qu’à travers l’association Jack/Irina et, assez bizarrement, Weiss/Marshall. Dommage.
Pour en revenir à Irina, le peu qu’on a eu avait au moins l’avantage d’être bon. Irina est au top de sa forme, notamment avec sa soeur, et le simple timbre de voix de Lena Olin est jouissif. Et même si je n’arriverais pas à me convaincre que son départ est une bonne chose (ce n’est PAS le cas), le personnage a eu le droit cette fois à une vraie sortie, avec adieux émouvants à sa famille, bien plus satisfaisante qu’un saut depuis le toit d’un immeuble, qu’une déconnexion impromptue de MSN, ou qu’une mort entre deux saisons.

< o > Après toutes les vacheries que je viens de balancer, vous allez finir par croire que je ne l’ai pas aimé, ce final. Et bien c’est faux, j’ai passé un bon moment. Son vrai problème, c’est qu’il arrive après deux épisodes vraiment exceptionnels, et que la déception n’en est que plus grande. C’était Mission : Impossible (mouarf) d’assouvir le fantasme qu’avait produit la gigantesque scène finale de l’épisode 21, et là ils ont à peine essayer, préférant rompre le style et quitter l’espionnage pour... les zombies.
Vraiment surprenant, cette volonté de faire du final un survival horror, un film de zombies, ce que vous voulez. Et autant la Grosse Boule Rouge, les gadgets invraisemblables de Marshall, etc... passent très bien dans l’Univers d’Alias depuis le départ, autant là, et vous l’avez déjà compris (ou alors c’est que vous lisez vraiment en diagonal, ce qui serait triste pour un texte aussi beau, ou que vous vous êtes endormis en route, ce qui est plus probable), les zombies j’ai eu du mal.
Enfin, dernier problème qui a gâché mon appréciation de l’épisode : tout, ou presque, était prévisible. On a eu le droit à ce à quoi on s’attendait, et rien de plus. La non trahison de Sloane, le combat entre les soeurs (les deux couples de soeurs, d’ailleurs), tout nous avait été annoncé dans les épisodes précédents, ne laissant que peu de place aux vraies surprises. Et c’est sûrement pour ça que le cliffhanger m’a autant plu. Il sort de nulle part, peut-être, mais au moins c’est la garantie d’être surpris. Encore que j’aurais très bien fait sans le dialogue ambigu entre Vaughn et Irina, qui nous préparait un peu trop tôt à une révélation sur Front Plissé...

< o > Est-ce que Before the Flood m’a laissé sur ma faim ? Non seulement j’ai vraiment hâte de voir comment ils vont s’en sortir avec le cliffhanger, le développer, et s’embourber magistralement dedans, mais en plus je suis impatient de voir qui revient l’an prochain. Parce qu’avec Nadia zombifiée, Syd et Vaughn potentiellement hors jeu pour au moins... 10 minutes, Dixon à l’hosto (il peut y rester), et Sloane en prison, ils ont de quoi faire bouger les choses.
Bon, par contre, je crois qu’on est plus ou moins sûr de se retaper APO l’an prochain. Si l’envie leur reprend de faire des loners, j’espère qu’ils auront la bonne idée de les relier un minimum entre eux, et de les diffuser dans le bonne ordre... Je ne demande pas d’enchaînement de cliffhanger sur cliffhanger comme en saison 1, mais un peu de continuité ne ferait pas de mal... Vous avez vu la rupture après Another Mister Sloane aussi bien que moi...

< o > Chaque season finale d’Alias a sa réplique culte. « One in five, you little bitch ! », « I just remembered, Francie doesn’t like coffee ice cream. » et « Hi honey ! » ont marqué leur saison respective, et cette année c’est Jack Bristow qui décroche le pompon avec « I’m trying to have more fun these days », une réplique hilarante, délivrée à la perfection.
Jack est sans doute le personnage, avec Marshall et peut être Vaughn, qui a bénéficié du meilleur traitement cette année. Même s’il a fallu attendre la moitié de la saison pour qu’on lui accorde la moindre importance, à partir de là son développement a été parfaitement maîtrisé. On l’a vu évoluer, sourire de plus en plus souvent, et le tout est très bien résumé dans sa réplique culte.
Ca n’est pas sans raison que sa scène avec Sydney, dans la cuisine, est ma préférée de la saison.

< o > Comme a dit le grand philosophe Morphéus, "Tout ce qui a commencé doit finir", et avant de terminer je voudrais revenir sur une intrigue qui aura subit un traitement régulier tout l’année, celle de la relation entre Sydney et Sloane.
A ce niveau, l’avant dernière scène de la saison, où Syd lui rend visite en prison, offre une très jolie conclusion à cette histoire. Sydney semble finalement avoir fait la paix avec lui, et c’est une page importante de la saison 4, et de la série, qui se referme. Reste à voir comment leur relation évoluera encore par la suite...
Celui qui est nettement moins bien loti sur ce plan là, c’est Dixon. Sur Dixon, ils se sont planté, et pas qu’un peu. Ils avaient le matériel nécessaire pour faire une très bonne intrigue, la même que celle de Sydney (qu’ils auraient pu traiter en parallèle, ou différemment, ils étaient libres !), et ça n’a été que peu, ou pas, exploité. Au moins, sa relation magique avec Chase lui offre un peu de réconfort... et avec un peu de chance, une porte de sortie pour un personnage qui aurait du mourir à la fin de la saison 2.

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Le Grand Jeu des Noms de Vaughn

Cher lecteur asociable, si tu t’ennuies, si tu ne peux pas sortir, aller au cinéma, à la plage, appeler des amis, lire, écouter de la musique, partir en voyage, surfer sur Internet, jongler, faire la sieste, apprendre d’un instrument de musique, bref, si tu ne sais pas comment t’occuper pendant les longs mois qui te séparent de la saison 5, voici un jeu amusant qui risque de t’occuper pendant... fouya... oui, tout ça !

Amuse-toi donc à trouver le vrai nom de Michael Vaughn, et l’explication qui va avec, et envoie tes propositions à jjabrams@lost.com !

Mais quel est ton vrai nom, Front Plissé ?
- Michael Vaughn, il ne devrait pas déconner en conduisant.
- Boris Vaughn, il détestait vraiment son prénom et en a changé.
- Veronica Vaughn, avant son opération.
- Michael Sloane, c’est le fils de l’autre.
- Michael Bristow, car l’inceste, c’est cool !
- Jack Bauer, c’est une longue histoire, assez inintéressante.
- Kim Pratt, c’est le Dieu des Boulets.
- Obi-Wan Kenobi, il est Maitre Jedi.


Bons exams ! Bonnes vacances ! A la prochaine !