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Monk

3x04 - Monk gets Fired

i goot the joooooob...

mardi 27 juillet 2004, par Eclair

Que de bons rôles cette semaine ! Tout l’univers de CSI est là au grand complet, pour une intrigue originale, et de savoureuses tranches de rigolade ! Non, non, rassurez-vous, Grissom n’est pas prêt d’être viré !

CSI en live

L’histoire démarre de façon assez gore, avec un meurtrier qui découpe sa petite amie à la tronçonneuse ! Avec un peu de sang qui gicle sur la fenêtre, le petit détail qu’on apprécie toujours, même si on aurait aimé en voir plus sur les trajectoires des projections de sang, si c’était du à la carotide ou bien parce que la lame a dérapé sur la tronçonneuse. C’est vrai quoi, si le meurtrier utilise son arme avec l’alliance de son ex-femme à son doigt, ça peut provoquer un déséquilibre du geste, et donc entraîner un geyser de sang plus important. D’autant plus que le carreau de la fenêtre est orienté au nord, le sang risque de sécher plus rapidement et de ne pas couler à la même vitesse que le sang du poulet réalisé dans les mêmes conditions d’expérience. Donc voilà, faites gaffe messieurs les meurtriers, le sang ça tache, c’est dégueulasse...

On retrouve donc notre petite équipe habituelle en pleine salle d’autopsie, avec Grissom toujours aussi à l’aise en respirant l’odeur des cadavres. En un clin d’oeil il sait que le meurtrier était gaucher, alpiniste, que la victime était jeune et lituanienne ( à cause de marques de vaccination ). Pour un peu il aurait pu nous dire qu’elle ne supportait pas les cacahuètes, qu’elle avait un chat nommé Jean-Claude et qu’elle s’épilait à la cire chaude, mais le réalisateur a préféré coupé avant, préférant se concentrer sur Grissom en train de rechercher de l’ADN sur un clavier. Pardon, de nettoyer le clavier... Bon c’est là que j’ai eu du mal à suivre, Grissom a du coup effacé par mégarde la totalité des dossiers des victimes, résultat de 10 ans de boulot. Et là j’ai eu un flash, Grissom n’a pas fait de jeux de mots douteux ... se pourrait-il que je me sois trompé de chaîne ?

Cinema Verité - a film by Karen Stottlemeyer

Ah les joies du documentaire à l’improviste, où les acteurs -hum- pardon les policiers sont irréprochables. Voilà un programme intéressant. Quand Karen Stottlemeyer filme son mari et tout le commissariat, on sent tout de suite que l’on atteint le degré ultime de loft story. Les gens y sont sincères, ne regardent jamais la caméra, chuchotent pour masquer leur connerie. Bon d’accord y a pas assez d’histoire de cul, quoique avec Randy... hmm
Non pas avec Randy. Définitivement non.
Bon ben en désespoir de cause, il va falloir se rabattre sur l’histoire. Attendez là, chut !
Ca y est ça commence...

Grissom Honk, 3 ème acte

Survient alors un zigoto à chapeau noir, sûrement un type très important. Comme j’aime bien mettre des noms sur les personnages, je vais l’appeler ... euh ... Lulu.
Voilà. Donc Lulu, il est en quelque sorte le supérieur à Stottlemeyer, et il est pas très content des bêtises de Grissom. Alors il le vire et lui retire sa licence de privé. Et Stottlemeyer se retrouve tout seul sans Grissom pour enquêter...

La blonde qui traîne toujours avec Grissom reprend un boulot d’infirmière (je croyais qu’elle était une ancienne strip teaseuse, moi, je suis déçu !). Et Grissom au lieu de compter un à un ses spécimens de sa collection de cafards d’asie centrale, il squatte l’hopital. Alors la blonde ça la rend dingue, et elle l’envoie balader en le menaçant avec un thermomètre affuté...

Grâce aux indications de Grissom, Stottlemeyer réussit à trouver son suspect, gaucher alpiniste avec un oeil de verre et un crochet au bras droit. Quoique je ne suis pas sûr pour les deux dernières descriptions. Alors il fouille le garage, rien, tout est propre, astiqué.
Survient Grissom, qui ne peut s’empêcher de venir, il s’emmerde ferme, il doit attendre la fin de la décomposition d’un comic book de Spiderman, alors il a décidé d’aider la police contre l’insu de son plein gré.
Il trouve une chaîne pour tronçonneuse, seul objet contrastant avec la couleur du béton. Il est fort quand même, il a même pas eu besoin de sa lampe aux uv.
Et là on voit que le suspect il est vraiment de mauvaise foi, mais impossible de le boucler, pas d’ADN pas de preuves ! Et puis Grissom est gentiment raccompagné par Randy parce que Lulu vient d’arriver et qu’il ne supporterait pas sa présence, d’autant plus que ça fait deux fois qu’on lui pique son chapeau !

Grissom est de plus en plus mal, il va voir son psy qui lui conseille de manger des pruneaux pour ne plus être constipé à l’écran, et accessoirement il le prépare à chercher un autre job.

Grissom postule pour un job de "fact checker", et ça se passe plutôt mal : sa chaise est bancale, son dossier est écrit avec une typographie digne d’une imprimante laser, il met 3 heures à répondre à une simple question concernant sa plus grande force, il ramène des exemples de comics books où le verbe décimer est mal employé (ça c’est encore du à la VF, diraient certains !).

Plus tard, la blonde infirmière de jour strip teaseuse la nuit retrouve Grissom en état catatonique : il a le job !

Mais évidemment malgré la paye et les avantages médicaux, Grissom il veut retrouver son boulot pour pouvoir étudier d’autres coléoptères.

Et en une seconde, il va trouver la solution de l’énigme et faire la -hum- danse de la -hum- joie.

la solution

Le meurtrier a bien essuyé sa maison, mais il s’est rendu compte que la victime avait laissé une trace de son passage : elle a coupé ses cheveux et les a revendu à une entreprise fabriquant des moumoutes.

Et évidemment cette entreprise a été attaquée, et on y a subtilisé un dossier pour savoir qui a récupéré cette moumoute. Vous ne devinez toujours pas ?

C’est Lulu qui a cette moumoute, bien qu’il ne l’avoue pas de suite devant les caméras de "Cinéma Vérité".

Un bien beau métier

Alors que le meurtrier est arrêté, on suit alors les délires philosophiques de Randy, qui apprécie au plus haut point la caméra... "Life behind the badge".

De quoi sustenter tous les détracteurs de CSI, qui disent que les personnages n’ont aucune profondeur psychologique !


J’ai pas tout compris, mais CSI a fait du progrès !