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Dead Like Me

2.08 - The Escape Artist

I was in jail, because Richard Nixon was a lier and an asshole

mardi 14 septembre 2004, par Ju

Forcément, après un épisode aussi parfait que le précédent, je m’attendais bien (Damn you, Karma) à ce que celui de cette semaine soit un cran au dessous. Bonne nouvelle : ça aurait pu être bien, bien pire.

Car oui, même si la conscience professionnelle d’Eclair frise le zéro absolu (franchement, appeler la grand mère de George "Mémé Lass", simplement pour le bon mot alors que ce n’est même pas son nom de famille, je ne me le permettrais JA-MAIS), il faut bien avouer que sa chance, elle, est sans limite. Donc bon, j’ai fait le deuil de l’épisode précédent, et c’est avec un état d’esprit neuf, et sans aucune rancune envers mon estimé collègue, que je me fais un plaisir de reviewer ce nouvel épisode.

Une question se pose néanmoins : comment vais-je bien pouvoir humilier Eclair d’ici la fin de ce texte ?

Ne partez pas ! Je commence.

Dans mon malheur (rappelons le : je n’ai pas reviewé l’épisode précédent), et même si l’épisode n’est pas aussi riche thématiquement parlant que Rites of Passage, il a pour lui un facteur de qualité indéniable : des hôtesses de l’air canons en mini short. Toujours un plus.
Les hotesses en question travaillent pour une compagnie aérienne, et les deux heureux reapers allant à Cancun sont Mason et Roxy. Je répète, Roxy. Enfin, ils iraient à Cancun si un malheureux incident de venaient pas compromettre leurs vacances de rêves.

Autre couple inhabituel mis en scène cette semaine, Rube et Daisy qui se rendent dans un école (... celle de Reggie) pour récupérer l’âme d’un agent d’entretien tué par un dragon et un balai. Si si. Cette intrigue est surtout prétexte à voir évoluer Rube au milieu d’enfants (dont celle dont le père meurt dans le 1er épisode de la saison... faut-il y voir quelque chose ?) et à mettre en valeur son comportant étrange (pour Daisy, moins pour nous).
L’intrigue de fond, le mystère sur la vie et la mort de Rube, y reste justement, au fond, et la seule petite avancée à laquelle on aura le droit sera de voir Rube tester des numéros de téléphone sans jamais réussir à avoir la personne qu’il cherche à joindre... un membre de sa famille ?

C’est tout du moins ce qu’on peut croire puisqu’en parallèle, George appelle chez elle pour se remonter le moral, et a la surprise d’entendre sa grand mère répondre au téléphone.

Car oui, la vieille peau... heu... sa grand mère habite toujours avec sa mère et sa soeur, au grand désespoir de Joy. Pour faire clair, non seulement Joy et sa mère ont une vision assez différente de la manière d’éduquer Reggie, mais il y aussi beaucoup (mais alors beaucoup, dans le genre la chance insolente d’Eclair) de souvenirs douleureux qui les éloignent. D’ailleurs, ce qui devait arriver arrive, et ça pète vraiment dans une scène de dispute absolument géniale où les vacheries voleront avec autant de facilité que les sous vêtements, ou les cadres à photo, ou les lampes.

Quasiment comme la semaine dernière (mais c’était moins flagrant vue l’insupportable qualité de l’ensemble), ma partie préférée de l’épisode est celle qui tourne autour de Joy, Reggie et Mamie. L’actrice qui joue la grand mère (que j’avais pris pour Melissa Jaffer de Farscape, mais qui après vérification ne l’est pas du tout (et pourtant, ces oreilles...)), est absolument épatante. Toute en douceur et tendresse avec Reggie, entêtée et triste avec Joy, et absolument bouleversée quand... elle comprend que c’est George qu’elle a au bout du fil.

Bon, là, j’extrapole un peu puisque c’est juste ce qu’on veut nous faire penser, mais j’ai tout de même été surpris par les deux scènes où le secret de George est proche d’être révélé.

Deux scènes ? Oui, car Reggie fait elle aussi une découverte surprenante quand, après être tombé sur le gamin reaper de bébêtes (voir le final de la saison 1) et lui avoir demandé s’il connaissait George... il lui répond qu’il a bien ’entendu parlé’ de la fille au siège de toilette.

En parlant de toilettes, d’un avion cette fois, à défaut d’avoir une station spatiale sous la main, elles sont le théâtre de la double mort de l’épisode, supervisée par Roxy, oui, R.O.X.Y, et Mason. Ou comment une jolie hotesse de l’air se montre à la hauteur de la légende.

Et puisqu’on parle de sexe... si si, on parle bien de sexe... les choses avancent de ce côté pour George. Non, bien sûr, le seul homme à l’avoir touchée nue reste encore et toujours le médecin légiste, et elle ne fait "que" rencontrer un type gentil, drôle, intelligent, bôgosse et riche... avant de prendre l’âme de son père.
Si cette relation dure... j’ai plutôt hâte de voir comment elle va tourner puisque non seulement George était présente lorsque son finalement-pas-beau-père se prit un coup de club de golf dans le crane, mais en plus notre Reapeuse préférée est, détail embêtant, un tout petit peu morte. Ce que ne manque pas de lui faire remarquer notre autre Reapeuse préférée, Daisy. Mais est-ce vraiment ça ? La remarque "Tu risques de tout perdre" est tellement rapide qu’il est difficile de l’interprêter complètement, et ça, c’est passionnant (comme toute la storyline de Daisy cette année, mais ça ne je pourrais pas vous en parler puisque je n’ai pas reviewé l’épisode précédent).


Un épisode au schéma habituel, mais avec quelques surprises, et une excellente fin. Moi content !