2.12 - Forget Me Not

Avant de commencer la review qui s’annonce comme la plus incroyable de tous les temps (1), un petit rectificatif s’impose.
J’étais persuadé que la fin de saison était pour la semaine prochaine et que mon calvaire s’achevait enfin (2), mais en fait il n’en est rien : cette magnifique saison comporte encore 3 épisodes.

Et franchement, après un épisode aussi génial que "Forget Me Not", je vais avoir du mal à me faire plaindre d’une toute petite review supplémentaire à taper.

Avant-propos

Laissez-moi vous expliquer comment une review est écrite.
En tant que PCST (3) diplomé, il est de mon devoir de veiller à ce que les épisodes critiqués par mes soins le soient toujours avec la plus grande attention , et la plus grande prudence possibles. Mieux encore, toute la difficulté pour une personne dans ma position réside, et résidera sans doute toujours, dans la recherche du "Petit Plus", cette remarque pertinente à laquelle vous n’aviez pas songé et qui fait justement toute la différence entre vous et moi, un PCST diplomé.

Où je veux en venir ? (4)
Une review, ça ce travaille. Et cela pendant le visionnage même de l’épisode. Chose que j’ai bien entendu faite durant cet épisode et dont la mise en avant vous guidera, je l’espère, la question indispensable que j’ose me croire capable d’aborder : "A partir de quel facteur, ou mise en relation de facteurs, un PCST diplomé se rend-il compte qu’il est devant un épisode à part ?". (5)

Rube

Oh, joie. Rube est non seulement excellent cette semaine, mais en plus il tient un rôle conséquent dans les intrigues de Daisy et George.

Pour bien comprendre à quel point Inigo Montoya (6) est cool, il suffit d’assister à la scène mémorable où il envoie magistralement Ray se faire foutre. Oui, Ray, le connard qui sort avec Daisy.
Content de voir que son caractère de merde et sa répartie cinglante ne se focalise pas entièrement sur sa petite troupe de Reapers, et qu’il sait aussi les protéger. D’eux même ? Oui, mais il est protège quand même, chose qu’il ne fait pas forcément pour lui.
Car Rube est toujours à la recherche de son passé, et il faut bien avouer qu’il avance puisqu’il récupère l’adresse actuelle de sa fille Rosie... une maison pour personnes agées (7). Alors oui, c’est plutôt casse gueule comme ligne de conduite pour celui qui interdit tout contact entre George et sa famille, et forcément, ça va mal finir.

Allez, je croise les doigts pour que cette intrigue soit complètement zappé la semaine prochaine et que je puisse tranquillement vous en parler dans ma prochaine review.
Non mais c’est vrai, Eclair a reviewé "Rites of Passage", du coup je suis tout à fait en droit de récupérer TOUS les épisodes géniaux jusqu’à la fin de saison !

Mason, Mason, Mason...

Jusqu’à très récemment, je parlais de cette saison comme celle de Daisy. Mais en y repensant, à moins d’un retournement de situation incroyable (8), la saison 2 restera comme étant celle de Daisy ET Mason.

Un Mason en très très très très grande forme cette semaine, qui même si il ne possède pas la même verve que Rube (bien que ses capacités ortographiques soient remarquables), tentera de remettre cet asshole de Ray à sa place... dans un match de boxe.
Là où l’intrigue de la boxe aurait pu servir uniquement de support à de la simple comédie (et croyez moi, voir Mason se dandiner, se ramasser tout seul, et donner des coups bas entre deux "Fuck", c’est hilarant), elle ne se limite pas à ça.
Car même si malheureusement pour lui un match de boxe ne se dispute pas au nombre d’insultes proférées et qu’il se prend une belle raclée... Mason gagne quand même puisque Daisy décide de ne plus revoir Ray.

Ca vous étonne si je vous dit que Mason et Daisy ont ENCORE la meilleure scène de l’épisode ? J’en reparle un peu plus loin.

Joy

Joie de la transition (9), la concurrence pour la meilleure scène de l’épisode était particulièrement rude cette semaine, notre couple vedette étant suivi de très prêt par... lui même, mais cette fois dans l’intrigue de George, mais aussi et surtout par Joy qui nous offre, en tout cas, la scène la plus émouvante de l’épisode.

Pas besoin de me faire un dessin. (10)
Quand Joy annonce à Raggie qu’elle recherche un petit boulot, pour moi c’est un peu comme si il y avait marqué en gros, TRES GROS, qu’elle est bonne pour faire un petit tour chez Happy Time.
Et ça ne rate pas.

On n’aura quand même pas l’occasion d’un face à face Millie/Joy, mais la scène entre Joy et Dolores est amplement suffisante pour nous tirer une petite larme.
Car forcément, LE sujet ne tarde pas à être abordé, et j’ai particulièrement aimé l’honnêteté de Dolores vis à vis de George. Elle est tout simplement parfaite, et si je n’avais pas déjà donné un nom à cette saison 2, je me serais volontier laissé tenter par "La Saison de Daisy, Mason et Dolores".

Quant à Joy, tout en retenue, on ne sait pas si finalement elle a accepté le poste à Happy Time ou non (et donc si oui ou non elle va croiser sa ’fille’), puisque la fin de l’épisode reste plutôt floue là dessus.
Néanmoins, j’ai plutôt l’impression que ce n’est pas le cas puisqu’elle accepte de réorganiser, moyennant finance, la cuisine d’une horripilante voisine.

George

Comme vous venez de le lire, George n’est pas au boulot cette semaine. Non, dans cet épisode, Georgia visite les vieux !
Et ça, ça ne lui plait pas à notre pauvre George, et on la comprends : un vieux c’est lent, c’est malsain, ça pue, ça meurt n’importe où, et surtout, c’est VIEUX ! Franchement, mieux vaut être morte et jeune qu’en vie et vieille, non ? (11) (12)

Alors que cette histoire traine un peu en longueur au départ (malgré quelques idées savoureuses), tout devient nettement plus intéressant, drôle, dynamique, vivant, agréable et surréaliste avec l’arrivée de devinez qui... Mason et Daisy bien sûr !
Leur aide précieuse est recquise sur une affaire de la plus haute importance et pour une raison autre que "Mason et drôle" ou "Daisy est jolie", oui, c’est pour aider George sur un petit problème de vieux. En effet, la vieille qu’elle vient de reaper n’arrive pas à comprendre qu’elle est morte.
Alors comment explique-t-on à une vieille folle ce qu’est la mort ?

Par du théâtre amateur bien sûr !!!

A mourir de rire. Indescriptible. A voir absolument.
C’est tout ce que j’en dirais.

Au final, en plus d’être par moment hilarante, l’intrigue de George sonne particulièrement juste. Comme c’est étonnant.

Daisy

Daisy sort avec Ray. C’est bon.
Daisy ne sort plus aec Ray. C’est bon.
Daisy fait du théâtre amateur. C’est bon.
Ray menace Daisy et se fait tuer par Mason avant qu’un graveling sorte de son corps... ah, j’ai oublié ça !

Quelque chose de grave aller se passer. C’était obligatoire quand l’écran n’est pas devenu noir avec des noms qui défilent (13) après le speech final de George et qu’on est revenu pour une dernière scène avec Mason et Daisy.
Que Mason tue Ray, je ne l’avais pas vu venir tellement j’étais persuadé que Daisy le ferait elle même. Pourtant, ça semble plus logique, mais quelque chose dans le développement du personnage de Daisy cette année me faisait penser qu’elle y viendrait elle-même.

Une couche de plus à ajouter à sa personnalité mystérieuse (qu’elle ait tué le meurtrier de sa soeur semble de plus en plus clair).
Par contre, je ne pense pas que ce petite secret qu’elle partage désormais avec Mason va tendre à les rapprocher. Bien au contraire.
Vous avez jamais vu "Petit Meurtre entre Amis" ?

Annexes

(1) - Ca vous donnerez autant envie de la lire si je parlais de "Review la plus bancale et inintéressante de tous les temps" ? Franchement...

(2) - Trouver des trucs à dire sur une aussi bonne série... dur ! Vive Smallville !

(3) - Professionnel de la Critique Série Télévisuelle.

(4) - Oui oui, je veux en venir quelque part.

(5) - Non non, ce paragraphe tout entier n’a pas le moindre sens pour une personne censée et/ou possèdant une langue française correcte.

(6) - Ca faisait longtemps.

(7) - Autant je ferais désormais allusion sous leur appellation courante : "Vieux".

(8) - Genre "Roxy a une storyline" !

(9) - Hop, double combo transitionnel !

(10) - Je ne suis pas Eclair.

(11) - Non.

(12) - Quoi que...

(13) - Aussi connu sous le nom de "Générique".