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Alias
4.12 - The Orphan
Nadia està perdida !
lundi 28 mars 2005, par
Buenos dias a todos. Cuando se come aqui ? Cuantos aà±os tienes ? Me llamo Julio. Voilà à peu près ce qu’il me reste d’espagnol. Ca, et une paire de chansons de Manu Chao. Oui, c’est un peu triste. Et c’est pourquoi cette review est dédiée à mes profs d’espagnol de collège et de lycée. Siento mucho, seà±oras.
Cette semaine, c’est un peu Alias en español meets Lost. Au programme donc, beaucoup de sous-titres et de flash-backs, mais aussi un croque-monsieur, un cerf-volant et une partie de saute-mouton.
Cherchez pas.
La bonne nouvelle, c’est qu’on a une explication de la quasi absence de Nadia de l’excellent épisode complètement foiré de la semaine dernière. Elle devait être occupée à tourner celui là, puisqu’elle apparait presque dans toutes les scènes. Et ça, c’est bien. Parce que Mia, elle est jolie, et elle parle dans une drôle de langue avec des mots qui finissent en "o" et "a".
Quoi ça n’a pas de sens ? Je m’en fous, je dis ce que je veux. Z’êtes pas content ? C’est PAREIL, alors lâchez moi.
St. Aidan fait une lostite
"The Orphan" est un épisode super facile à résumer. C’est l’histoire de Nadia, accompagnée d’une petite intrigue d’espionnage sans grand intérêt comme la saison sait si bien nous offrir, plus un brin d’intrigue mythologique avec notre grande émission de téléréalité, Michael Vaughn’s Quest for a Daddy.
Donc voilà, au début, Nadia elle court. Comme sa soeur.
Puis on apprend comment Nadia, adoslescente, a été recrutée par le gouvernement pour servir son pays. Comme sa soeur.
Alors Nadia, elle s’entraine pour devenir une agent. Comme sa soeur.
Puis Nadia, elle tombe amoureuse d’un collègue. Comme sa soeur.
Mais lorsqu’elle perd un proche à cause de son boulot, Nadia apprend la vérité sur son employeur. Comme sa soeur.
Oui, OUI ! Nadia travaillait pour l’ennemi qu’elle croyait combattre !!! Comme sa soeur.
Oh, et Nadia a couché avec son boss. Comme... hmmm...
C’était la jolie histoire de Nadia.
En parallèle, on en apprend beaucoup sur le père de Vaughn. Non, je déconne, on n’apprend rien de nouveau. Par contre, Vaughn passe tout l’épisode a faire des mots croisés au bureau, cette feignasse, et finalement il se paye un petit voyage au Portugal. Là, il y rencontre non pas son père, mais la responsable de l’orphelinat où avait été déposée Nadia, bébé... ou enfant de 3 ou 4 ans, si vous vous basez sur ce qu’on a appris l’an dernier. Mais c’est pas comme si la saison 3 avait une quelconque valeur au niveau de l’histoire depuis le schisme de début d’année.
En vrac et sans transition, Marshall est un geek, Vaughn plisse très fort du front dans la dernière scène où il rencontre Sonia Braga qui pourrait, ou pas, être démoniaque, et/ou une soeur/cousine/tante Derevko, on nous parle d’un "Rossignol", et Jack n’apparait en tout et pour tout que dans deux scènes. Mais bon, il a étranglé un mec la semaine dernière sans raison, faut bien qu’il se repose un peu maintenant.
Le Prix du Pire Espion de la Semaine...
Revient à Vaughn pour "Dis moi ma chérie, t’aurais pas une idée d’un mot de 6 lettres pour lieux ou pourrait être caché, ou pas, mon père supposé mort depuis 20 ans, parce qu’il est vachement difficile ce mot croisé..."
Front Plissé a beau être beaucoup plus supportable cette année, il faut encore qu’il demande à Syd de l’aider dans un casse tête dont on ne saura rien. Sauf qu’elle est forte, et qu’il est nul. Bref, mis à part pour le faire passer pour un crétin, je vois pas trop l’intérêt de la scène...
Commentaires en vrac, de qui ça ?
< > o Oui, je sais, cette review est déjà pas mal en vrac. Mais comprenez moi bien, pour des problèmes de droits et de contrats, je n’ai pas le droit de modifier la structure de mes reviews avant la saison 5. Enfin, sauf si les épisodes sont très, très mauvais.
Non, je n’ai pas la moindre idée de quoi je parle.
< <> Oh, un épisode à moitié en espagnol, c’est une bonne idée ! C’est dans ce genre de situations qu’on se rend compte de ses limites. Oui, même moi. J’ai donc découvert qu’il m’était impossible de lire des sous-titres en anglais et d’écouter des gens parler en espagnol en même temps. Résultat : je n’ai pas la moindre idée de quoi parlait l’épisode. Par contre les images bougeaient super bien !
O >< Il est clair que Lost a ouvert la voie pour cette épisode, et cela de plusieurs façon. Déjà pour les sous-titres, mais aussi, bien sûr pour les flash-backs. Alors quand vous voyez arriver un gros plan qui s’attarde sur un personnage, et une petite musique, toujours la même, qui devient de plus en plus forte, ne vous étonnez pas de voir votre personnage cnahger de coiffure et parler à des gens que vous n’avez jamais vu. Oh, et c’est marrant. Comme un épisode de Lost, The Orphan démarre vraiment dans son dernier quart, quand les flashbacks d’introduction sont finis et qu’on comprend enfin où ils voulaient en venir.
< oo < Aux erreurs de continuité prêt, c’était une bonne idée de nous présenter l’histoire de Nadia. Et si j’ai apprécié, ce n’est pas parce que l’épisode précédent était nul, ni parce que Mia Maestro joue bien en plus d’être jolie. Non, si j’ai aimé c’est parce que c’était très bien foutu. J’imagine mal comment on peut s’ennuyer devant un épisode qui nous en apprend tant sur un personnage qu’on connait finalement peu. Tout ça pour dire que... ceux qui s’ennuient et se plaignent de me manqueront vraiment pas si ils décident "d’arrêter Alias parce que c’est mort".
>> 0 < Bon, la backstory de Nadia c’était bien, mais ça aurait été encore mieux sans le SD-6 Argentin. C’est franchement le seul truc qui m’a géné. L’intérêt, c’est bien sûr de mettre en parallèle les soeurs dans la même situation, et de voir que Nadia a une façon bien plus expéditive de régler le problème, mais bon... ils n’étaient pas obligé de nous faire un copier-coller non plus...
J’aurais aussi apprécié un peu plus de mythologie. C’était l’occasion ou jamais de plonger une bonne fois pour toute dans l’histoire du Passenger, d’en apprendre plus sur sa relation avec Daddy Vaughn, mais pour ça on doit se contenter d’une seule et unique scène, pour n’y apprendre au final que très peu de chose. Une occasion manquée, qui découle à mon avis du refus évident cette année de s’engager pour de bon dans des intrigues mythologiques d’un côté, et surtout dans Rambaldi. Dommage.
<0 < C’est moi ou Vartan n’est pas bon, du tout dans son intrigue ? Ca vient surement aussi de la façon dont le personnage est écrit (pas facile de rester assis durant tout un épisode), mais j’ai vraiment l’impression qu’il s’en fout que son père soit vivant, ou pas.
Autre regret, c’est la première fois dans Alias qu’on change brutalement de lieu dans les dernières minutes sans nous prendre un gros retournement de situation dans les dents. Alors oui, on ne s’attendait pas à voir débarquer Sonia Braga au Portugal, mais quand même... on reste un peu sur notre fin. Surtout vu la façon, brusque, dont finit l’épisode.
Next week, mon pote Drew Goddard nous revient. Dans un épisode qui, j’en suis sà »r, n’aura aucune sorte de lien avec ce qu’on vient de voir ! Damn you, ABC !