2.01 - Send In the Clown

There’s something in the air...
C’est le doux parfum de l’été qu’apporte ce premier épisode, très bon, de la seconde saison de Dead Like Me. Et ça fait sacrément du bien de retrouver George et ses potes Faucheurs, parce qu’après un an d’absence, ils commençaient sérieusement à me manquer.

Place aux intrigues...

George et le Type aux Sérieux Problèmes Capillaires
George est toujours vierge (je trouve ça formidable de commencer la première review de la saison sur cette phrase, pas vous ?), et apparemment ça la travaille un peu. Les hormones, vous savez... Au Happy Times, Dolores lui explique qu’elle va devoir former le neveu du patron, et c’est l’occasion pour George de rencontre Brandon, aka Type aux Sérieux Problèmes Capillaires, un mec séduisant, mais parfaitement stupide, qui lui plait beaucoup. Après s’être tournés autour lors d’une hilarante scène de formation téléphonique, George finit par l’embrasser... ce qui ne plait pas du tout à Dolores qui lui offrira quand même une promotion et lui fera comprendre que le crétin mal coiffé n’est pas assez bien pour elle.
Dans la continuité d’une saison 1 où elle a appris à vivre pour de vrai (dans la mort), cette fois George semble bien décidée à ne plus se cacher les yeux quand les choses deviennent intéressantes (jolie métaphore cirquesque que je ne me risquerais pas à résumer).
Oh, et puis même sans cette évolution du personnage, George qui se coupe le doigt et qui le remet en place pour faire un fuck, c’est toujours marrant !

Daisy est un chien
C’est du moins ce que Roxy lui explique, c’est quasiment toute la storyline de Daisy pour l’épisode. Ce qui est bien par contre, c’est que même si le personnage est en retrait, Daisy est présente à plusieurs reprises avec les autres, avec Roxy donc, mais aussi avec George dans une scène excellente où elle montre - surprise ! - qu’elle s’y ait attaché.
Je préfère de toute façon la Daisy fragile à la fantasque (Moi sadique ?), et on voit bien dans cette scène que leur relation a évolué dans le bon sens depuis leur première rencontre (comprendre : depuis que Daisy est venue squatter la première fois chez George).

En parlant de chien, qui va garder JD ?
C’est la question que pose Reggie à ses parents lorsqu’ils lui apprennent qu’ils vont se séparer. En effet, ce n’est une surprise ni pour elle, ni pour nous, ni pour Joy et Clancy qui allaient chez le "médecin" depuis quelques temps.
C’est vraiment Joy qui ressort grandie de cet épisode. Je n’aimais pas plus que ça Maman Lass en première saison, et là elle m’a vraiment épaté dans sa scène chez le psy conjugual. Moitié aggressive, moitié hilarante lorsqu’elle s’attaque à son mari ou au psy, on la retrouve très en forme (on devine un peu mieux de qui George tient le plus), mais malheureuse et n’arrivant toujours pas à communiquer avec Reggie.
Quant à Clancy, il apparait de plus en plus comme... un gros con, même si au détour d’une phrase j’ai eu l’impression qu’il tenait sa femme pour responsable de la mort de George. Je ne sais pas si ça sera développé par la suite (ni même si Clancy sera toujours là), mais de toute façon leurs problèmes remontent à bien avant ça (il avait déjà une aventure avec un homme dans le pilote, puis une fois que Brian Fuller a été viré, ce fut au tour d’une étudiante dans l’excellent Sunday Mornings).
Enfin, Reggie ressemble de plus en plus à sa soeur, notamment avec son magnifique "Whatever. Mum." cette semaine. Way to go kiddo !

Roxycop
Les criminels de... la ville où habite George peuvent tout de suite commencer à trembler. Roxy décide dans cet épisode de quitter son uniforme de Madame PV pour un autre uniforme, celui de flic ! Cool pour elle, mais je vais regretter le services des PV comme il nous est présenté cette semaine. La scène du départ des voiturettes, où l’une d’entre elle manque de se retourner dans un virage pris un peu vite, est désormais culte.

Bozo l’Alcolo Rigolo
Le clown du titre de l’épisode, c’est Mason. On peut même dire que c’est le nouveau Mason, puisque Mason a changé : il est sobre. A lui le gout oublié des aliments, la bonne haleine et le sex appeal ! Oui, c’est vraiment bien d’être sobre, mais ça ne vous explique toujours pas le coup du clown.
En fait, c’est pour son job de Faucheur que Mason devra jouer le rôle du Clown à l’anniversaire du fillette, pour récolter l’âme de son père. S’en suivent pas mal de très bonnes scènes, mais on retiendra surtout celle où Mason, comme tout clown qui se respecte, fabrique des animaux en ballons... des animaux superbes formés d’une longue queue rose et de deux boules bleues.
Mais les rires ne durent qu’un temps, et l’histoire prend une tournure plus dramatique lorsque le papa meurt (étouffé par un bonbon sortant d’une piñata) et qu’il le prend plutôt mal, insultant Mason dans une excellente scène le mettant face à la cruauté de son job, et surtout pour la première fois sobre. Sa dernière scène, complètement muette, est brillante : on y voit Mason toujours en clown vidant la bouteille d’un clochard endormi avant de le rembourser et de partir. Parfait, et espérons le prometteur de bonnes choses pour Mason cette année.

Je crois que c’est d’ailleurs ce que j’ai préféré dans ce premier épisode : il donne à chaque personnage un petit coup de pouce vers une nouvelle direction. Contrairement à l’année dernière où tout était plus ou moins centré sur George et son adaptation à sa nouvelle non-vie, les autres personnages évoluant très peu ou par à coup, cette épisode m’a donné l’impression d’être devant un ensemble show. Franchement pas désagréable comme impression.

Rube
Le Faucheur en chef joue sur deux tableaux dans cet épisode.
Déjà auprès de George, dans la parfaite continuité de la saison 1, quand il poursuit dans son attitude parternelle en lui disant de refuser sa promotion à Happy Time. Ce que George refuse bien entendu, après lui avoir dit de ne plus l’appeller Peanut (à mon avis, c’est toujours mieux que Toilet Seat). Changements possibles en perspective, je suis toujours preneur.
L’autre moment de Rube dans l’épisode, c’est lorsqu’à la fête d’anniversaire une fillette lui demande si il est le père du Clown, et que Rube répond non, il est le père de quelqu’un d’autre qui n’est pas là. Ca j’aime. Le passé de Rube est un mystère depuis le début de la série (c’est d’ailleurs le seul dont on ignore comment il est mort), et j’espère vraiment qu’on va en apprendre plus là dessus.