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Dead Like Me
2.02 - The Ledger
i’m obsessed with post-it !
samedi 24 juillet 2004, par
J’ai beau y réfléchir, à EDUSA, il n’y a aucun avantage à bosser. J’use mon clavier pour écrire, et je reçois des messages réguliers du patron qui me demande des nouvelles de la troisième saison de Monk.
Donc voilà, l’occasion est trop belle pour demander une augmentation. Edusa va vite se renommer Unhappy Times si mes revendications ne sont pas prises au sérieux.
En plus y a rien à voler, pas de blocs de 500 pages de papier haute qualité, pas de crayons, pas de stylos, pas de post-it. Rien.
Le virtuel n’a pas que ses avantages : on essaye vainement de copier un avatar, on se traîne lamentablement dans la hiérarchie des forums, et il est impossible de mettre la main sur le fameux kiwi sacré d’Edusa, celui qui rend omnipotent, riche, intelligent et attire -entre autre- toutes les kims de la planète.
Donc je repose la question : pourquoi bosser ?
Ben oui ne cherchez pas plus loin, à EDUSA, on est maso. Et on aime ça.
George Lass, en revanche, a bien compris la leçon de l’épisode au sujet du vol. Vous allez comprendre où je veux en venir.
Georgia
L’histoire démarre avec Georgia qui raconte en voix off qu’elle est obsédée par les post-it et la mort, tandis que se déroule une scène de ... vol de post-it à Happy Times.
Lorsque Georgia débarque chez Rube, on s’attend à quelques révélations sur la manière de procéder du patron. Et Georgia a beau questionner Rube sur ce qu’il sait, pourquoi elle a perdu sa vie, alors qu’elle n’avait encore rien vécu, elle n’obtiendra qu’une leçon sur la balance des évènements. Le bien, le mal, blabla... le genre de choses qu’on a du mal à accepter quand on s’appelle Georgia Lass, jusqu’à ce que Rube lui annonce que c’est bien lui qui a écrit son fameux post-it, scellant son destin sous la cuvette de Mir.
La scène finale de l’épisode précédent laissait penser que Georgia avait définitivement perdu son amertume, apparemment la pilule a toujours du mal à passer, et ce fut donc l’occasion d’une scène particulièrement émouvante.
Le déclencheur de l’intrigue sera le vol du vélo de Georgia, devant le Waffel Haus. Il y a des jours comme ça, où tout vous pourrit la vie...enfin l’après-vie.
Décidée à observer la fameuse balance des évènements, Georgia s’en remet à l’ordre. Porter plainte dans un commissariat de police, c’est aussi constater son inefficience. Remplir un dossier que personne ne veut lire, à côté de personne poignardée agonisant dans l’indifférence générale, c’est une expérience...enrichissante.
Non seulement Georgia va arriver en retard au travail, mais en plus elle devra assister à l’absurdité des conférences de conseiller en sécurité de l’entreprise.
On ne peut imaginer d’image plus satyrique du monde du travail, après le fameux Fingerman de la saison 1, et pourtant... Ce féru d’acronymes plus idiots les uns que les autres rappelle à coup sûr nombre de conférenciers qui dialoguent pour ne rien dire, mais qui se croient supérieurs parce qu’ils savent changer de page sous powerpoint. (oui oui ça sent le vécu, vive le management consulting !).
Bref, la conférence du jour a pour objet le vol à l’entreprise par des personnes malheureuses au travail.
Un truc un peu difficile à digérer quand on vient de perdre son vélo et qu’on a certainement des choses à se reprocher, comme le suggère l’introduction de l’épisode.
La mission "post-it" de Georgia consiste à recueillir l’âme d’un vendeur/démonstrateur de la "kitchen guillotine". Bon, rien qu’au nom vous avez compris comment ce bougre va finir. Disons simplement que le sang, ça tache... Alors Georgia décide de reprendre sur la vie ce qu’on lui a pris : elle pique les clés au mort, et vole une splendide décapotable avec un coffre rempli de "kitchen guillotine". Désormais, elle entend bien profiter de la "balance des évènements" : elle n’a rien eu pendant qu’elle était vivante ? Soit, elle se rattrappe maintenant !
Oui mais encore ?
Pendant ce temps, Clancy et Joy Lass se déchirent leurs objets communs, sous les yeux de Reggie. La maison est à vendre, et Georgia va en profiter pour se faire passer pour une acheteuse et "visiter" la maison en l’absence de ses propriétaires.
Roxy tire à bout portant sur Mason en plein Waffel Haus. Yeah Roxy !
Mason entreprend de gagner de l’argent en organisant des parties de Shell Game, mais doué comme il est, tout le monde devine où se trouve l’objet. Il finira vendeur à la sauvette de "kitchen guillotine". Et il continue de cacher le fait qu’il a repris l’alcool.
Daisy fait la collection des bijoux en forme de croix, alors qu’elle n’est pas catholique. Elle en récupèrera un d’un de ses "clients".
Rube récupère l’âme d’un jeune qui tombe dans un trou après avoir fauché quelques dollars pour manger.
le mystère du post-it
Une des scènes finales nous révèle que la voleuse de post-it n’est autre que la fameuse secrétaire à l’accueil, qui a un placard entier rempli de post-it !
Evolution
Georgia qui se "Masonise" , c’est plutôt une bonne nouvelle. Comme dirait l’homme au kiwi, j’achète !
Rube qui n’en dit pas plus sur ses secrets, c’est un poil décevant, j’espère qu’on en apprendra un peu plus quand même. Toutefois ce n’est pas fondamental pour la série, les intrigues se débrouillant très bien sans une "mythologie de la mort".
Dans le même temps on a confirmation des dérives du personnage de Mason, ce qui je l’espère sera bien exploité plus tard.
Daisy passe carrément au second plan, il va falloir surveiller ça, je n’ai clairement pas envie qu’elle se kelleyrise.
Roxy a pris du galon, je veux la voir dans le feu de l’action !
Un très bon épisode, satyre du monde du travail comme je les adore, émouvant, surprenant, avec quelques scènes à hurler de rire.
Dead Like Me en pleine forme !