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Dead Like Me

2.03 - Ghost Story

La Menace s’appelle Jonathan Kent

mardi 27 juillet 2004, par Ju

Je vous préviens tout de suite, vous allez lire la plus mauvaise review de tous les temps. Manque de temps ? Manque d’inspiration ? Non, pas du tout, cet épisode sera critiqué sous l’influence néfaste d’un grand personnage fictif : Jonathan Kent.

D’avance, toutes mes excuses.

The I in Team

Dans le premier épisode de la saison, Send in the Clown, Daisy était un chien. Cette semaine, George est un chat. Un chat sauvage, pas un animal de compagnie. Dûe à une influence néfaste (oui, encore mais cette fois) de ses parents lorsqu’elle était petite (et toute mimi), George est, avouons le, plus ou moins asociale. En l’occurrence elle refuse de participer à la Retraite Annuelle de Happy Time. Comprendre : une excursion dans une forêt paumée avec les employés, tout aussi paumés, de Happy Time. On comprend ses réticences.

Mais rester loin du groupe, être une inadaptée sociale, n’est pas une attitude saine, et encore moins l’attitude que devrait avoir une jeune femme, qu’elle soit morte ou non ! C’est à travers les autres que tout être humain s’enrichit, et rester seul n’est donc pas une option. Etre seul n’est pas "cool", c’est une preuve de non confiance en soi. Heureusement que Delores Herbig est là pour s’assurer que George rentre dans le droit chemin et mette un peu de plomb dans sa tête de linotte ! Dolores a tout à fait raison, il faut faire partie de l’équipe pour avancer !

Ghost Story

Du côté des Lass, Joy prépare la maison pour la visite d’un couple susceptible de l’acheter, au grand désespoir de Reggie qui refuse d’aller en picnic dans le salon sous prétexte que la table est occupé par un pseudo repas de fête.
On peut rire au départ des efforts, un tantinet exagérés, de Joy à fabriquer un foyer idéal (du moins, l’idée qu’elle se fait du foyer idéal : la table mise et la maman pleine de farine qui prépare des cookies avec sa fille), mais dès qu’on arrive aux scènes où Reggie parle un peu de sa sœur, de la façon dont elle revient veiller sur elle régulièrement, c’est très touchant, et annonciateur de bonnes choses pour Reggie et Joy... à condition qu’elle commence enfin à communiquer.

Mais quel gachi ! Lorsque la porte de l’ancienne chambre de George claque en présence du couple d’acheteurs, c’était l’occasion révée pour Reggie de leur faire croire que la maison était hantée ! Imaginez vous les rires que nous aurions eut en voyant ce petit bout de chou faire des efforts incensés pour qu’un fantôme fait de bric et de broc tente d’éloigner le couple en question ! Au lieu de cela, le côté négatif de Reggie fait peur à voir, une enfant si jeune en proie à de si sombres pensées ! Si seulement elle faisait un effort, tout comme sa mère, peut être ne seraient-elles pas obligées de quitter la maison, et qui sait, peut être convaicraient-elles Clancy de revenir et de reformer leur famille ?
Parlez moi d’une occasion manquée…

Fucked Up

Mason continue encore et toujours de boire, mais ce n’est pourtant pas ça qui le fait perdre le post-it que Rube lui a donné. Non, s’il le perd c’est parce qu’il est ’Fucked Up’. Enfin bref, il panique, et Daisy lui donne l’idée d’aller droit à la source pour retrouver leur personne-bientôt-morte-et-donc-bientôt-âme-en-peine : chez Rube. C’est là que tout ne se passe pas trop comme prévu, il ne trouvent que des post-it et décident de boire un peu de whisky en écoutant les disques de Rube. Finalement, après une scène plutôt touchante où Daisy montre un côté cachée d’elle, et notamment qu’elle fait attention à Mason. Encore une fois, après la dernière pensée de Daisy dans la saison 1, c’est Mason qui est témoin de cet autre aspect de sa personnalité, et il se souviendra de ce qui était écrit sur le post-it pour arriver juste à temps pour récolter son âme.

Cette partie de l’épisode possède un thème fort : la volonté comme seul atout contre les méfaits de l’alcool et de la drogue. Mason a tout du raté, c’est un alcolique notoire qui ne fait rien pour sortir de sa situation. Son attitude n’a rien de positive, et ce n’est surement pas en ne faisant rien qu’il échappera au fléau qu’est l’alcool. Mais voilà que la situation le demande vraiment, et Mason nous laisse entrevoir une volonté jusque là cachée. Et il est important de remarquer que c’est grâce aux encouragements d’une femme, Daisy, nouvellement catholique, que Mason retrouve son chemin. Il retrouve au fond de lui le petit garçon qui, à une époque voulait devenir pompier, et qu’il avait oublié. Sans aucune doute l’intrigue la plus gratifiante, et la plus porteuse d’espoir, de cet épisode.


Dans ma prochaine review : La Menace s’appelle Kim Bauer.