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Dead Like Me
2.05 - Hurry
The Ted is Dead
mercredi 28 juillet 2004, par
Pas de doute, je suis dans l’Enfer Spécial réservé aux personnes qui maltraitent les enfants et à celles qui qui parlent au cinéma (et aux revieweurs en retard, mais c’est un tout autre problème).
En effet : je suis condamné à critiquer une série parfaitement intelligente et drôle (p.i.e.d. pour gagner du temps). Et la tâche est loin d’être évidente, à voir mes échecs précédents :
J’ai tenté la review sobre et efficace, je me suis ennuyé.
J’ai tenté la review comique écrite entre minuit et 1h, et je n’ai pas dit la moitié de ce que je voulais.
A côté de ça, Eclair enchaine les reviews intéressantes et pertinentes. Faut bien dire qu’après s’être entrainé sur Monk et Scrubs, il est un peu le spécialiste des choses p.i.e.d. (oui, vous allez bouffer du jeu de mot pourri).
Special Hell. (*)
Du coup, j’ai décidé de changer radicalement de technique pour revenir à une méthode que je connais bien pour l’avoir utilisée à de nombreuses reprises : je parle de moi.
Et franchement, c’est une méthode plutôt incroyable. Regardez donc tout ce que je viens d’écrire pour ne rien dire du tout !
Alors bon, de quoi parle l’épisode ? (oui, ma conscience professionnelle m’oblige à parler un minimum de l’épisode lui même. Je suis désolé, je ne suis pas Hobbes)
L’épisode tourne autour d’un thème, le Temps (oui, c’est assez pompeux, dit comme ça, avec la majuscule et tout, mais c’est bien le cas), et ce thème est traité de façon différente avec chaque personnage.
Voyons ça plus en détail, si vous le voulez bien.
Sinon, bah, sortez, allez boire un verre, bronzer un peu si vous pouvez, et arrêter de me distraire pendant que j’essaye de pondre quelque chose d’intéressant... enfin... pendant que j’essaye de pondre quelque chose.
George : The Ted id Dead
Pour George, c’est l’heure de bosser un peu. En présence d’un inspecteur du travail, chargé de surveiller et chronométrer tous (oui, TOUS) les faits et gestes des employés de Happy Time, elle va se mettre sérieusement au boulot. Chose étonnante, elle apprécie plutôt ça et se transforme en un mélange incertain de D.H. (Dolores Herbig, pour gagner du temps, justement) et de R.L.C.D.G.R.D.J.C.P.L.N.D.F. (Rube le chef des Grim Reapers dont je connais pas le nom de famille). Oui, effrayant.
Enfin bref, encore et toujours une satyre satyrifiante du monde du travail, et ça c’est surement vrai, parce que c’est Eclair qui le dit. A part "satyrifiante". Ca c’est de moi.
Les Lass : Start the Clock
Je passe rapidement sur la signature de papiers de divorce de Joy et Clancy, et sur le superbe uniforme que Reggie doit porter pour l’orchestre de l’école, et j’arrive directement sur LA scène poignante de cette partie d’épisode.
Alors que Joy vient d’accompagner Reggie à l’école, cette dernière traverse sans regarder et manque de se faire écraser. Là dessus, on a le droit à une scène vraiment géniale (mais non, je suis pas un sadique) où Joy, aussi furieuse qu’absolument terrifiée, engueule sa fille avant de s’excuser.
Voilà une thème qu’on n’avait pas encore abordé dans la série, et j’espère sincèrement qu’on va dépasser assez rapidement le stade où Reggie adresse à peine la parole à sa mère (c’est déjà en meilleur voie dans cet épisode), pour rentrer dans celui qu’on effleure ici : comment Joy, traumatisée par la mort de George, va réussir à ne pas avoir constamment peur de perdre Reggie dès voudra faire quelque chose.
Enfin, moi qui n’aimait pas particulièrement Joy dans la première saison, je la trouve de plus en plus géniale au fil des épisodes cette année.
Mason : What’s HApeNIIIng ?
La storyline de Mason cette semaine va nous prouver une chose qu’on savait déjà : il est stupide. Pas grand chose à dire, à part qu’il traverse la moitié de la ville en vélo pour poursuivre le mec qu’il doit reaper, en oubliant que de toute façon le lieu de la mort est indiqué sur son post-it.
Bref, rien de bien passionnant, mais c’est quand même très drôle par moment, et ça vaut surtout le coup pour voir Mason faire trois mètres en vélo avant de s’étaler. Comique de base : toujours hilarant.
Daisy : Last name !
Daisy est Kief Cool, et le monde doit le savoir. En regardant l’épisode pour la première fois, je cherche toujours ce que je pourrais bien dire dans ma review. Et là, quasiment jusqu’à la fin je m’apprêtais, en gros, à dire que j’adorais vraiment la Daisy drôle et touchante de cette année, même si elle n’avait plus grand chose à voir avec l’insupportable (sauf durant de très rares occasions) Daisy de l’année dernière. Mais sa dernière réplique de l’épisode m’a fait changer d’avis, vous allez voir pourquoi.
Dès le départ, on sent que l’intrigue de Daisy va être exceptionnelle quand elle doit reaper un mec dans une scéance de speed dating. Et ça ne rate pas. Le speed dating, c’est en théorie une façon de rencontrer pleins de partenaires potentiels par tranche de 2 minutes, en attente d’un vrai rencart à la sortie. Voilà donc Daisy condamnée à rencontrer des mecs plus lourds les uns que les autres, pour enfin découvrir qui est sa ’victime’. Et là, c’est un festival de vacheries en tout genre made in Daisy, Daisy Dare. Hilarant de bout en bout. Surtout pour le type à la moustache, ou celui avec la cravate bouffante... ou celui qui est venu au speed dating dans un très gros OVNI... Hilarant.
Mais un bon épisode de Dead Like Me n’en serait pas un sans un côté plus émouvant à une intrigue comique, et c’est encore une fois une réussite. Avec un twist en bonus, que j’ai vraiment apprécié.
Oh, et au cas où vous vous demandez ce qui est si particulièrement Daisy en fin d’épisode, c’est sa réponse lorsque le type reapé lui dit qu’elle était bien la plus belle... So Daisy.
Roxy : Calm is for loosers
Oh joie ! Oh surprise ! Roxy a une intrigue dans cet épisode ! Ca se déroule dans un aéroport, et en gros sa mission est de reaper un Evil French Bitch très pressée qui finira la tête écrasée par sa géante malle. Bien fait, Evil French Bitch !
Mais ce n’est pas la meilleure partie de cette histoire. Non, ce qui est vraiment intéressant c’est la rencontre de Roxy avec un employé particulièrement patient de l’aéroport. Tout le contraire de notre Roxy, et au passage une jolie remarque sur les armes à feu.
Problème : je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne le (non) développement de Roxy. Contrairement à Joma, je n’ai rien contre le fait qu’elle soit passée de femme PV à femme flic, mais je ne voudrais pas que ça devienne une excuse au fait qu’elle n’est pas aussi mise en avant que Daisy, par exemple.
Rube : I’ve got a cake in the oven
Je demande un "Youhou" pour les scénaristes ! L’intrigue de Rube dans cet épisode est remarquable en tout point.
Tout commence à la poste où Rube doit aller chercher un paquet. Et là, dans la longue file d’attente, c’est le festival des emmerdeurs. Entre la mémé qui raconte sa vie à tout le monde et la ’mégère’, comme dirait Tonio (j’aurais dit connasse, mais bon...), qui passe devant tout le monde, on se régale vraiment. Surtout que Rube n’est pas du genre à se laisser emmerder et qu’il remet rapidement ’la mégère’ à sa place, dans une scène particulièrement jouissive.
Puis vient le tour de Rube au guichet, et il reçoit enfin ce qu’il était venu chercher : une lettre, vieille de 80 ans, qui s’était perdue et qui revient donc à l’expéditeur. Rube est furieux, et lorsqu’il ouvre la lettre, on comprend mieux pourquoi : elle contient de l’argent (beaucoup d’argent), qu’il avait apparemment envoyée à sa fille (Rosie) et sa mère, après sa propre mort.
Très chouette, ce petit élan mythologique, j’espère vraiment qu’on en apprendra plus sur Rube. J’ai une petite théorie là dessus, mais comme elle n’a convaincu ni Joma, ni Tonio, je la garde pour moi, comme ça je pourrais faire "Ah ! Ah ! Je vous l’avais bien dit", ou choisir de me taire, très discrètement, lorsqu’on aura le fin mot de l’histoire.
(*) Firefly, ça déchire graaave.
En bref, un épisode brillant de Dead Like Me, au thème traité avec brio. Les répliques cultes fusent, les personnages sont au meilleur de leur forme, et moi, je suis super content.