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Everwood

3.05 - Sacrifice

Episode 50

mardi 26 octobre 2004, par Tonio

On ne perd pas ses bonnes habitudes, et apparemment, on ne perd pas les mauvaises non plus. C’est donc tout naturellement que je vous présente cette review, deux semaines après la diffusion de l’épisode concerné ! Le pire dans tout ça, c’est que Ju semble ne même pas s’en être rendu compte (remettre les mots dans l’ordre si nécessaire).

En fait, j’ai un gros dilemme sur cet épisode.

Au premier visionnage, je l’ai trouvé très bien, très correct, très juste, bref, digne de cette troisième saison d’Everwood. Mais voilà, comme à mon habitude pour mes reviews, j’ai revisionné l’épisode pour reporter ce qui s’y passe et ce qui m’a marqué, ce qui était d’autant plus nécessaire que faire une review deux semaines après avoir visionné un épisode, j’ai du mal (car je regarde les épisodes que je review, MOI).

Bref toujours est-il qu’après ce nouveau visionnage, j’ai trouvé ça nettement moins bon.

Explications.

Dr. Andy « Boulet » Brown

Andy a un don pour gaffer. Ca n’est pas nouveau, il l’a depuis le premier épisode de la première saison, et il n’est décidemment pas près de le perdre. Et comme de bien entendu, cette semaine, il ne manque pas une occasion de se taire et s’offusque lorsqu’il surprend sa fille et un copain en train de s’embrasser dans un placard.

Ni une, ni deux, notre docteur barbu préféré court ramener le gamin chez lui afin de passer un savon à sa mère, Amanda Hayes, qui ne semble, selon lui, « rien avoir à faire de l’éducation de son fils ».

Jusque là, pas de problème.

Les mamans irresponsables, cétrémal !

Lorsqu’il recroise la maman en question au cabinet, et apprend qu’elle est venue avec son mari, il insiste pour lui parler rapidement des élans amoureux de son fils.
Mais voilà, le mari d’Amanda a eu une attaque et est aphasique depuis.

Bon, déjà, je trouve ça un peu too much. Andy est un gaffeur invétéré. OK. On a compris. Mais bon, est-ce que c’est de sa faute aussi si les gens après qui il en a ont toujours pleins de problèmes cachés ?

Passons. Ce qui n’est pas non plus très finement joué, je trouve, c’est qu’on se dirige une nouvelle fois vers un retour d’Andy Brown à son ancienne vie de neurochirurgien de renom lorsqu’il décide d’enfiler son costume de Superdoc et de venir à la rescousse de M. Hayes…

Enfin bref, j’ai un peu peur pour la suite des événements. Amanda est une sainte (dixit Harold) et Andy se prend pour un sauveur…

Fort heureusement, Amanda Hayes est interprétée par Anne Heche qui se débrouille particulièrement bien.

Same old Harold

Harry avoue être très jaloux de la réussite d’Andy et surtout de la grandeur de son portefeuille. Ou plutôt de son contenu. Enfin du contenu de son compte en banque.

Ce qu’il ne sait pas (et nous non plus, jusqu’à présent), c’est comment Andy fait pour ne jamais manquer d’argent et pouvoir se permettre de ne pas faire payer ses patients.
Ce que nous apprend Nina, c’est qu’Andy a un jour fait une invention qui s’est révélée plus que prometteuse et lui rapporte des bénéfices depuis lors.

Comble du comble, Jake aussi est un heureux inventeur et dispose de coquettes sommes pour arrondir ses fins de mois…
Harold n’en peut plus et va donc passer son épisode à chercher à inventer quelque chose afin de mettre du beurre dans les épinards.

Le voilà donc parti pour une série d’inventions plus inutiles les unes que les autres, histoire de nous remonter un peu le moral lorsqu’on oublie un eu l’histoire d’Amanda et de son mari…

When Jake meets Nina

Jake propose à Nina de sortir ensemble, mais elle refuse.
Après une discussion avec Andy, qui plein de tact, lui explique qu’il n’est pas fait pour elle, qui est bien plus « experimentée ».

Une fois de plus, on insiste donc bien lourdement sur le fait qu’Andy ne voit ABSOLUMENT pas Nina comme « dating material », alors que cette dernière semble sérieusement en pincer pour lui. Ce qui naturellement nous amène à la scène où Nina réalise et fait réaliser à Jake par la même occasion qu’elle est amoureuse de quelqu’un, et que ce quelqu’un n’est pas un jeune docteur californien.

Ahhhh, les femmes...

Ewww !!

Cette semaine, Ephram et Amy discutent le « problème » Bright.

L’aîné Abbott n’a pas vraiment la pèche ces temps ci et passe son temps entre le restaurant où il travaille et des soirées avec des amis, ce qui n’inclus pas ou peu Ephram. Les deux amis réalisent bien vite qu’ils sont plus éloignés que jamais et Bright met un peu ça sur le dos de sa sœur, qui occupe tout le temps d’Ephram, en dehors de ses leçons de piano.

Mais lorsqu’Amy découvre un string qui ne lui appartient pas dans le studio d’Ephram, elle veut des explications. La vérité est toute simple : Bright a une clé ! Après une longue explication de la belle Amy, Ephram comprend bien que la situation entre Bright et lui est bien mal en point.

Au final, Bright et Ephram se « séparent » et Bright rend la clé de son studio à Ephram. Fin annoncée d’une amitié pourtant bien sympa…

Et sinon ?

Sinon, c’était quand même pas mal.

Des moments très drôles (à commencer par le prégénérique où Andy et Nina réalisent que les enfants sont trop silencieux et découvrent bien vite pourquoi)

Pas d’Edna et pas de Irv non plus, pour changer…

Ah, et Amy a brillé à ses SAT.


Bon, note aux scénaristes :
- Ca serait bien de développer un peu Bright.
- Ca serait bien aussi de ne pas trop tourner autour du pot avec Nina.
- Ca serait bien de tuer Irv, si c’est pour qu’il occupe une place au générique alors qu’on le voit moins que certains guests.

A part ça, félicitations àEmily Van Camp, toujours aussi parfaite.