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Urgences

11.05 - An Intern’s Guide to the Galaxy

Pas d’idée de titre

dimanche 14 novembre 2004, par Joma

Il y a une constante dans Urgence, à mon avis la série n’est pas franchement mauvaise, mais elle ronronne parfois trop souvent, jouant sur l’engouement du public qui la suit depuis autant de temps.

Cet épisode en est l’exemple type. L’idée avait de quoi être intéressante, on suit les 3 nouveaux internes : Ray, Abby et Neela qui sous le regard de leur mentor, insérer rire, Pratt, doivent arriver à traiter 25 patients. Sauf que tout est assez prévisible et que si l’épisode se laisse suivre sans réel déplaisir, il ne passionne pas non plus.

Le gros morceau aurait dû être Ray, après tout c’est lui que nous sommes censés découvrir cette année, sauf que ce que l’on nous montre est prévisible.
Depuis ses quelques apparitions aux ER on se doute que Ray est un non-conformiste, ayant pas mal de bagout, sûr de lui. On est donc pas du tout surpris de le voir s’amuser avec le petit concours de Pratt, filer du chocolat et des gâteaux aux infirmières pour qu’elles lui donnnent un coup de main, faire le beau devant ses étudiants parce qu’il fait bien son boulot...
Sauf que Ray n’est pas parfait.
Il a tendance à ne pas écouter ses patients, ni même la famille de ses patients.
A force de ne voir que soi, on finit par faire une bourde. Ray fait signer à la femme d’un patient décédé une décharge de donneur d’organes sans vraiment lui avoir expliqué tout ce que cela impliquais, ni en ayant totalement son consentement.
Au moins, avec cette bourde, on verra Carter, plus de 30 seconde, qui lui passera un savon.
Bref une sorte de Malucci, bien meilleur docteur quand même.

Neela fait du Neela.
Elle n’a aucune assurance, prend son temps avec ses patients.
Un petit peu rouillée pour son retour, d’ailleurs, elle arrive même à (presque) perdre un patient atteint de leucémie.

Abby fait du Abby.
Professionnel, sans se presser, s’impliquant émotionnellement avec les patients. Elle est même capable de faire croire qu’elle s’est piquée avec une aiguille infectée par le SIDA pour avoir des médicaments gratos pour une patiente incapable de se payer un traitement préventif. Sympa Abby !

En clair nous n’apprenons rien de plus que l’on ne savait déjà sur nos trois docteurs, un coup pour rien.

Par contre, là ou c’est ridicule, c’était de faire de Pratt, le roi des conneries monumentales, le superviseur de nos internes.
Parce que, rappelez-vous, le boulet, c’est quand même le mec qui caresse les poitrines des femmes qui viennent confiantes aux Urgences, ou qui fait de mauvais diagnostics, bref le mec que Romano voulait virer. (Robert pourquoi es-tu mort avant !)
Donc, faire de lui l’autorité pour empêcher toutes bévues, à part une gigantesque blague, je ne voie pas trop. Les scénaristes devaient être à court d’idée intelligente pour son perso.

Dubenko est là. Ce qui veut donc dire que la chir est là, insérer rire, (Elizabeth si tu nous entends, on pense à toi.)
Dubenko est un mec bizarre qui a des idées assez spéciales sur la médecine. Bien plus proche du physicien que du praticien. J’arrive toujours pas à savoir où les scénaristes veulent aller avec lui ? Mais bon, j’ai le temps, vu que la chir maintenant c’est lui, on le verra par tranche de 5min par ep et à la fin on devrait avoir une intrigue.

Quasiment pas de présence pour les autres docteurs.
Sauf un peu de Carter, qui, surprise demande à la jolie Miss Wendall Meade (Madchen Amick de retour) de la raccompagner… Rebound girl… ? Déjà ? Rapide le Carter, ça me surprend quand même.

Pas de boulet time entre Sam et Luka… Cool !


Rien de plus àajouter, la suite.