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Urgences

11.07 - White guy, dark hair

Girls problems

lundi 6 décembre 2004, par Joma

Je suis en retard ! Ceux qui attendent ces reviews s’en sont sans doute rendu compte, mais franchement ce septième épisodes écrit par Lydia Woodward n’avait rien de transcendant. On va me rétorquer qu’en m’engageant à EDUSA j’avais signé pour les bons, comme pour les mauvais épisodes. Oui… Mais non. En plus il fallait absolument penser à finir en premier la chronique d’automne pour la rendre encore plus géniale que les autres... Et je crois bien qu’on a réussis. (note de Ju : Excuse bidon !)

Les femmes sont donc à l’honneur dans cet épisode.
Tout d’abord, Sam.
Une femme, Louise, arrive aux ER suite à une agression, le visage tuméfié avec de nombreuses fractures et plusieurs graves blessures internes. Elle arrive quand même à murmurer qu’elle a été violée.
Sam va alors tout faire pour que Louise puisse aider la police à trouver le coupable qui a déjà fait d’autres victimes, quitte à jouer avec sa santé.
Cette idée tournera presque à l’obsession.
Sam réussira à se mettre à dos Luka qui pense avant tout à sauvé sa patiente et pas simplement à la tuer pour qu’elle puisse parler. Et ce qui devait arriver, arriva, à force de tenter le Diable, Louise va mourir durant l’interrogatoire.

Cette histoire aurait pût être pas mal, sauf que dés que Sam pète un câble quand elle sait que Louise a été violée, on sait déjà comment ça va se terminer.
Peu importe les raisons qui pousse Sam à mettre la vie d’une patiente en danger, raisons qui en plus ne sont pas abordées dans cet épisode, la manière de traiter le sujet est commun et n’apporte rien au personnage de Sam. Pire, on remet Luka en position de danger face aux instances de l’hôpital, cette fois en couvrant Sam.
Et puis franchement si Louise ne pouvait pas parler, elle pouvait sans doute écrire !

Abby va s’occuper d’une jeune fille d’origine coréenne qui arrive au ER pour des douleurs d’estomac et qui donne finalement la vie à un joli bébé. Sauf que Mi-Cha, le nom de la jeune fille, nous fait un déni total et affirme qu’elle n’a pas accouché.
Abby aidée de Carter va tout faire pour découvrir le fin mot de l’histoire. Finalement après avoir suspecter une affaire d’inceste entre Mi-Cha et son frère, un attardé mental, la vérité se fait jour quand finalement Mi-Cha reconnaît le bébé. Elle avait un petit ami qu’elle voyait en cachette au moment où elle était sensée garder son frère, qui la couvrait en ne disant rien.

L’histoire est sympa, sauf que Carter en psycho ça le fait pas vraiment.
Une fille qui refuse son bébé et voilà Carter qui pète un câble et prononce le mot bébé un bon millier de fois avec des yeux de dément.
Il tente ensuite de convaincre Mi-Cha de prendre son bébé dans les bras en faisant une tête digne du Joker en répétant bébé tous les 3 mots.
On aura compris que Carter n’a pas digéré la mort de son fils et qu’il souffre, mais là, ça fait trop. Faudrait arrêter de nous prendre pour des buses, et faire évoluer un peu notre Carter.

Susan en chef des Urgences a du mal.
Mais cet épisode est là justement pour nous montrer que Susan a de la ressource, et est capable de s’en sortir.
On va donc voir Susan être submergé par l’activité des ER, les patients normaux, plus un exercice d’accident avec une école, et donc plein de faux malades qui encombrent les couloirs du Cook County.
Après avoir coulée, bu la tasse ou ce que vous voulez, Susan se reprend vite, vire les faux malades et reprend ses troupes en main. Reste plus qu’a viré Morris, puis Pratt et tout sera parfait.

En parlant de mon boulet, on le voit quasiment pas, sauf à la fin où Chen arrive avec son père. C’est très rapide, encore une fois on nous montre le père de Chen avoir des accès de violence envers sa fille et les médecins. Par contre Chen semble se rebeller. Cela peut sans doute donner une bonne storyline pour Chen ; l’abuseur abusé ! (sans jeu de mots foireux.)


ER plus que moyen aux histoires mal traités. On oublie.