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Urgences

11.08 - A Shot in the Dark

Malucci is back… Enfin presque !

mercredi 22 décembre 2004, par Joma

Tiens une review ! S’exclament extasiés et impatients les fans de la série. Une review ? Se demande incrédule le rédac-chef, qui se frotte les yeux croyant rêver. Et oui, une review ! Clame avec candeur et néanmoins honte le tâcheron responsable du retard. Une review avec un titre qui n’a rien de spoiler en plus.
Si, si, Malucci ne revient pas dans cet épisode, disons juste que son fantôme hante l’hôpital. Des explications ? Pas de problèmes…

Si je vous dis : un docteur grande gueule, charmeur, peu aimé de sa hiérarchie, capable du meilleur comme du pire, on pense (presque tous) à Dave Malucci qui a officié aux urgences durant deux ans avant de se faire lourder en même temps que Chen, qui elle, est revenue.
Sauf que non, tout le monde (ou presque) à faux. En fait je parle ici de Ray Barnett (joué par Shane West) qui devient officiellement le nouveau Malucci avec cet épisode.

Un policier arrive aux ER après avoir été tiré comme un lapin. Branle-bas de combat pour tenter de le sauver. Quelques minutes après, arrive le garçon responsable de la fusillade. On ne peut pas dire que l’accueil des flics soit chaleureux, et la mort du garçon ne chagrinera personne, sauf que le policier qui se débat entre la vie et la mort a été pris pour cible par un de ses collègues et pas par le cadavre du jeune garçon, encore bien vivant au moment des faits.

Mais ce n’est pas le plus important de cette histoire, non le plus important c’est que le fils du policier va se retrouver seule personne légale pour décider de ce qui doit advenir de son père. Le laisser brancher à un attirail de machine en espérant une rémission, ou tenter une opération qui pourra sauver son père mais qui à des chances de mal se terminer ?
Le gamin va donc se tourner vers la seule présence amicale et paternelle à côté de lui… Malucci 2.0.

J’en vois déjà qui frémissent. Mais dans un premier temps Ray s’en sort pas trop mal.
Là où le bas blesse c’est qu’après avoir aider le gosse à bien comprendre les risques et conséquence de chacun des choix, il l’oublie. Fini sa garde et se casse jouer avec son groupe, alors que le pauvre gamin doit faire face seul aux questions de Madchen Amick (me rappelle jamais du nom de son perso, donc dorénavant elle sera Madchen), et qu’incapable de supporter la pression il change de choix à ce moment : l’attente plutôt que l’opération.
Neela qui hérite de l’affaire, ira d’ailleurs dire ses quatre vérités à Malucci. Go Neela, go !

Si ça c’est pas faire son Malucci moi j’y comprends plus rien. M’enfin pourquoi faire encore un boulet potentiel, il y a bien assez de boulet dans cet hôpital. Et puis surtout, ça n’apporte rien de neuf à la série, on a une impression de déjà vu assez désagréable avec ce genre de personnage.

Tient en parlant de ça, Ze Boulet n’est pas trop pénible, vu qu’il s’occupe principalement de Chen, ce qui veut dire qu’on le voit pas énormément.

A côté du gros morceau Malucci les autres font pâle figure.

Carter est certes marrant en grimpeur du dimanche, tentant de brancher Madchen mais faudrait vite un ep centré sur lui pour expliquer son comportement (Kem déjà oublié ?) et pas simplement des agissements plus que bizarres avec des patients ou des regards de tueur comme dans l’épisode précédent (oui je sais, c’est loin tout ça.)

Abby va devoir gérer les parents d’une fillette qui veulent que leur enfant soit soignée dans un autre hôpital, mais l’état de sa patiente empirant, Abby choisit de passer outre et d’envoyer la fillette se faire opérer ici, dans la chir déserté du Cook County.
Bravo Abby, t’as fait le bon choix.

Luka en tentative de papa gâteau est légèrement gonflant, de toute façon tout ce qui tourne autour de Sam et Alex est gonflant, c’est cocker time à tous les moments. C’est vraiment pas sa meilleure storyline, je préférais largement le Kovac borderline de la saison 9, au moins c’était marrant.

Les autres je m’en souviens plus, preuve qu’il ne faisait pas grand chose. En plus pas de Weaver.


Moyens, moyens, moyens…