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Alias

4.01 - Authorized Personnel Only (1)

Last year sucked !

samedi 8 janvier 2005, par Ju

Bienvenue ! Oui, bienvenue dans la saison 4 d’Alias, saison qui s’annonce aussi passionnante que ce à quoi on aura le droit, et qui sera sans doute aussi bonne que tout ce qu’on n’aura plus à espérer une fois qu’on l’aura vue !

Alias revient donc, oui, avec un double épisode rempli de raccourcis scénaristiques, d’incohérences, de retournements de situations improbables, de petits détails qui ne collent pas vraiment... le tout enrobé d’un doux foutage de gueule.

Et pourtant... tout ça n’a aucune importance, et je n’y porterai donc aucune attention dans mes deux premières reviews, pour la bonne raison que ces éléments ne m’ont absolument pas gaché le visionnage, et que quand même, ça fait super plaisir de revoir la série après 8 mois !
Alors insultez moi, traitez moi de tous les noms, accusez moi de manquer d’objectivité... vous aurez parfaitement raison. Et entre nous, je m’en fous, et je me réjouis d’être du côté de ceux qui ont pris leur pied plutôt que de celui des grincheux !

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"Last Year Sucked"

Le couperet est tombé, JJ ne nie pas sa part de responsabilité, Vaughn l’affirme donc dans sa première scène, et je ne vais certainement pas le contredire.
Comme beaucoup, la saison 3 d’Alias a ses fans (qui ont tord et disent globalement n’importe quoi) et ses détractateurs (qui disent souvent n’importe quoi aussi, mais tombent parfois juste), mais comme JJ Abrams avait affirmé pendant l’été que la série était devenue pour lui "physiquement difficile à regarder", on pouvait s’attendre à ce que les choses changent.

Et les choses ont changé.
Vraiment.
Mais alors... sans déconner.

Certes, la série avait besoin d’un peu de fraicheur, de nouveauté, et surtout de sortir du cadre étouffant sur la longueur du "Grand Affrontement Hebdomadaire de la CIA et du Covenant", mais là soyons clair, ni Phase One, ni le cliffhanger de la saison 2 n’avait modifié la série aussi radicalement que ce premier épisode, et n’avait donné autant l’impression d’assister à un deuxième pilote.
Merde, on a même le droit à un générique tout neuf !

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Back to school, back to cool

Pour bien comprendre ce que cet épisode a de si extraordinaire, un petit résumé s’impose.

Avant même l’apparition du générique, Sydney Bristow cours dans tous les sens, change 4 fois de couleurs de cheveux, 5 fois de vêtements, court dans tous les sens, manque de se faire tuer, court dans tous les sens, et démissionne de son poste à la CIA.
Alors quand je vous dit que toujours avant le générique, elle intègre une branche secrèté de la CIA, le APO (pour "Authorized Personnel Only"), et qu’elle découvre que ses nouveaux collègues sont Dixon, Vaughn et son père, et que son nouveau patron est Sloane... vous n’aurez aucun mal à me croire.

En moins de temps qu’il en faut pour dire "Par tous les Dieux, mais qu’est ce que l’ambiance de travail doit être tendue dans ces nouveaux locaux tout blanc où Sydney est forcée de bosser avec deux hommes qu’elle déteste, dont son père, même si on ne sait pas encore pourquoi car le cliffhanger a été ellipsé !" (et entre nous, c’est assez long), nous voici repartis vers de nouvelles aventures !

Comme par hasard, la première mission de la "fine équipe" (qui consiste à récupérer un virus mortel) donne l’occasion à Sydney de porter une chouette nuisette, dans un remake de l’ultra célèbre scène d’ouverture de Phase One (aussi connue sous le nom "Le Rouge et le Noir").
Malheureusement, alors que Sydney prend le temps de mettre une perruque et de choisir un jolie accent, ce pauvre Vaughn ne prend même pas la peine de se raser, et du coup, il est démasqué.
En gros, ça se passe mal, jusqu’à ce que nos héros remportent une éclatante victoire avant de rentrer chez eux s’envoyer en l’air.

Mais non, je vous assure que je ne prends pas de raccourci !
Au final, la seule chose intéressante qui ressort de cette dernière scène (en dehors d’un détail intéressant : les espions font l’amour très vite, tout habillés), c’est que Sydney refuse de dire à Vaughn ce qu’elle a découvert sur son père à Wittenberg...

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Quoi ça ?

Désolé, mais c’est la seule phrase dans mon vocabulaire pouvant rendre compte de la situation. Je sais, incompétence...
Pour ressortir quelque chose d’un peu plus pertinent de ces intrigues, une seule solution : "Les Commentaires en Vracs, de Rambaldi".

Mais qu’est ce que sont donc "Les Commentaires en Vracs, de Rambaldi" ? me demanderez vous. Ce à quoi je répondrais : "Les Commentaires en Vracs, de Rambaldi" sont des commentaires en vrac, mais avec le signe de Rambaldi devant pour se venger de son odieuse disparition du générique !

< o > Apparemment, la première réaction de toute personne confrontée à cet épisode, personnage fictif ou intervenant de forum moins fictif, est la totale indignation devant l’identité du directeur de l’APO. Comment un ancien terroriste comme Arvin Sloane peut il être autorisé à diriger une division secrète de la CIA ?
Question totalement pertinente, sur laquelle je ne m’attarderais que dans la review de la deuxième partie de l’épisode. Et hop !

< o > Ce dont je peux parler par contre, sans avoir besoin d’informations contenues dans le deuxième épisode, c’est des diverses réactions à cette promotion.
Car oui, quoi qu’on en dise la façon dont elle ramène Dixon sur le terrain, et potentiellement sur le devant de la scène, est plutôt bien trouvée. Le fait que Sloane a ordonné, en son temps, la mort de Danny et Diane, respectivement fiancé de Syd et femme de Dixon, n’est pas oublié et permet même de rapprocher Sydney et Dixon puisque tous deux veilleront bien à ce que jamais Sloane n’utilise l’APO à ses propres fins (bon courage !). Et surveiller Sloane aurait été impossible en n’acceptant pas le boulot.
De toute façon, voir Dixon quitter son poste de directeur automate ne peut être qu’une bonne nouvelle.

< o > Sans transition, une scène que j’ai adoré. Sydney qui erre un long moment dans le métro, avant de découvrir les nouveaux locaux. Un déplacement quotidien tout ce qu’il y a de plus banal... si ce n’est la petite musique discrète en fond qui nous dit que quelque chose se trame. Très joliment foutu.
Bon, forcément, ceux qui ont l’habitude de traverser la moitié de Los Angeles en 10 minutes chrono ont dû trouver la scène un peu longuette...

< o > Enfin, un mot sur l’ambiance. Impossible de ne pas voir la ressemblance avec le début de la série (et le fait que l’épisode donne autant l’impression d’être un nouveau pilote y est pour beaucoup). Cette volonté de recoller aux origines de la série, et à son titre, est visible aussi bien dans toute l’introduction (une explosion de déguisements, de scènes d’actions et de musiques entrainantes), que dans le nouveau générique qui présente 47 "aliases" différents de Sydney.
Sydney est donc forte, Sydney se transforme (et cours super bien dans tous les sens...), Sydney crée des déguisements à partir de rien, en bref, Sydney est kief cool et le monde va le savoir !


Suite et fin de la review de la suite, et fin, du season premiere... bientôt !