4.02 - Authorized Personnel Only (2)

Bon, après ce petit intermède comique... merci de ne pas applaudir... revenons à nos histoires d’agents super secrets dans leurs jolis nouveaux décors. Au programme quelques costumes par-ci par-là, un sabre de samourai et l’exécution d’un personnage important par Jack...

Je parle de Jack Bristow, hein, Jack Bauer ne s’occupe que des personnages secondaires et/ou qui ne servent à rien, voyons !

Voici, dans le désordre, comment va s’organiser cette review : un petit résumé, des commentaires en vrac de Rambaldi, des révélations surprenantes sur la vie sexuelle des acteurs, la remise du prix du Pire Espion de la Semaine, et plein de hors sujets à base de Lorie le requin nu.

Bristow’s Eleven

Rapidement, pour les lecteurs à mémoire de poisson rouge, un point sur la situation. Syd a rejoint une nouvelle branche de la CIA, où elle bosse quasiment avec les mêmes gens qu’avant. L’avantage, c’est qu’en tant que branche secrète, l’APO n’a aucun compte à rendre sur ses méthodes tant que les résultats sont là.

Petit détail bien pratique, puisque leur mission consistera cette fois à voler un sabre de samourai rare dans un musée londonien pour entrer en contact avec un terroriste !
Et quelle meilleure façon pour s’infiltrer dans un musée que de se payer les services de Marshall ? Et ça tombe bien, puisque le Marshall s’ennuie comme un rat mort à la CIA maintenant que tout le monde est parti, et se fait donc une joie de rejoindre l’APO.
Le vol du musée se passe presque sans accro, et le sabre est prêt à être revendu...

En parallèle, on nous réexplique gentiment et tout doucement qui est Nadia ("Votre soeur", "Votre fille" - Extrait tiré de "L’écriture de scriptes, pour les Nuls"), puis on nous informe qu’elle a refusé de rejoindre l’agence après son petit road trip avec Papa Arvin, et est retournée en Argentine.

Autre révélation, on apprend enfin ce que contiennent les dossiers de Wittenberg : des informations connues sur les affiliations d’Irina avec le KB, puis un demande d’exécution de Jack qu’il a obtenue.
Fidèle au célèbre Die, Jerk, Jack a tué Irina... et Sydney est loin, mais alors loin d’en être ravie.

Du coup, le morale à plat (c’est plus classe que de dire qu’elle est incompétente), Sydney échoue dans sa mission, et est capturée. Torturée au moyen d’un système tellement tordu et ridiculement jouissif que le Dr Denfer ne l’aurait pas renié, elle découvre que le TotW (Terrorist of the Week) avait été engagé pour la tuer, mais que son contrat a pris fin à la mort du commanditaire...

Grâce à la divine intervention divine de la divine Nadia, qui se décide finalement à rejoindre les gentils dans leur locaux super cools, Sydney est sauvée. Et après un combat très cool de sabre et de pseudo-saîs (Leonardo contre Michael-Angelo, pour faire plaisir à S. et T.), le TotW est embroché et révèle une information cruciale qu’on n’avait pas du tout devinée quelques minutes plus tôt : c’est Irina qui l’avait engagé pour tuer Syd.

Cette première mission est donc un succès, et les membres de l’APO, forts de leurs deux nouvelles recrues, peuvent aller fêter leur si belle victoire en allant tous boire un coup dans le dernier bar à la mode où des groupes branchés viennent se produire.
Mais comme on n’est ni sur la WB, ni dans une série de Josh Schwartz, Syd se contente d’un petit apéro avec Weiss, qui ne se doute pas que tous ses potes sont encore des espions... Non, ça ne lui a pas vraiment réussi de se faire bouffer par un Monstre sur une île perdue.

Finalement, la dernière scène de l’épisode nous amène en Russie où Syd et Nadia se recueillent devant la tombe de leur détestable, égoiste, mais ö combien charismatique Maman. Nadia jure alors de se venger de son meurtrier, dans un cliffhanger que j’aurais jugé bien faible si je n’avais pas eu autant le sourire en sortant de ce formidable double épisode de reprise.

Le Prix du Pire Espion de la Semaine...

Revient à Eric Weiss pour "Quoi, mais tu travailles dans une banque maintenant ? C’est comme ton métier bidon à l’époque du SD-6 ! Quelle ironie ! Hmmm... j’ai comme une envie pressante de me fiancer et d’aller ouvrir un restaurant !"

Commentaires en vrac, de Rambaldi

Cette deuxième partie remplit plusieurs objectifs. Déjà, elle finit de réintroduire les personnages et leurs relations, tout en nous donnant un avant-goût de ce que seront les missions de l’APO (en gros : tous, toujours dans la même pièce, à transpirer ensemble en attendant que Sydney revienne). Ensuite, l’épisode avait la tâche de résoudre le cliffhanger de la saison précédente. Il ne me reste plus qu’à aborder ces différents points, puis à parler, comme promis, de Sloane.

< o > Alias ne serait pas vraiment Alias sans Marshall, et c’est qu’on l’aurait presque oublié, avant son retour fracassant et totalement jouissif. Phrases et attitudes cultissimes, clins d’oeil aux fans (Robot !Dixon)... il nous revient très en forme, et surtout très content de ne plus être obligé de diner avec Sark pour pouvoir voir une tête familière !
Tout simplement parfait.

< o > Parlons maintenant un peu de Nadia. On l’avait quittée la saison dernière alors qu’elle partait à la recherche de la Sphère de Rambaldi avec son papa, et on la retrouve en dehors du Spy Biz, en Argentine, dans ce premier épisode.
Il y a une chose que vous devez savoir sur Mia Maestro/Nadia : elle est très jolie. Alors du coup, non seulement je suis ravi de la voir rejoindre l’APO à la fin de l’épisode, mais en plus j’ai vraiment hate de la voir habillée comme une bonnasse entrer au ralenti dans une boite bondée !

< o > Sans transition aucune (après tout, en vrac), je dois dire qu’aussi étonnant que ça puisse sembler, je suis ravi de la mort d’Irina ! Une autre saison d’attente déçue et de discussions via MSN aurait été très dure à supporter, et vu que Lena Olin ne désirait en aucun cas revenir, et que JJ refusait de recaster le rôle, c’était la meilleure des solutions.
Il fallait vraiment mettre fin à cette intrigue qui trainait en longueur, et en bonus, on a même le droit à un mystère post-mortem pour nous réconforter. Pourquoi Irina voulait-elle voir sa fille morte ? Toute réponse ou presque sera bonne à prendre, à la seule condition que ça ne soit pas via le grand retour de Katya Derevko. D’ailleurs, si Jack pouvait en avoir profité pour exécuter la soeur, ça serait cool.

< o > Pour finir, parlons un peu du directeur de l’APO, notre ami Arvin Sloane. Ceux qui trouvent que c’est tiré par les cheveux de le retrouver à la tête d’une division de la CIA étant donné son passé de terroriste... ont parfaitement raison.
Ma réponse à leur critique : ça fait partie du jeu.
Bien sûr que sa nouvelle position est complètement irréaliste, et bien sûr que c’est bien pratique, mais déjà ce n’est pas comme si on n’avait pas vu pire dans la série (je pense notamment à Jack qui revient bosser à la CIA immédiatement après avoir fait un an de prison pour haute trahison), et surtout on ne peut qu’admirer la façon dont ils ont, pour une fois, pris grand soin de justifier sa présence à l’APO et de créer des réactions crédibles aux autres personnages.
Dans ce sens, l’incompréhension de Syd, et sa première réaction qui consiste à nous faire l’inventaire de ses crimes, sont tout à fait justifiées. Mais comme nous, téléspectateurs, elle est bien forcée d’écouter les différentes explications, et de choisir celle qui lui convient le mieux.
Déjà, Sloane nous est bien présenté comme pouvant être utilisé. Ses connaissance du milieu de l’espionnage, son expérience de directeur, ses contacts... tous sont utiles dans la création de ce qui est à la base le propre SD-6 de la CIA. Ensuite, on nous dit bien qu’il sera sous haute surveillance. Et si cela n’était pas encore suffisant, on enfonce le clou en nous faisant comprendre que Sloane aurait acheté sa position en remettant au gouvernement US la Sphère de Rambaldi.
Alors forcément, il y a anguille sous roche, et forcément, on n’a pas fini pour autant d’entendre parler de Rambaldi. Mais en attendant que ça revienne sur le tapis, force est de contacter qu’il est rare qu’Alias nous ait donné autant d’explication à un même évênements, et ne pas s’en satisfaire ou crier au scandale, c’est oublier devant quelle série on se trouve.