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Alias

4.03 - The Awful Truth

Syd et les Sydnettes en vadrouille

samedi 15 janvier 2005, par Ju

Alertées par mon manque évident d’objectivité devant l’excellentissime saison 3 et par la futilité totale de mes propos, les autorités ont débarqué. Lunettes noires, mines patibulaires et remarques cinglantes, le couperet n’a pas tardé à tomber : votre serviteur est un gros raté, de surcroit amnésique, de mauvaise foi et dépourvu de tout sens critique.

Manque de pot, le gros raté amnésique, de mauvaise foi et dépourvu de tout sens critique a encore une vingtaine de critiques d’épisodes à taper d’ici fin Mai.
Alors à votre place j’éviterais de perdre mon temps en trainant sur ce site et j’irais vite m’abonner à "J’Casse Trop Magazine", le magazine des conspirationnistes adeptes de la masturbation intellectuelle.

Sans transition, un résumé de l’épisode, réglage-de-compte-digne-de-la-maternelle-free !

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Sydney et les Sydnettes, en Espagne

Bienvenue dans Alias : Impossible, où notre équipe APOienne au grand complet ("Tous, toujours dans la même pièce, à transpirer ensemble en attendant que Sydney revienne" est leur slogan, ne l’oublions pas) braque une banque. Ou un truc dans le genre.
En tout cas, pas de prise d’otage, c’est déjà ça.
Grace à leur toute nouvelle cool attitude et leurs déguisements superchouettes, la mission est un succès.

Le but de la mission ?
Franchement, l’intérêt n’est pas là.

Bahamas, Los Angeles, Espagne, ni une, ni deux, une infiltration s’organiste rapidement pour Blonde/Sydney, toujours accompagnée de ses Sydnettes. Pour découvrir où le Valta, un ordinateur de la NSA volé, est gardé, elle doit séduire le Terrorist of the Week, s’installer chez lui et lui dérober les informations discretos quand il a le dos tourné. Jusque là, tout va bien, mais elle est se fait démasquer quand le raid de la CIA pour récupérer le Valta échoue, et se fait attacher... sur une chaise. Oui, comme d’habitude. Le twist, c’est que cette fois son pote Weiss est là pour lui tenir compagnie, et s’étonner un peu de voir une amie, bossant dans une banque, détenue chez un terroriste.

Après une évasion rudement bien menée, c’est l’heure de la pub pour Mercedes. Vous saviez qu’ils vendaient leurs voitures avec une femme accrochée sur le toit ? Moi non plus.
Enfin, vient l’élimination directe et cruelle du TotW par la douce Nadia... qui le vide son chargeur dessus.

Mais pourquoi ?

Petit retour en arrière.
Avant d’être officiellement intégrée à l’APO, Nadia doit passer des tests psychologiques pour savoir, entre autres, si elle préférerait avoir le pouvoir d’être invisible ou celui de voler dans les airs, quelle couleur de dragibus elle préfère, ou si c’est une taupe travaillant pour l’ennemi. Moi personnellement, je lui aurait fait passer les tests AVANT de lui montrer les jolis locaux top secrets de l’APO, mais bon, après tout c’est la fifille du patron.
Jack, en honnête homme qu’il est, se propose immédiatement pour la tester, et en profite pour lui faire croire que le Terrorist of the Week est le responsable de la mort de Lena, heu... Irina, faisant d’une pierre deux coups.

Et comme il le dit si bien à Sydney, parfois un mensonge élaboré vaut mieux que l’horrible vérité...

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Le Prix du Pire Espion de la Semaine...

Revient à Michael Vaughn pour "Non, non, non, je me fous que Dixon soit déguisé en rasta, que Sydney soit blonde ou que Marshall porte une moustache, je refuse catégoriquement de mettre cette robe !"

Bon, ok, cette scène se déroule avant le début de l’épisode, mais il fallait bien que je trouve quelque chose, tous les personnages ayant décidé de faire la grève de la grosse boulette cette semaine.

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Commentaires en vrac, de Rambaldi

< o > Un peu surpris de voir Weiss intégrer l’APO aussi rapidement. Bon, ça aurait été carrément ridicule si ça avait trop duré, mais quand même, je ne m’attendais pas à le voir découvrir la vérité aussi vite. C’est beau le professionnalisme quand même, il n’a même pas l’air faché que tous ses amis lui aient menti.
Un petit regret quand même. J’ai beaucoup aimé la façon dont est mise en scène la collaboration APO/CIA dans cet épisode, les premiers bossant sous couverture pour obtenir une info tandis que les autres dépechent une intervention sur les lieux dans le pur style de l’année dernière. L’avantage, c’est qu’au moins on est sûr que l’APO est vraiment une branche secrète de la CIA. Il y a quand même des limites à la répétition...

< o > Autre intrigue qui fait bien de ne pas s’éterniser, celle de Nadia et de son voeux de vengeance [insérer musique dramatique]. Alors qu’un "Je m’appelle Nadia Santos, tu as tué ma mère, prépare toi à mourir" aurait pu devenir, très vite, très lourd, l’intrigue est expédiée, offrant à Nadia et aux téléspectateurs une finalité appréciable.
Je ne doute pas que la vérité ressortira à un moment ou à un autre, après tout les cachoteries de Jack Bristow ressurgissent toujours, mais au moins on est tranquille avec ça pour un petit moment.

< o > Un petit moment, c’est moins que ce que donnent certaines personnes à la série, puisqu’elle n’a pas repris depuis deux semaines que déjà les plaintes s’élèvent. Rambaldi a disparu, le Covenant n’a pas éncore été cité, et c’est la fin du monde. A mon avis, ça veut surement dire que tout ce qui s’est passé avant la saison 4 va être soit détruit, soit ignoré, et que les fans du premier jour se feront pisser dessus un peu plus à chaque épisode.
Ou pas.
Franchement, se plaindre alors que la saison démarre à peine, c’est non seulement vraiment prématuré, mais en plus c’est le meilleur moyen de passer à côté du renouvellement agréable de la série... j’ai même envie de dire rafraichissant... pour se concentrer uniquement sur des problèmes qui seront bien entendu, c’est sûr à 100%, évoqués d’ici à une poignée épisodes. Enfin, sauf pour le cliffhanger de l’an dernier où on s’est très nettement fait enc....

< o > Comme vous l’avez vu un peu plus haut, l’intrigue de l’épisode peut être résumée très brièvement. D’où mon embarras à écrire quelque chose sur une mission en Espagne qui n’est rien de plus qu’un chouette divertissement entre deux scènes avec Jack et Nadia.
Je n’ai rien contre le principe des épisodes plus indépendants sur leur intrigue, tant que les relations entre les personnages évoluent et qu’on a le droit régulièrement à des épisodes mythologiques. Cependant, il est évident que les scénaristes ne pourront pas trouver une mission intéressante pour Sydney et ses Sydnettes toutes les semaines pendant longtemps. Pour l’instant, ça va, mais il est fort possible que dans une dizaine de semaines je tiennes un discours un poil plus virulent...

< o > Dans la catégorie, "les chevilles de la série ont sérieusement dégonflé", je voudrais l’humour et l’autodérision. Beaucoup de bonnes répliques, mais je retiendrais surtout le passage où Marshall disserte sur le TotW qui a tué sa femme... avant que Vaughn ne l’interrompe, un brin agacé. Ou comment placer, tout en douceur, une pointe de continuité bien appréciable... et drôle.

< o > En parlant de Vaughn, je ne vais pas crier victoire trop vite en disant qu’il se débouletise, ça ne se guérit pas comme ça malheureusement, mais il est en tout cas beaucoup plus supportable.
Je ne sais pas à quel point c’est en rapport, mais on peut aussi apprécier la façon dont la relation Vaughn/Sydney est traitée cette année. Contrairement à ce à quoi on a eu le droit dans le passé (au choix, deuxième partie de saison 2, ou saison 3), on se contente du strict minimum, et ça fait du bien. J’espère ne pas parler trop vite...

< o > Rapidement, cette dernière phrase de Jack sur les bons gros mensonges qui valent mieux que l’affreuse vérité qui est trop affreuse... je suis le seul à sentir un possible double sens ?
Ah, non, c’est vrai, la série a dégagé toute sorte de mythologie et de continuité, rendant impossible l’existence de tels sous-entendus...

< o > Enfin, fêtons ensemble le premier cross-over Lost/Alias ! Bon, on ne peut pas encore officiellement parler d’Ile de Rambaldi, et Kendall n’est toujours pas John Locke, mais c’est bien "You All Everybody" de Driveshaft qu’on entend en fond musical pendant la fête chez Sydney.
Les amateurs apprécieront.
Les autres n’auront surement rien compris au paragraphe précédent.


La semaine prochaine, et celle d’après, la Whedon Team débarque...