Par Tonks.

Selon le Satellifax du mercredi 28 février 2007, 13ème Rue se serait associée avec Yahoo ! pour proposer au téléchargement le premier épisode de Life On Mars du 3 au 20 mars, en avant-première.

Cet épisode a été diffusé pour la première fois en France lors du festival de St-Quentin Polar dans la ville à l’occasion de la nuit 13ème Rue début février.

La série, quant à elle, démarrera sa diffusion dès le 20 mars en heure de pointe sur 13ème Rue à raison de 2 épisodes par semaine. La seconde et dernière saison est en cours de diffusion sur la BBC.

Life on Mars a ce je-ne-sais-quoi qui la rend très particulière. Ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’une série de la BBC. Elle mélange le contemporain et l’ancien avec un savoir-faire incroyable. Il faut s’imaginer être projeté en 1973 comme l’inspecteur Sam Tyler alors qu’il était sur les traces d’un tueur en 2006. Etre projeté dans le passé lorsque les seules attaches que l’on ait avec cette période, c’est sa petite enfance et les matchs de foot avec son père, c’est compliqué à gérer. Surtout lorsque l’on est rétrogradé de commissaire à inspecteur, que l’on veut absolument appliquer les droits de la défense alors qu’il est chose commune de frapper un suspect pour obtenir des aveux, que pour téléphoner, il faut passer par une opératrice, que le fax, Internet, l’ADSL n’existaient pas et qu’un ordinateur, ça se trouvait dans une grande salle et pesait une tonne. Ceci est la nouvelle vie de Sam Tyler qui, après avoir eu un accident, se réveille par miracle 33 ans plutôt et que son "vrai" lui n’’est pas plus haut que trois pommes.

John Simm, que certains reconnaîtront pour son rôle dans State of Play, campe, avec son brio habituel, un homme en déphasage total avec la période dans laquelle il vit contre son gré. Il passe son temps à jouer au coq avec le vrai commissaire et se foutre sur la gueule sans que cela n’ait de conséquences. Que lui est-il arrivé ? Est-il dans le coma, au paradis ou a-t-il vraiment été projeté dans le passé, voilà ce que l’on veut savoir : le mystère sera résolu dans quelques semaines lorsque le dernier épisode de la série sera diffusé sur la BBC. En attendant, revivre ou vivre les années 70, c’est chouette. Et quand c’est si bien écrit et interprété, il ne faut surtout pas se priver !

La série a déjà commencé à rafler toutes les récompenses : les BANFF 2006 au Canada, les International Emmy 2007. Et cela devrait continuer avec les BAFTA (Les récompenses britanniques) en mai prochain.

Tous les mardis dès le 20 mars à 20h50 sur 13ème Rue.

Promo 1 de la saison 2 ; Promo 2.

Tf1 a mis en ligne sur son site Tf1.fr un site destiné à promouvoir sa prochaine saga de l’été, le 10x52’ « Mystère ».

Le site, accessible ici, propose des éléments sur les coulisses du tournage, une description des personnages, et un forum.

Sur un canevas archi classique (l’héroïne revient à la région de son enfance vendre la maison de sa mère mystérieusement disparue et se trouve confrontée à son imbroglio familial personnel alors que son père s’est ré-installé avec sa première famille), la série greffe des crop circles dans les champs... et des extraterrestres.

Même le pitch de « Sandra, Princesse Rebelle » faisait moins peur. C’est dire.

Source :
Tf1.fr

La semaine du 10 au 16 mars, Téva mettre à l’antenne le module humoristique Vous les femmes, une série humoritique (très) courte qui est aussi la première production propre de la chaine dans le domaine de la fiction.

Des initiatives qui se développent sur le câble français, tout en se heurtant au manque de moyens de chaînes qui peinent pour la plupart à trouver un équilibre financier.

Sur le site TV News, vous pourrez voir deux extraits de ce module créé par Olivia Côte et Judith Siboni, et produit par Calt. Cliquez ici.

Contrairement à ce que Frédéric Diefenthal laissait entendre dans Télé Câble il y a deux semaines, Scarlett Productions et France 2 n’auraient pas renoncé au tournage de la saison 2 de Clara Sheller. Et ce malgré le refus de Mélanie Doutey (Clara) de reprendre son rôle, pour cause “d’agenda surchargé” (Joëy Faré de Scarlett) ou bien de “l’art [des français] de scier la branche sur laquelle ils sont assis” (Diefenthal).

Le projet de recaster le rôle est donc toujours en cours. Joëy Faré confie à Télé Loisirs ne pas avoir encore trouvé la nouvelle actrice. “Ce ne sera pas le clone physique de Mélanie, mais une personalité aussi pétillante, drôle, généreuse, agaçante... bref : tout ce qui fait Clara Sheller”, ajoute-t-elle.

Le tournage des 6 nouveaux épisodes aura lieu au printemps ou, au pire, à l’été. “James Bond a continué d’exister sans Sean Connery et il en sera de même pour Clara Sheller, qui doit aussi devenir une marque plus forte que ses intreprêtes”, pense la productrice. On relèvera quand même que James Bond et Clara Sheller, ce ne sont pas exactement le même genre de personnages ne vivant pas le même genre d’histoires...

Cette seconde saison pourrait donc arriver à l’antenne au mieux début 2008, soit près de trois ans après la diffusion de la précédente saison. Tous les autres acteurs principaux de la première saison auraient, eux, donné leur accord.

La BBC va investir 800 000 £ dans une série de 8 x 20’ sur le web, destinée aux adolescents, et intitulée Signs of Life.

Produit par Endemol, ce format décrit comme étant « Buffy rencontre des horoscopes », sera selon Ashley Highfield, directeur des nouveaux médias et technologies de la BBC, “l’un des formats les plus ambitieux sur internet”.
L’internaute pourra voir la série de manière narrative et conventionnelle mais des éléments propres aux sites communautaires seront introduits pour renforcer l’interactivité. Les internautes pourront poser des questions, notamment en donnant leur signe astrologique, et construire un profil psychologique qui sera mis en ligne sur un site semblable à MySpace.

A compter du 4 mars, Canal+ diffusera tous les vendredis vers 22 h 35 une série de 4 x 26’ intitulée « Confidences », produite par Kabo (Kappauf / Baumard), Canal+, BDD et FremantleMedia avec la participation de Jimmy.

La série a été réalisée par Laurent Dussaux qui est à l’origine de l’idée. En quatre fictions, « Confidences » aborde le thème des pratiques sexuelles sous l’angle de la discussion entre amis, de la confession intime. Ils sont huit, entre trentaine et quarantaine (quatre femmes et quatre hommes, certains en couple, d’autres célibataires) à se confier face à la caméra, en solo ou en duo.
Le téléspectateur devient au fil des confidences le témoin de l’intimité des personnages, qui sont interprétés par Antoine Dulery, Judith El Zein, Catherine Marchal, Stéphan Guérin-Tillié, Olivier Marchal, Sophie Mounicot, Natacha Lindinger et Laurent Olmedo.

La série est rediffusée sur Canal+ Décalé tous les samedis vers 22 h 15.

(avec Satellifax)

« Kurtlar vadisi - terör » (La vallée des loups - la terreur) a été retirée de l’antenne de la chaine privée turque Show TV alors qu’elle avait effectué son retour au début du mois pour sa troisième saison.

L’instance turque de supervision des médias audiovisuels (RTÜK) a annoncé avoir reçu en une semaine pas moins de 14 000 plaintes de personnes demandant que la série soit supprimé. Une polémique a également éclaté dans les médias, qui reprochent à « Kurtlar vadisi - terör » d’être trop nationaliste et sanguinolente, ainsi que d’inciter les jeunes à la violence.

Les producteurs de la série, Pana Films, dénoncent une “censure”. “Nous avions le choix entre faire des coupes ou provoquer un retrait de la licence de la chaîne,” résume Pana Films.
Déjà, au cinéma, « Kurtlar vadisi - Irak » avait pu choquer de part son anti-américanisme et son antisémitisme...

(Avec Satellifax)

Jean Bigot, gérant de VLR Productions, est nommé directeur de l’unité
fiction de France 2, sur proposition d’Eric Stemmelen, directeur des
programmes et de la programmation, a indiqué vendredi France 2. Jean Bigot
est actuellement “en train de liquider sa société de production et
prendra ses fonctions juste après, c’est-à-dire probablement début
mars”, nous précise France 2.

Jean Bigot succède à ce poste à Perrine Fontaine, nommée pour sa part
directrice déléguée, chargée de la coordination éditoriale de la fiction
du groupe France Télévisions. “Elle travaillera directement sous
l’autorité de Patrice Duhamel”, DG chargé des antennes, du développement
et de la diversification du groupe, précise France Télévisions.

Jean Bigot a co-fondé, en 1986, avec Jean Bréhat et Rachid Bouchareb, la
société 3B Productions. De 1988 à 1996, il a produit chez Hamster
Productions une centaine de films TV, dont Navarro, avant de rejoindre
France 2 comme conseiller à la fiction, où il restera jusqu’en 1999, avant
de fonder VLR Productions en 2000.

Perrine Fontaine a rejoint France 3 en 1994 comme conseiller des
programmes pour la fiction, chargée des téléfilms unitaires du samedi
soir. Elle a quitté la chaîne pour France 2 en 1996, où elle a travaillé
comme conseiller de programmes, avant de revenir à France 3 en tant que
directrice de l’unité fiction en 1999. Elle était directrice de l’unité
fiction de France 2 depuis 2004. Elle aura donc eu tout juste le temps de voir ses premières fictions arriver à l’antenne avant d’être appellée à un autre poste...

(avec Satellifax)

Une réunion informelle des Ministres de la Culture des 27 pays membres de l’Union Européenne s’est tenue lundi 12 et mardi 13 févier dernier.

Le sujet des placements de produits à la télévision, et notamment dans les fictions y était abordé. Les 27 ont pris la décision de s’en tenir au principe général de l’interdiction.
Pour rappel le placement de produit consiste à faire figurer un produit dans une fiction en échange de rémunération de la marque. Ainsi, les personnages de « 24 », aux Etats-Unis, ont longtemps roulé exclusivement en Ford.

Néanmoins, “dans certains cas et en respectant des réglementations claires, ce placement saura cependant être autorisé à titre exceptionnel”, a indiqué dans un communiqué la présidence allemande de l’UE à l’occasion de cette réunion, en présence de Viviane Reding, commissaire à la Société de l’information, et en marge du Festival international du film de Berlin, la Berlinale. “Le placement de tels produits doit être clairement identifié, au moins au début et à la fin d’une émission”, a ajouté la présidence de l’UE.
Pour l’instant, nous n’en savons pas plus sur la natue de ces cas d’exception.

Le Parlement européen avait tranché en décembre en faveur d’une signalisation claire au téléspectateur, avant, pendant et après le film. Le ministre délégué allemand à la Culture et aux Médias, Bernd Neumann, a estimé par ailleurs que des progrès avaient été réalisés lors de cette réunion informelle et qu’il y avait de “fortes chances maintenant de pouvoir définitivement adopter la nouvelle directive "Contenus audiovisuels sans frontières" dans le cadre de la présidence allemande en mai”. Cette réunion a notamment, semble-t-il, permis de suprimer la mention du placement de produit pendant la fiction elle-même, les 27 ayant estimé qu’elle serait plutôt contre-productive en permettant surtout une publicité supplémentaire aux marquées placées.

S’il est logique que cette pratique soit encadrée afin d’éviter certaines dérives — on peut voir aux Etats-Unis des séries animées destinées au enfant créées essentiellement pour faire la promotion de lignes de jouets — l’interdiction totale du placement de produit, qui revient à un interdit de citation de toute marque, a aussi des conséquences facheuses. En créant un monde où les personnages commandent « un soda » à la terrasse d’un café, elle participe d’un certain irréalisme en détachant la fiction de toute réalité. Les marques font partie de notre univers, la fiction a sans-doute intérêt à y faire allusion, si cela sert l’histoire et l’intention des créatifs...

Avec Satellifax

Un déjeuner avec la presse à l’occasion du Festival international du film de télévision de Luchon a donné l’occasion à Takis Candilis, directeur général adjoint en charge des programmes de TF1, de faire un point sur la fiction française sur sa chaîne.

Feuilleton quotidien

Le premier est celui du feuilleton quotidien d’access, au format de 26 minutes. Dominique Deviosse, directrice artistique adjointe de la fiction de TF1, vient d’être chargée d’une mission de développement en interne. Plutôt qu’une formule à la « Plus belle la vie », TF1 s’oriente vers une approche plus directement inspirées de Télénovellas ou du « Destin de Lisa », lui-même adaptation Allemande d’un feuilleton Sud-Américain. On se dirige donc vers des fictions limitées en terme d’épisodes plutôt que vers des feuilletons continus.
Le défi pour la chaine est aussi qu’elle se refuse à accepter de laisser une fiction s’installer 3 à 6 mois, même si cette phase a permis à « Plus Belle la Vie » de triompher aujourd’hui.
“Nous travaillons sur différentes pistes, avec la formation d’une équipe d’auteurs et d’ateliers de création” en vue de développer “plusieurs pilotes”, a expliqué Candilis.

52’ : soirs & week-end

Autre axe de développement pour la chaîne : si elle a mis en “stand by” ses tentatives de fictions de seconde partie de soirée, elle travaille à “un rendez-vous supplémentaire le week-end”, a-t-il annoncé.
Candilis a alors eu le culot de citer « La vie devant nous », la très intéressante série produite par Adélaïde Productions, que TF1 avait fusillé avec une poignée d’épisodes diffusés dans le désordre le samedi après-midi en plein été en juillet 2002, avant qu’elle ne soit enterrée sur le câble.

Takis Candilis a insisté sur la diversité des genres et des formats produits par la chaîne, qui investira en fiction 205 à 210 M€ en 2007. Le 52’, dont le budget global par épisode varie entre 1 à 1,3 M€, devrait prendre cette année un essor considérable à l’antenne.
« R.I.S » continue, avec une commande pour une saison 3 de 12 ou 16 épisodes, alors que restent à diffuser 6 épisodes de la seconde saison. De plus, alors que 18 des premiers épisodes étaient des adaptations (traductions) de la série italienne inspirée de « CSI » dont « R.I.S » est le remake, ces nouveaux épisodes de la saison 3 seront entièrement originaux, écris en atelier mené par deux directeurs d’écriture : Laurent Vivier et Benjamin Dupont-Jubien.
“Cela confirme (notre stratégie),” dit Candilis : “le choix d’adapter un format, car il était important d’apprendre comment était faite une série de 52’”.

TF1 proposera également six nouveaux épisodes de « Section de recherche » (Auteurs et Associés), « Paris enquêtes criminelles », adaptation de « Law and Order : Criminal Intent » (« New York section criminelle ») produite par Alma Production (quatre épisodes tournés et quatre à venir) et, le 12 mars, lancera le tournage d’une nouvelle série hospitalière produite par Aubes Production (six épisodes écrits, casting non achevé). “Nous avons en plus une dizaine à une quinzaine de séries de 52’ en écriture”, a ajouté Takis Candilis. Rappelant que, par ailleurs, certaines séries jusque-là produites en 90’ passeront au format 52 : « Femmes de loi » (Alizés Films) avec quatre épisodes déjà tournés et « Alice Nevers, le juge est une femme » (Ego Production) avec quatre épisodes dont le tournage débutera d’ici un mois et demi. “A la fin de l’année, notre offre de 52’ sera d’environ cinq nouvelles séries et de deux à trois séries passées (du 90’) au 52’ ; notre offre va profondément s’ouvrir.”

Et plus... si affinités

Le format 90’ survivra de part les séries dites “sociétales”, comme « Sœur Thérèse.com » (Télécip), « Joséphine ange gardien » (DEMD Prod) et « Père et maire » (Aubes Production).

TF1 va également poursuivre sa politique de mini-série thriller ; avec « Les liens du sang » (Merlin Productions) présentée en compétition à Luchon, « Un admirateur secret » (Dune, en tournage), « La taupe » (Les films de l’astre) et “cinq ou six autres en développement”.
Enfin, TF1, qui a également quatre films catastrophe en développement (dont « Avalanche », produit par Alma Productions avec la Bavaria), a également mis en chantier ses deux prochains feuilletons de l’été, l’un chez Alma Production avec Franck Ollivier à la direction d’écriture, l’autre chez Ramona Production sous la direction d’écriture d’Olga Vincent.

(avec Satellifax)

Le 9ème Festival international du film de télévision de Luchon s’est achevé ce week-end sur la remise de ses prix à sa sélection franco-française des plus limitée, puisqu’elle n’intégrait aucune fiction de Canal+ et qu’Elodie Bradford portait seule la fiction d’M6 sur ses très frêles épaules.
Le palmarès, décerné par un jury présidé cette année par Véronique Genest, est le suivant :

 Grand prix de la fiction unitaire : « Marie Humbert, le choix d’une mère » (Alma Productions, Les productions Clebs, TF1), de Marc Angelo, écrit par Isabel Sébastian
 Grand prix de la mini série : « Passés Troubles » (Ramona Productions, France 2), de Serge Meynard, écrit par Véronique Lecharpy et Olga Vincent
 Grand prix de la série : « Elodie Bradford » : Une femme à la mer (BB Films, M6), d’Olivier Guignard, écrit par Simon Jablonka
 Prix du policier / thriller : « Les Oubliées », épisode 1 (Cinétévé, F. 3) de Hervé Hadmar, écrit par Hervé Hadmar et Marc Herpoux.
 Prix de la comédie : « Bac +70 » (Capa Drama, Be-Films, RTBF, TF1), de Laurent Lévy, écrit par Christine Miller et Philippe Muyl.
 Prix du scénario : Michel Martens et Peter Kassovitz pour « Le sang noir », de Peter Kassovitz (BFC productions, France 3).
 Prix de la réalisation : Serge Meynard pour « Passés Troubles » (Ramona Productions, France 2)
 Prix de la musique originale : Eric Neveux pour « Passés Troubles », de Serge Meynard (Ramona Productions, France 2)
 Prix d’interprétation féminine : Armelle Deutsch dans « Elodie Bradford » : une femme à la mer, d’Olivier Guignard (BB Films, M6)
 Prix d’interprétation masculine : Rufus dans « Le sang noir », de Peter Kassovitz (BFC Productions, France 3)
 Prix du jeune espoir féminin : Lizzie Brocheré dans « Bac +70 », de Laurent Lévy (Capa drama, be-Films, RTBF, TF1)
 Prix du jeune espoir masculin ex aequo : Marc Ruchmann et James Gérard dans « Fort comme un homme », de Stéphane Giusti (Alizés Films, Arte)
 Prix du public - La Dépêche du midi : « La surprise » (Télé Images Création, France 2), d’Alain Tasma, écrit par Dominique Garnier.
 Prix de la meilleure audience fiction (parrainé par Médiamétrie) : « Marie Besnard l’empoisonneuse » (première partie) de Christian Faure (Ramona Production). Le 25 septembre 2006, elle avait réalisé sur TF1 une part de marché de 46,1 % avec 11,6 millions de téléspectateurs.

Les festival s’est clos sur l’annonce de la dixième édition l’an prochain, avec une ouverture accentuée sur l’Espagne après que cette édition ait vu la programmation de trois fictions télé ibériques de la TVE : « Cuéntame Cómo pasó » (Raconte-moi, Grupo Ganga), « Amar en tiempos revueltos » (Aimer en des temps agités, Diagonal TV) et « Mujeres » (Femmes, El Deseo et Mediapro).

Le numéro 29 de la Gazette des Scénaristes vient de sortir. Quelques années après son excellent dossier « Séries TV : le mal français » du numéro 20, le dossier de ce nouveau numéro, toujours aussi copieux, est l’occasion de refaire un point sur la fiction télé en France, à l’heure où elle subit le bouleversement que le pécédent dossier appellait de ses voeux.

« Ecrire ensemble ou mourir ? » pose la question des nouvelles stratégies d’écriture pour s’adapter à la série de 52 minutes et à son nombre dépisodes par an en augmentation.

Voici sa présentation officielle :
« Depuis moins d’un an, toutes les chaînes françaises, même TF1, nous abreuvent en prime time d’experts portés disparus, de voisines glamour mais désespérées, d’agents secrets à la journée, de rescapés crashés ou encore d’évadés tatoués. Leur point commun : ce sont tous des Américains et leurs histoires durent 52 minutes.
Titillés par ce succès planétaire, les producteurs et les chaînes françaises, qui rêvent de voir ça en France, lancent tous azimuts des projets de série, et tout le monde (re)découvre le secret de l’écriture des séries feuilletonnantes : en atelier, à plusieurs. Écrire ensemble pose une multitude de problèmes économiques, artistiques et organisationnels. Dans une série comme NYPD Blue ou Desperate Housewives, le budget d’écriture représente 10 à 12% du budget total, là où, sur Avocats & Associés ou P.J., il culmine à 5% ; pour animer des ateliers, il faut des auteurs qui savent le faire, des producteurs qui comprennent comment ça marche et des diffuseurs qui en acceptent le coût.
On en est encore loin.
Nous vivons un moment charnière, passionnant et angoissant : on ne peut plus fonctionner comme avant (produire des prototypes à l’ancienne), mais on ne sait pas encore industrialiser un parti pris d’auteur. Le temps est donc venu, pour La Gazette, de faire une radioscopie des ateliers d’écriture qui existent aujourd’hui, afin de donner aux scénaristes des atouts pour comprendre l’évolution en cours et à tous les professionnels de la fiction TV des clés pour avancer ensemble. »

La Gazette des scénaristes est disponible dans les bonnes maison de presse ou par correspondance.

Selon Alain Vautier, directeur de l’antenne de France 3 interrogé par Europe 1, il ne faudra pas attendre très longtemps avant que le soap opera quotidien de la chaîne ne nous fasse à nouveau le coup de l’événement en prime-time. Après le succès de l’expérience du 26 décembre dernier, où « Plus belle la vie » a rassemblé près de 6 millions de téléspectateurs, France 3 renouvellera l’opération courant 2007.

Mais ce n’est pas tout : en plus de ces soirées de prime time, “on travaille avec les producteurs sur une présence le dimanche à 20 h 20”, a-t-il ajouté. Six épisodes par semaine, et plus si affinités, ce ne devrait donc pas tarder à être la nouvelle règle pour la série, qui va devoir s’adapter à ces cadences infernales.

On débat du 52’ dans Le Figaro. Sans commentaires.

« Doit-on, à l’instar du Groupe 25 images […] estimer qu’à la télévision, et notamment sur le service public, “on ne jure plus” que par ce format et s’en inquiéter ? […] Ce format tiendrait-il à uniformiser le paysage de la fiction ?
“Le constat est injuste et le combat d’arrière-garde”, estime Sophie Revil, productrice. “Le problème ne se situe pas dans la forme, mais dans le fond. Ce sont les histoires qui priment”, souligne le réalisateur Marc Rivière, tandis que le producteur Jean-Luc Michaux résume : “C’est le projet qui définit le format et pas le contraire.”
Pour autant, la fiction française se trouve dans une “période charnière”, selon l’expression du scénariste Eric Kristy, où elle doit évoluer et, pour cela, s’approprier le 52 minutes, même si, chacun est unanime sur ce point, tous les formats doivent continuer à coexister.
“On gardera toujours des 90 minutes notamment pour les projets les plus prestigieux”, rassure la productrice Sophie Revil, tels les films d’époque, les fictions du réel, les grandes sagas ou les feuilletons en plusieurs épisodes.

“Nous ne sommes pas contre le 52 minutes en soi, mais il faut de la diversité. D’autant qu’on ne sait pas encore en France créer des séries qui tiennent la route”, juge Maurice Frydland, président du Groupe 25 images. Car si « PJ » et « Avocats et associés » sur France 2 ont notamment ouvert la voie, la relève est difficile à assurer.
Alors que le 52 minutes est, depuis des années, “entré dans les mœurs des chaînes américaines”, comme le souligne Dominique Lancelot, scénariste et productrice, la France a encore du mal à manier ce concept. “On a trente ans de retard par rapport aux autres télévisions européennes”, estime-t-elle. […] »

Le Figaro, jeudi 8 février
(avec Satellifax)

Satellifax nous apprend que 22% des personnels de France 3 Méditerranée, protestant contre une réforme du secteur production de France 3, étaient en grève hier mardi 6 février, selon des sources syndicales et Gilles Vaubourg, directeur de France 3 Méditerranée.

Pour cette raison, le tournage de « Plus belle la vie » dans les studios du quartier de la Belle de mai, s’est interrompu pour la première fois depuis les débuts de ce feuilleton en septembre 2004.

Cet arrêt très temporaire n’aura pas de conséquences sur la diffusion de la série.

Le Parisien du 6 février indique que le tournage d’une mini-série de 4x52 mn adaptant le roman de Marc Lévy "Où es-tu ?", qui date de 2001, a commencé cette semaine.

Cette réalisation de Miguel Courtois se tourne jusqu’au 13 avril entre Saint-Domingue et la région parisienne. Elle sera diffusée sur M6.

Bonne nouvelle : l’excellente série anglaise « Life on Mars » sera prochainement diffusée en France.

Un peu plus d’un mois après que la diffusion de la seconde (et dernière, à l’initiative des créateurs) saison de la série ait débuté en Angleterre, 13ème Rue commencera à proposer la série.

Notez donc la date du 20 mars dans vos tablettes.

Interrogé dans le dernier Télé Câble à propos de la suite de « Clara Sheller », dont le sucès avait été important sur France 2 au printemps 2007, son co-acteur principal Frédéric Diefenthal évoque un gâchis. La suite existe sur le papier (6 épisodes à nouveau entièrement écrits par Nicolas Mercier, après une tentative infructueuse de monter un atelier d’écriture), mais il est bien possible qu’elle ne soit jamais tournée.

En guise d’explication Diefenthal explique que « les gens sont compliqués » et ont, en France, « l’art de scier la branche sur laquelle ils sont assis ».

Des rumeurs avaient circulé en décembre dernier, indiquant qu’après avoir initalement donné un accord de principe, Mélanie Doutey, qui tenait le rôle de Clara, refusait de reprendre le personnage, préférant privilégier sa carrière au cinéma. Alors que le début du tournage était envisagé pour le premier trimestre 2007, il avait été repoussé. France 2 a envisagé un temps de proposer le rôle à une autre actrice, mais il semble bien que cette possibilité ait été écartée et que la série en reste à ses 6 premiers épisodes.

Diefenthal reprendra par contre le rôle titre de « David Nolande » pour une seconde saison de 8 épisodes.

C’est ce vendredi 9 février que France 2 diffusera pour la première fois le cross-over réunissant des personnages de « PJ » et « Avocats & Associés », les deux séries vedettes de sa case de soirées de polars du vendredi.

Les épisodes “Crime” et “Désordre”, référence évidente à « Law & Order », la célèbre série US diffusée en France sous les titres de « New York District » ou « New York, Police Judiciaire », seront diffusée à la suite l’un de l’autre à partir de 20h50.

Il s’agit là d’un événement, signe supplémentaire d’une appropriation par la France des richesses du format série. D’autant que c’est presque une première : en effet seul un inénarable épisode de Noël réunissant moult “sitcoms” AB Production s’était aventuré sur ce terrain, au milieu des années 90...

La cérémonie des Globes de Cristal, prix de la presse pour les arts et la culture, était diffusée hier soir, en direct sur Paris Première. Dans la catégorie fiction télévisée, les nominations, à l’image du rôle moteur joué, et par France 2, et par Canal +, dans le renouvellment de la fiction française, étaient les suivantes :

« Petits meurtres en famille » - scénario de Anne Giafferi et Murielle Magellan - réalisation Edwin Baily (France 2)
« Djihad » - réalisation Félix Olivier (Canal+)
« Engrenages » - de Guy-Patrick Sainderichin et Alexandra Clert (Canal+)
« David Nolande » - scénario de Joël Housin - réalisation Nicolas Cuche (France 2)
« Samantha » - de Pepess et Doudi (France 2)

C’est « Petits meurtres en famille » qui a reçu le globe de cristal.

C’est Franck Capillery, aka Francis Rivière dans « Une Femme d’Honneur », avec Corinne plus-belle-femme-du-monde Touzet, qui l’affirme : les deux prochains épisodes à tourner de la série seront probablement les derniers. La source, une interview dans Closer, comme quoi on ne rigole pas.

La fiction française s’en remettra-t-elle ? Heureusement, avec le décalage, la série est assurée de sa présence sur les grilles au moins jusque 2008. Ouf !