La 21e édition des Rencontres Internationales de Télévision de Reims s’est conclue samedi soir sur la remise des prix de la compétition officielle. Deux jurys évaluaient les oeuvres présentées, l’un du public, l’autre de professionnels.

Pour mémoire, le jury professionel était composé de :
 Mme Nina Companeez — Présidente du Jury — (réalisatrice, scénariste, dramaturge )
 Arnauld de Battice (producteur)
 Marjolaine Boutet (agrégée d’Histoire et spécialiste des séries télévisées )
 Cécilia Cope di Valmirota (productrice à la Rai Fiction)
 Hervé Hadmar (réalisateur)
 Marc Herpoux (scénariste)
 Nicolas Jorelle (compositeur de musique)
 Olivier Nocent (maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne)
 François-Pier Pélinard-Lambert (journaliste, rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire Le Film Français)
 Delphine Rich (comédienne)

Le palmarès en image

Pour découvrir plus en détail ce palmarès, vous pouvez visionner des extraits de la remise des prix sur le site.

Palmarès :

PRIX DU JURY DU PUBLIC :

 Prix Téléobs.com du meilleur téléfilm : Stuart : a life backwards de David Attwood (BBC2 – Grande-Bretagne)
 Prix Télébs.com de la meilleur série ou feuilleton : Pushing daisies de Bryan Fuller (ABC – Etats-Unis)

PRIC DU JURY DE PROFESSIONELS :

 Prix de la meilleure comédienne : Yuan Zhibo dans Wait for the birth of the husband (CCTV6 – Chine)
 Prix du meilleur comédien : Gerard Kearns et Matthew Mc Nulty dans The Mark of cain (Channel 4 – Grande-Bretagne)
 Prix spécial “Groupe 25 images” de la mise en scène : Marc Munden pour The Mark of cain
 Prix SACD du meilleur scénario : Alexander Masters pour Stuart : a life backwards
 Prix du meilleur compositeur de musique : Magnus Fiennes pour Five days (BBC – Grande-Bretagne)
 Prix de la meilleure série ou feuilleton : Pushing daisies de Bryan Fuller (ABC – Etats-Unis)
 Prix Claude Santelli du meilleur téléfilm : The Mark of Cain de Marc Munden (Channel 4 – Grande Bretagne)

Le bonheur sourit aux créateurs de Life on Mars puisque la BBC a renouvelé la série dérivée Ashes to Ashes pour une deuxième saison.

La série a réuni en moyenne 6,5 millions de téléspectateurs au cours des huit dernières semaines.

De la série originale, les téléspectateurs ont pu retrouver les personnages les plus emblématiques : Gene Hunt, Chris Skelton et Ray Carling dans une nouvelle décennie : les années 80 et sa musique si emblématique.

La deuxième saison sera en tournage cet été pour une diffusion en 2009 sur la BBC.

Pour rappel, les français (et presque toute l’Europe) peuvent voir gratuitement la BBC desservie par le satellite Astra 2 en numérique (comme les 3 autres BBC).

Auteure : Carine Wittman

Source : Digital Spy

Koba Films Vidéo édite dans sa collection Mémoire de la télévision nombre de fictions qui ont marqué l’esprit des téléspectateurs lors de leur diffusion. Le 25 mai prochain, sortira l’adaptation du
roman à succès d’Emilie Carles : Une soupe aux herbes sauvages, minisérie de 1997.

Née dans un village des Hautes-Alpes au début du XXème siècle, Emilie
Carles est la seule des six enfants de sa famille à poursuivre des
études. Elle obtient son diplôme d’institutrice à Paris. De retour dans
sa vallée, Emilie apprend la tolérance à ses élèves, défend les droits
de la femme, et se bat contre la guerre pour protèger son fils et s’oppose également au projet d’autoroute…

UNE "VRAIE" ET BELLE LEÇON DE VIE
 L’histoire vraie d’EMILIE CARLES, pionnière du combat écologique ;
elle s’opposa à l’autoroute qui devait passer dans "la Vallée de la
Clarée", proche de Briançon
 L’adaptation de son best-seller vendu à 2 000 000 d’exemplaires et
traduit dans 24 pays, dont les Etats-Unis !
 De la grande Guerre aux progrès techniques des années 70, une
émouvante saga rurale dans la lignée des Grives aux loups

INOUBLIABLE ANNIE GIRARDOT
 ANNIE GIRARDOT (3 César) est exceptionnelle en Emilie Carles âgée
 RUFUS (Amélie Poulain) est le père d’Emilie Carles
 ANNE COESENS (Reporters) est Emilie Carles jeune
 JEAN-YVES BERTELOOT (Da Vinci Code) est le mari d’Emilie

Informations DVD :
Support : DVD. Format : 2 disques
Durée : 3 heures. 2 parties de 90 minutes
Bonus : "L’enfance d’Emilie"-39 minutes de scènes inédites. Rencontre
avec le réalisateur ALAIN BONNOT-15 minutes
Sortie : 14 mai 2008
Prix public conseillé : 30 euros

Récemment Koba éditait aussi Félicien Grevèche, 7 d’Or du meilleur feuilleton en 1987 :
Languedoc, fin XIXème siècle. Le médecin Félicien Grevèche, ancien communard, a fui Paris après avoir blessé un policier d’un coup de scalpel. Lors d’une visite au bordel local, il se trouve face-à-face avec le policier de son passé tumultueux...

A noter : chez le même éditeur, mais dans son catalogue de fiction contemporaine, c’est la série Torchwood qui fera l’objet d’une sortie en DVD pour sa première saison. Le coffret sera disponible dès le 2 avril.

Source : Koba Films Vidéo

Après la série pour ado MI High, MI-5 (Spooks) donne naissance à une autre série commandée par BBC 3 intitulée Spooks : Code 9. Le tournage commence ce mois-ci à Bradford.

La série, créée par David Wolstencroft, se déroulera en 2013 à Londres après que la capitale britannique ait été détruite par une bombe nucléaire. Plus d’agence à Thames Street mais 6 bureaux avec de toutes jeunes recrues. La distribution est composée pour l’instant de Joanne Froggatt, Liam Boyle, Ruta Gedmintas, Heshima Thompson, Christopher Simpson, Andrew Knott et Georgia Moffett.

Les chaînes publiques britanniques sont définitivement entrain d’augmenter le nombre de séries produites. BBC3 a commandé Phoo action, la BBC Merlin où l’on retrouvera Anthony Stewart Head en Uther Pendragon, et The N° 1 Ladies Detective Agency dont le pilote a été diffusé ce dimanche 23 mars avec près de 7 millions téléspectateurs. Et quelques autres séries qui devraient arriver d’ici la fin de l’année.

Auteure : Carine Wittman

Source : BBC Press office

L’annonce improvisée et insensée faite début janvier d’une suppression de la publicité sur la télévision publique censée pendre effet dès janvier 2009 n’en finit pas de provoquer des remous dans le Paysage Audiovisuel Français.
Depuis cette annonce (voire avant, si l’on en croit certaines informations crédibles selon lesquelles ils auraient soufflé cette décision à l’oreille du Président) les lobbies de la télévision privée s’agitent pour tenter d’affaiblir le plus possible France Télévisions. Initialement, promesse avait été faite que les pertes seraient intégralement compensées. Hors, au-delà de la perte sèche (850 millions d’euros, tout de même), il avait été oublié (sic) qu’il faudrait bien produire de quoi combler les heures de programmes devenues disponibles. Ce qui porte la somme apporter pour assurer la stabilité du financement de France Télévisions à 1,2 milliard d’euros. Sachant que dans les faits, le Service Public souffre d’un sous-financement chronique. Laissé sans augmentation de budget depuis des années, il voit en outre son « pouvoir de production » décroitre méaniquement du fait de l’inflation.

Tout en négociant une baisse de leurs obligations de diffusion et de financement, les chaines privées militent pour rabôter le plus possible le budget du groupe concurrent.

Tandis que la commission regroupant des parlementaires et des spécialistes des médias, qui doit inventer le nouveau financement de France Télévisions, vient de se mettre en place, la plus grande incertitude règne sur le budget de la chaîne. D’autant que cette annonce intempestive a déjà provoqué une baisse sensible des revenus des chaînes publique en 2008.
Du coup, France 2 et France 3 sont amenées à reporter des tournages qui auraient du se faire cette année. La série jeunesse Graine de Maire, produite par MakingProd, vient d’en être une nouvelle victime collatérale.

Joëy Faré, productrice, revient sur cette situation pour Télérama.fr. « En attendant que des décisions soient prises, nous sommes dans une situation d’attente, de précarité, par rapport aux productions que nous voudrions lancer. On se plaignait déjà d’être sous-financés, mais avec la suppression de la publicité, la situation devient plus inquiétante que par le passé. Il y a dans la publicité le côté très pervers de l’audience, mais cette contrainte est aussi stimulante. En particulier si l’on veut éviter d’avoir une sorte d’Arte bis.
Je crois au divertissement intelligent et à la possibilité de faire réfléchir avec une comédie. Avec la suppression de la publicité, il va falloir produire quatre heures de programmes supplémentaires par jour. De nouveaux espaces vont s’ouvrir pour des fictions différentes, visant par exemple des publics jeunes. Pourquoi ne pas aller chercher une nouvelle génération de créateurs, ceux, par exemple, qui travaillent chez eux avec des caméras DV, et que l’on découvre sur le Net ? Il faut inventer d’autres modes d’écriture, pour une fiction moins chère et plus créative. »

Source : Télérama

Comme l’année dernière, Le Village sera à Reims pour couvrir l’édition 2008 des Rencontres Internationales de Télévision de Reims (la 21è).

Le programme complet est disponible sur le site officiel de la manifestation. Outre la compétition officielle, qui comprendra des fictions comme Cape Wrath, Opération Turquoise ou Five Days, on retrouvera aussi une rétrospective consacrée aux fictions adaptées de Maupassant, une autre sur des fictions situées en 1914-1918 en région Champagne-Ardenne, signées Nina Companeez (Les Dames de la Côte), Jean Kerchbron (La Main coupée).Jean-François Delassus ( Foch). Au programme aussi un hommage à Bernard Stora (Suzie Berton). Le débat de l’année portera sur la notion de télévision « gratuite ».

Par ailleurs, dans un article mis en ligne sur son site personnel hier, Martin Winckler encourage à y venir — et à sauver les RITV. Extrait :

Ce festival unique en Europe et probablement au monde se tient cette semaine à Reims. Peut-être pour la dernière fois. Le nouveau maire (socialiste !!!) de Reims aurait l’intention de supprimer les aides jusqu’ici accordées par la municipalité aux RITV. Or, sans un lieu d’accueil (en l’occurrence la Comédie) et le soutien de la ville, il ne peut y avoir de festival de cette taille.

Allez visiter le site du du festival, lisez le programme. C’est là qu’on a pu découvrir , avant leur diffusion sur les chaînes françaises, des séries comme « Blackpool », « Carnivàle », « Veronica Mars », « Nip/Tuck », « Cold case », « Les Soprano », « New York 911 », « À la Maison Blanche », « L’hôpital et ses fantômes », « Queer as folk », « Cambridge Spies », « Invasion », « Supernatural », « The Long Firm », « The Nine », « Minuit le soir »... extraordinaire série québecoise qui n’a pas fini de faire parler d’elle et qui est rediffusée intégralement, pour l’occasion, sur Ciné Cinéma Culte les samedi 29 mars de 11 h à 20h45 et dimanche 30 mars de 13 h à 18 heures.

Lire l’article complet.

Martin Winckler encourage par ailleurs à écrire à la nouvelle Maire de Reims afin de faire part de son soutien. Je viens d’envoyer un message au nom du Village à Madame la Maire, et le site s’associe à cette démarche. Il est possible de faire parvenir un message par l’intermédiaire du site de la ville de Reims.

Auteur : Sullivan Le Postec

Source : les RITV.

Lundi 31 mars, sera donné le coup d’envoi du tournage de la quatrième saison de RIS. Diffusée à partir de mi-janvier, les dix épisodes de la saison 3 avaient à nouveau rencontré le succès (7,5 millions de télespectateurs pour la première soirée).

Tandis que la série laisse de plus en plus la place à des scénarios originaux (les deux premières saisons comportaient quasi-exclusivement des traductions de scénarios de la série italienne dont elle est l’adaptation), cette quatrième saison de RIS comportera cette fois 18 épisodes. Ce qui constitue la plus grosse commande d’épisodes pour une saison d’une série de prime-time dans l’histoire de la fiction française, au moins depuis vingt ans.

A noter : cette fois-ci, les épisodes seront tournés un par un. Jusqu’ici, l’ensemble des scènes de toute la saison se passant dans un décors donné étaient tournées à la suite, et les acteurs avaient le plus grand mal à s’y retrouver. Cela devrait permettre aux comédiens de cesser de jouer en "pilotage automatique", selon le terme que Le parisien attribue à la production de la série.

Source : Le Parisien.

C’est à compter du mercredi 7 avril que France 2 entammera la diffusion de la série La Cour des grands. Cette série de 6X52mn, écrite par Didier Cohen (L’Instit’), produite par Escazal Films, réalisée par Christophe Barraud (Homicides), tournée d’avril à juillet 2007 dans une école primaire de la Seyne-sur-mer, est un film choral racontant le quotidien d’une vingtaine d’élèves et d’une poignée d’enseignants confrontés aux heurs et malheurs de la vie en milieu scolaire.

Quelques jours plus tôt, dès le lundi 31 mars, débutera le tournage de la seconde saison de la série. Les mêmes scénaristes et réalisateurs seront à l’origine de cette seconde fournée d’épisodes. A noter : un an après le tournage de la première saison, le casting des enfants sera presque intégralement renouvellé. Les enseignants, la fille de la directrice, la petite Lou, et Mathis, un élève, seront les seuls à revenir en deuxième année.

Source : Télé 2 semaines

Le numéro 33 de La Gazette des Scénaristes sera en kiosque mercredi 26 mars. Son dossier sera centré sur les séries télévisées et posera la question : Faut-il écrire comme les américains ?

Voici le sommaire complet :

Dossier « Faut-il écrire comme les américains ? »
 Le quart d’heure américain
 Qui a tué la fiction française ?
 Harold Valentin : « Libérer notre imaginaire »
 Une question de structure
 Julie Chemla : « La fiction française n’est pas une industrie »
 John Truby : « Vous avez une richesse incroyable »
 Benjamin Dupas : « mutation vers de nouveaux modèles est nécessaire »
 Claude Chelli : « Définir une nouvelle norme française »
 Nicolas Durand-Zouky : « Nous sommes en train de rebondir »
 Lucas Belvaux : « Les séries m’ennuient »
 Jean-Michel Ribes : « Demandez de l’eau tiède, vous aurez de l’eau tiède »
 Le net, laboratoire pour la fiction ?

Scénaristes en action
 L’avenir des scénaristes, gagner toujours moins ? Lecture de l’étude sur les « économies des droits d’auteurs »…
 Jacques à dit : « Two days in Paris » de Julie Delpy, Prix Jacques Prévert du Scénario
 Lettre ouverte à ceux qui financent, produisent et projettent des films sans scénario : 30ème anniversaire du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand
 Luchon prend date : 10ème anniversaire du festival (web fiction, cheval de Troie du PAF…)
 Scénariste, un métier qui s’apprend
 La grève des 100 jours : avancées significatives pour les scénaristes américains

Décryptage
 La science-fiction en bleu, blanc, rouge : Marc Caro (Dante 01), Julien Leclercq (Chrysalis), Julien Vestiel (Eden Log), Mathieu Kassovitz (Babylon AD)
 Quand les acteurs sont des enfants : Gilles Laurent, le scénariste de Big City

Scénaristes au travail
 L’écriture assignée à résidence
 Eric Assous, des émotions à l’état brut

 Les grands maîtres
 Melville à l’écriture scénaristique

Chroniques livres, DVD et les prochaines sorties cinéma.

Dans la première quinzaine d’avril, deux nouveautés arrivent sur les antennes de France 2.

D’abord un nouveau programme court dans la case de 19h50. Mademoiselle, qui met en vedette la comédienne Julie Ferrier, arrive le 7 avril. Production Calt (Caméra Café, Kaamelott), Mademoiselle est l’adaptation d’un concept allemand, Ladykracher.
Mademoiselle dresse un portrait à la fois réjouissant et insolite de la femme moderne. De la mère de famille à la working girl, de la romantique à l’acariâtre, de l’intello à la potiche, toutes sont saisies dans leurs paradoxes et leurs contradictions. Et quand Julie Ferrier, actrice caméléon, incarne ces personnages hauts en couleur et revisite des situations quotidiennes apparemment banales, le rire est assuré et l’absurde bien dosé.

Le mercredi 9 avril marquera le début de la diffusion à 20h50 de la série La Cour des Grands (projet connu un temps sous le titre L’ecole de la vie) avec une première soirée de deux épisodes. la première saison en compte six au total.
Ecrite par Didier Cohen (L’Instit’), produite par Escazal Films, réalisée par Christophe Barraud (Homicides), tournée d’avril à juillet dans une école primaire de la Seyne-sur-mer, La cour des grands est une série choral racontant le quotidien d’une vingtaine d’élèves et d’une poignée d’enseignants confrontés aux heurs et malheurs de la vie en milieu scolaire.
Une seconde saison est d’ores et déjà en écriture.

Source : Le Blog Tv News

Interrogé par Le Film Français vendredi, Fabrice de la Patellière trace quelques perspectives pour la fiction de Canal +. D’abord, la chaîne promeut l’intégration d’auteurs anglophones dans l’équipe de certaines de ses séries. Fabrice de la Patellière explique : « Nous avons un projet se déroulant dans l’industrie du luxe, produit par Denis Poncet, qui est allé chercher un auteur anglais. Nous cherchons à établir quelques binômes entre des auteurs anglophones et des équipes françaises. Cela amène un point de vue différent, sur la construction des personnages notamment ».
Par ailleurs, la chaîne travaille toujours à renforcer sa production de comédies. « Nous nous interrogeons sur le 26’ depuis longtemps. Nous examinons plusieurs projets. Nous allons aussi donner le coup d’envoi à des comédies de 5’. L’idée est de varier les plaisirs ».

Par ailleurs, Pierre Saint-André vient de rejoindre l’unité fiction de Canal+. Pierre Saint-André, qui était jusque-là chargé de programmation à la direction de la programmation de Canal+, devient chef de projet à l’unité fiction

Source : Satellifax et le Film Français.

Les mercredi 26 mars et 2 avril, France 2 diffusera la mini-série Sa raison d’Être qui évoque l’épidémie de Sida dans les années 80. Dès le lendemain de la diffusion de la seconde partie, le double DVD de la fiction, édité par Optimale, sera disponible.

Bruno, Isabelle et Nicolas ont 20 ans en 1981. C’est le temps de leurs premières histoires d’amour. Mais c’est aussi le temps du SIDA.
Bruno aime Isabelle, la soeur de Nicolas. Nicolas, lui, aime Bruno. Sa raison d’être est l’histoire de leur relation aux frontières de l’amour et de l’amitié. Autour d’eux il y a leurs familles, leurs amis et entre eux, Jeremy, l’enfant d’Isabelle qu’ils décident d’élever ensemble.

A travers leurs rêves et leurs combats, c’est le portrait sur vingt ans d’une génération bousculée qui doit réinventer l’amour.

Produit par Merlin Productions, Barjac Production avec France 2, Sa raison d’Être est réalisé par Renaud Bertrand sur un scénario de Véronique Lecharpy et Pascal Fontanille.
On y retrouve parmi la distribution Michaël Cohen, Nicolas Gob, Clémentine Célarié, Bérénice Bejo, Nozha Khouadra, Valérie Donzelli, Valérie Mairesse et Sophie Quinton.

L’édition 2008 du festival International du Film de Télévision de Luchon a remis un prix d’interprétation à Michaël Cohen et Nicolas Gob.

A l’occasion de la sortie de son dernier film, « MR 73 », Olivier Marchal est interrogé par TV magazine et revient sur la série Flics, un 4x52 minutes produit par TF1 et qui consistait à l’origine en une adaptation de « 36 Quai des Orfèvres », son film précédent.

“La série Flics a été tournée pour TF1… mais sans moi. Je voulais faire cette série pour Canal+. TF1 est venue me chercher. Et, avec les autres auteurs que j’avais amenés, on a été traités comme des chiens” explique-t-il. Le réalisateur affirme que les scénarios ont été édulcorés “avec le plus grand mépris. C’était écrit pour des mecs de 45 ans, on se retrouve avec des acteurs qui ont la trentaine [Frédéric Diefenthal et Yann Sundberg, NDLR]. On a tellement été humiliés qu’on a quitté le projet. Il n’y a plus aucun rapport entre Flics et « 36 quai des Orfèvres »”.

Olivier Marchal reviendra toutefois à un projet pour la télévision puisqu’il développe la série Braquo pour Canal+. “Un The Shield à la française,” décrit-il. “L’action se déroule en banlieue parisienne. A la suite de la mort d’un collègue, un groupe de flics va plonger, malgré lui, dans la criminalité. Canal+ est d’une élégance rare. Travailler avec eux est un vrai bonheur.”

Source : TV Magazine.

Quelques semaines après sa mise à l’antenne, Cinq Soeurs continuent de plafonner à une audience insuffisante. Pourtant, à l’image de France 3 avec Plus belle la vie, la chaîne poursuit la série et va ses servir de ses premières semaines d’expérience pour recentrer la série vers ce qui plaît le plus au public.

Le 17 mars marquera l’arrivée des premiers épisodes produits avec ces changements en tête. “On remuscle un peu l’ensemble. On abandonne les histoires parallèles et on se recentre sur les personnages principaux, la famille, les sœurs”, précise Jean-François Luccioni, chargé de programmes à France 2.

La chaîne espère que ces ajustement permettront à l’audience de la série, 1,3 million de téléspectateurs chaque soir pour 9,7% de part de marché actuellement, de décoller.

Source : Télé 2 Semaines.